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Cher camarades leaders, Je vous souhaite la bienvenue dans cette salle de la jeunesse, et vous remercie du fond du cœur d’avoir répondu présent à notre invitation pour venir débattre des problèmes qui nous sont chers a savoir la paix et la vie en communauté. Le thème que je vais aborder aujourd’hui est la notion du patriotisme. Comment est t-elle perçue par la population centrafricaine en générale et en particulier la jeunesse ? Je vais commencer mes propos par une pensée de BOUDDHA qui dit et je cite : « le monde ne se fait pas détruire par ceux qui le font, mais par ceux qui le regardent sans rien faire ». moi je paraphraserai cette citation en disant QUE LA RCA NE SE FAIT PAS DETRUIRE PAR CEUX QUI LE FONT, MAIS PAR CEUX QUI REGARDENT SANS RIEN FAIRE ! Aujourd’hui nous assistons à une destruction physique et morale de notre pays, sur tous les plans ! • La sécurité est précaire, voire inexistant, l’éducation est a terre avec la complicité des décideurs, l’économie n’existe plus et la pauvreté va grandissante, l’oisiveté est devenue le sport national par excellence de la jeunesse et les pillages et destruction publique sont devenues le passe-temps favori de la majorité des jeunes. • Des personnes malintentionnées veulent utiliser la religion pour ramener la guerre dans notre pays. • Que devons nous faire pour changer la donne ??? • Que devons nous faire pour que les massacres s’arrêtent a Bossangoa, Bouca, Bangassou etc… ? • Que devons nous faire pour que les hommes politiques nous donne le respect qu’on mérite ? Chers frères leaders jeunes, cette rencontre doit être pour nous l’élément déclencheur d’une réelle mobilisation pour un changement de mentalité, c’est a nous, jeunes leaders, représentant de nos pairs jeunes de préparez la relève, d’occupez le terrain en toute indépendance de nos convictions, de penser a notre peuple meurtrie par toutes ces années de souffrances, de faire quelque choses pour venir en aide a nos concitoyens qui souffrent dans l’arrière pays, a cette femme enceinte qui va accoucher sans aide chirurgicale, a cette grand mère qui n’as personne pour l’aider a fuir et qui attend résolument la mort. Nous devions esquissez les voies de sortis de cette crise, et cela ne peut être possible que si nous sommes guider par l’amour de la patrie, sans considération aucune d’ordre religieuse, ethnique ou politique. Mais juste par notre orgueil personnel, par notre amour de BEAFRICA. Le patriotisme est un sentiment de fierté et d’appartenance à un pays. Chaque être humain sur cette terre est issu d’un pays dont il se réclame. Le patriotisme pour moi c’est l’amour de son pays, c’est la détermination que nous devions avoir pour hisser notre pays au niveau de nos voisins de la sous région, du continent et pourquoi pas, un jour la RCA peut être une puissance mondiale !!! Pour ce faire nous devions commencer d’abord par le respect de nos valeurs culturelles et institutionnelles. Le respect des symboles de la république à savoir le DRAPEAU, L’HYMNE, NOS DIRIGEANTS etc… l’amour de la patrie, l’envie de faire quelque chose pour son pays au quotidien. Cela ne sera possible que si nous sommes déterminer à conjuguer le vivre ensemble, nous devions prêcher la réconciliation nationale, la cohésion sociale, le respect de la laïcité et le patriotisme. L’heure est venu pour nous jeunes centrafricains de montre la voie à suivre aux autres de notre génération, a être aux services de l’émancipation de chaque centrafricain et de toute la communauté nationale, si nous le faisons, si nous prenons notre courage a deux mains et que nous soyons déterminer à franchir tous les obstacles, même au péril de notre vie pour incarner la voix des sans voix, nous y parviendrons. BOUDDHA disais aussi « que la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie », je veux parler ici des centaines de milliers de mort que nous ne cessons de compter depuis trente ans a cause de nos conflits, pourquoi le centrafricain ne peut-il pas aimer son frère comme lui-même ? Celui que tu pointe avec ton arme n’est pas un ennemi mais un frère, cette femme que tu viole n’est pas ton ennemie mais une sœur ou une mère. Dans un conflit, lorsqu’il y’a 1000 morts de chaque coté, c’est 2000 centrafricains qui sont mort !!! Mais est ce que nous avons conscience de cela ? Pourquoi ces atrocités ? Pourquoi tuer ou se faire tuer pour des gens qui n’ont même pas de temps pour toi, mais qui t’utilisent comme un vulgaire objet juste parce qu’ils veulent atteindre leurs objectifs ? Quelles solutions pouvons-nous trouver ensemble pour éradiquer cet esprit de haine et de tuerie, de destructions des édifices et des pillages ? vivons donc heureusement sans haine envers ceux qui nous haïssent. Pour que le voisin vienne à ta fête, prépare d’abord chez toi. Avant de demander de l’aide à la communauté internationale, construisons notre pays en jetant les bases d’une réelle volonté manifeste pour le développement, car eux aussi ont des choses à faire pour leurs peuples !!! Les dons que nous recevons au jour le jour sont de l’argent du contribuable, est ce qu’un bon père de famille doit continuer à attendre l’argent de son voisin pour nourrir sa famille ? Jetons les bases de notre action collective, dans dix ans, voire vingt ans l’histoire retiendra que des jeunes patriotes ont décidé un jour de faire quelque chose pour ce pays et voilà le résultat, a l’exemple de nos valeureux martyrs qui ont accepté de mourir pour une noble cause. Nous ne devons plus demeurer sur le passé, nous ne devons plus rêver du futur, concentrons nos efforts et nos énergies sur le moment présent pour avancer ! Pour conclure mes propos, je voudrais vous dire tous simplement que notre pays a trop souffert, depuis cinq décennies, nous ne faisons que tourner en rond, sans objectif, ni projection aucune. De part nos comportement, a cause de leurs divisions et leurs intérêts égoïstes, nos grand frères ont réussi à faire passer la jeunesse comme des irresponsables aux yeux de l’opinion nationale, un exemple patent est le triste spectacle que nous offrons aux yeux des centrafricains a chaque fois qu’il y’a des postes à pourvoir ou des nominations. Travailler pour une cause est un sacerdoce, et avoir un sacerdoce n’est pas dévolu à n’importe qui. Je vous remercie
Posted on: Sun, 06 Oct 2013 11:35:42 +0000

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