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Cher compatriote, Je loue votre initiative de présenter à la nation les futurs candidats à la Magistrature Suprême de notre pays aussitôt la transition terminée. Mais vos invectives à l’endroit du premier d’entre eux sur votre liste sont si fortes qu’elles dénaturent et avilissent votre production. Etes- vous sûr de nous parler toujours du candidat ? Permettez-moi d’en douter, tant votre œuvre, au détour de chaque phrase, use et abuse de la mauvaise foi. Pour illustration, mon intervention s’articulera autour de quelques points relevés dans votre litanie. Sur son parcours universitaire Suivant la biographie officielle consultable sur Google, Monsieur DOLOGUELE est titulaire d’un DEA (Diplôme d’Etudes Approfondies) d’économie et d’un DESS (Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées) en gestion des entreprises de l’université de Bordeaux I et non d’une Licence comme vous l’avez malicieusement mentionné. Vous ne pouviez pas l’ignorer, Monsieur DOLOGUELE étant un homme public. Ceci dit, sur le mythe du diplôme, retenez que celui-ci n’est pas une garantie de compétence, mais juste une présomption sur la valeur de la personne considérée. Les blancs auxquels vous voulez tant vous identifier l’ont compris depuis des lustres. C’est ainsi que Pierre BEREGOVOY, du haut de son CAP d’ajusteur, reste à ce jour l’un des grands Premiers Ministres que la France ait pu produire. Et plus près de nous, combien sont-ils de Présidents centrafricains à avoir franchi les portes de l’université ? Débarrassez-vous donc définitivement de ce complexe du colonisé. De Bordeaux à Yaoundé avec Bangui comme apothéose C’est cette période qui permet de comprendre la construction de la stature d’homme d’état de Monsieur DOLOGUELE qu’on lui connaît aujourd’hui et pour cela, mérite qu’on s’y attarde. D’ores et déjà, souffrez que je vous dise que vous mentez en affirmant de façon éhontée qu’il était aisé dans les années 80 de devenir fonctionnaire à la BEAC ; que cette institution, en vue de renforcer ses effectifs, venait en Europe courtiser les étudiants africains. A l’évidence, vous nourrissez ostensiblement beaucoup de haine et de jalousie (explosive cohabitation) à l’endroit de cette personnalité. Prenez donc attache avec les Centrafricains de la BEAC et consultez ceux qui ont tenté d’y entrer. Si cela avait été aussi facile que vous le prétendez, vous y seriez vous-même pour mieux gagner votre vie, les salaires y étant très confortables. La décence m’empêche de donner les noms de certains titulaires du diplôme de doctorat qui n’ont pas été retenus au concours d’entrée, ou, plus tard, ont été recalés à l’issue de la formation pour rendement insuffisant. Voilà la vérité que vous avez voulu insidieusement camoufler. Vous noterez que même à l’intérieur de la BEAC, le parcours de Monsieur DOLOGUELE ne fut pas banal. Jugez-en par vous-même. Premières responsabilités confiées à 30 ans, Directeur Central à 37 ; puis, Ministre des Finances et Premier Ministre respectivement à 40 et 42 ans. Faut-il que je poursuive mon énumération ? Evidemment que toutes ces informations sont vérifiables dans les archives de l’institution. En 1997, c’est en pompier de service que notre compatriote arrive au chevet d’un état au bord de l’asphyxie. Tous les voyants sont au rouge et l’Etat à qui les institutions de Breton Woods ont tourné le dos ne peut plus sortir de salaires. C’est la grogne dans la rue quand ce ne sont pas des mutineries à répétition. Qui nous sortira de cette impasse ? Encore le banquier venu de Yaoundé. Ce n’est que justice quand, plus tard, le Président Patassé le nomme Premier Ministre. Bien-sûr qu’il a fallu effectuer des missions pour arriver à ce résultat, demandeurs que nous étions. Avez-vous, cher compatriote, oublié les trois mois de salaires versés que les Centrafricains baptisèrent « Keleba ti Dologuélé » ? Pourquoi tant d’ingratitude à l’endroit de ce homme? Cession de l’UBAC au Groupe FOTSO Encore des élucubrations. L’UBAC fut vendue à sa vraie valeur fixée en accord avec la Banque Mondiale et la COBAC. Le compatriote KAMACH (paix à son âme) figurait parmi les principaux actionnaires. Fotso par la suite deviendra actionnaire majoritaire à cause de notre frilosité dans la conclusion des opérations. DOLOGUELE associé à SANI YALO C’est le grand délire. Le fameux SANI YALO avait créé à Zongo (actuel Congo Démocratique), ce en partenariat avec certains barons du régime en place, un dépôt fictif de produits pétroliers afin d’effectuer des exportations imaginaires de carburant à partir de cette adresse extraterritoriale fictive. Grâce à cette ruse, la bande pouvait échapper au paiement de la TVA et autres taxes diverses en RCA alors même que ce carburant, maintenu à Bangui, était frauduleusement revendu sur le territoire national. Le Premier Ministre, que vous affublez de tous les maux, découvrit le pot aux roses et exigea le remboursement intégral du manque à gagner pour l’Etat, ce qui lui valut la haine des membres de cette association mafieuse qui voyaient ainsi s’évanouir leurs juteuses rentrées financières. Dès lors, le Premier Ministre était devenu l’homme à abattre. A ce sujet, nombre d’échanges épistolaires furent enregistrés à l’Assemblée Nationale. Renseignez-vous auprès des anciens à moins d’avoir appartenu vous-même à ce clan, ce que je comprendrais aisément. Tentative de Blanchissement de 380 milliards F CFA Un compatriote dont nous devons respecter la mémoire, a péché par naïveté. Il en a payé le prix fort. D’ailleurs Monsieur DOLOGULE s’est déjà largement expliqué sur ce dossier. Mais comme la vérité ne vous arrange pas, vous persistez dans votre logique parce que 345 milliards F CFA, et c’est la somme qui fut réellement incriminée, nourrit beaucoup de rêves. Connaissez-vous seulement le montant du budget centrafricain ? Il ne dépasse guère les 100 milliards F CFA. Il sera même cette année voisin de 60 milliards CFA avec l’irruption non éteinte du volcan Seleka. En prenant en compte nos meilleures années (environ 100 milliards), 380 milliards, vous vous imaginez, c’est pratiquement 4 budgets nationaux. Alors, d’où aurait pu venir cette manne financière? Pour votre information, nous ne sommes pas seuls au monde, il y a des institutions telles que la BAD ou la Banque Mondiale qui veillent au grain. Ce ne serait sûrement pas passé inaperçu. Alors, un peu de bon sens. Tentative de récupération du MPLC Voyons. Tout le monde sait qui est l’auteur du parricide de ce mouvement. Eclairez ma lanterne. DOLOGUELE est-il membre de ce parti ? Dites-moi comment peut-on récupérer un parti alors même qu’on refuse ostensiblement et publiquement (cf. vos propres déclarations consignées dans le post) d’en faire partie ? Etes-vous encore logique dans votre acharnement ? DOLOGUELE n’a pas de programme de société Vous allez vite en besogne. Il est patent que les programmes politiques ne se déclinent qu’au moment où démarre la campagne présidentielle. Ne brulez donc pas les étapes. Au risque de vous essouffler, le temps viendra où vous vous mettrez en habit de Directeur de campagne ou d’Agent de propagande. 16 milliards détournés à la BDEAC La Seleka dont c’est l’une des spécialités, n’a pas encore fait un petit détour par Brazzaville y détruire les archives de la BDEAC. Celles-ci restent encore consultables. Faites- y un tour. Peut-être y a-t-il un rapport d’audit connu de vous seul qui décrit le détournement que vous signalez et lequel serait inconnu de la BDEAC elle-même. On ne demande qu’à le découvrir. Les rétro-commissions sur les prêts accordés par la BDEAC Encore des fantasmes. La BDEAC a accordé des prêts à certains de nos compatriotes. Je suppose que ceux-ci vous ont affirmé avoir rétrocédé 10% du montant reçu à DOLOGUELE et que bien entendu, vous seriez à ce propos prêt à l’indexer devant les juges, n’est- ce pas ? Monsieur GONDAMOYEN, pour vous faire débiter autant de contre-vérités, vos laser et scanner annoncés en introduction doivent provenir de votre propre fabrique d’où leur fonctionnement à contre courant de ceux des utilisateurs habituels. Aucun candidat parmi les présidentiables, hormis les complices de la Séléka, ne trouve grâce aux yeux de votre clan. « DOLOGUELE était absent pendant que le KNK opprimait, martyrisait…..extorquait, détournait ». Oseriez-vous dire à la face des Centrafricains opprimés et humiliés dans leur propre pays par des brigands, qu’on est entré dans une ère démocratique depuis l’arrivée de la Seleka avec qui vous êtes comme cul et chemise ? Vous voilà définitivement démasqués. A la lumière de ce qui précède, ce n’est pas un profil que vous avez voulu nous présenter, mais une ébauche de la haine que vous nourrissez à l’endroit d’un homme : Monsieur DOLOGUELE. Nul n’est prophète dans son pays, c’est connu. Et pourtant, c’est le nom qui fait l’unanimité à l’international. Il va falloir vous y faire. La sécurité reste notre tendon d’achille. Il y a eu des mutineries avant et après Le Premier Ministre DOLOGUELE, jamais sous sa gouvernance. Le peuple est mâture et le moment venu, saura s’en souvenir. Un dernier conseil : abusez du conditionnel et évitez l’indicatif même si un tel usage met en exergue votre ignorance de la vérité. Ainsi éviterez-vous d’être poursuivi pour diffamation et falsification des faits. Bon courage dans votre traversée du désert qui risque d’être très longue. Je vous renvoie à vos réjouissances avec vos nouveaux amis démocrates. Votre compatriote : Bernard NDONGO.
Posted on: Tue, 17 Sep 2013 19:16:33 +0000

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