Christian Moullec ne peut plus poursuivre ses activités avec les - TopicsExpress



          

Christian Moullec ne peut plus poursuivre ses activités avec les oiseaux au départ de Tronquières 04/12/2013 06:30 lamontagne.fr (c) Centre France Les contraintes liées aux règles européennes sur l’aéroport de Tronquières obligent Christian Moullec à trouver rapidement une nouvelle base d’envol pour ses oiseaux… sous peine de quitter le Cantal. Un envol en sursis dans le ciel aurillacois Les images des oies, bernaches, grues et autres cygnes volant dans le ciel cantalien ont fait le tour du monde. Une série documentaire réalisée par la BBC, reprise par Discovery Channel et primée à plusieurs reprises, un film annoncé sur France 2 mardi 17 décembre, un autre sur Arte samedi 21 décembre nen sont que les plus récents exemples. Et deux nouvelles productions sont en préparation, dont une qui sera diffusée dans la case Grandeur nature sur France télévisions au printemps. Les magnifiques plans aériens contribuent à la promotion du territoire Mais Christian et Paola Moullec sont aujourdhui confrontés à une question simple : vont-ils pouvoir rester dans le Cantal et poursuivre leur activité ? Car si leur petite entreprise a pris ces dernières années de la hauteur, lenvol de leurs oiseaux pose désormais problème. Depuis une vingtaine dannées, la famille Moullec est installée à Caluche, sur la commune de Saint-Simon. Et cest de laéroport de Tronquières que des habitudes avaient été prises pour faire décoller oiseaux, ULM et montgolfière. Lactivité sest amplifiée depuis la création en 2008 de la société Voler avec les oiseaux qui organise des baptêmes aériens. Grâce aux images spectaculaires diffusées à la télévision, la clientèle nhésitait pas à venir à Aurillac pour vivre ce moment dépaysant dans les airs. Mais laéroport de Tronquières, géré par la Communauté dagglomération du bassin dAurillac (Caba), doit se conformer aux nouvelles règles imposées pour intégrer le « Ciel unique européen » sur les mêmes bases que les aéroports de Paris, Londres ou Berlin ( lire La Montagne du 20 mars 2013). Et la direction générale de laviation civile (DGAC) impose à la Caba des contraintes. « On ne peut pas transiger », relève le président de la Caba, Jacques Mézard. « La DGAC a décidé que les oiseaux devraient décoller désormais comme des aéronefs classiques depuis laxe de piste en dur selon des contraintes bien précises et plus lourdes », annonce Christian Moullec, qui, jusque-là, assurait sa pratique depuis un secteur en herbe. Autre règle qui entre en vigueur pour les vols avec des oies, le décollage ne peut se faire que « lorsquun agent contrôleur sera en service à la tour de contrôle ». Mais lactivité de Christian Moullec se déroule généralement entre le lever du jour et 10 heures du matin puis le soir, deux heures avant le coucher du soleil, week-end et jours fériés compris. Même si des incompréhensions ont existé avec les gestionnaires du site au fil des ans, lamoureux des oiseaux met en avant « le gros travail des techniciens en charge de laéroport » pour trouver une solution à travers une convention. « Nous avons étudié la possibilité dun aménagement sur un secteur en herbe », confirme Philippe Granier, vice-président de la Caba. Mais la DGAC na pas permis daller plus loin. Alors, les dispositions font que Christian Moullec sapprête à quitter laéroport de Tronquières. Pour où ? Un appel « aux propriétaires terriens locaux, agriculteurs, mairies » a été lancé pour trouver une autre base dans le Cantal. « Un terrain plat dune surface minimale de 200 mètres par 80 mètres, libre de tout obstacle important alentours, arbres élevés ou lignes électriques. » Attachés au département, même sils nen sont pas originaires, Christian et Paola Moullec, qui ont aussi développé autour de leur ferme des cabanes dans les arbres pour accueillir des touristes, savent quils vont rapidement devoir faire un choix. « Dans la mesure où nous ne pourrons plus exercer notre activité habituelle aux heures où volent généralement nos oiseaux, nous serons contraints de quitter le département si nous ne trouvons pas localement un autre secteur de travail, sur le bassin dAurillac ou très proche », annoncent-ils. Déjà des solutions dexil sont posées sur la table. « Des acteurs touristiques nous proposent de nous implanter sur des zones très touristiques comme la vallée de la Loire », dévoile Christian Moullec qui préférerait cependant continuer à prendre son envol dans le Cantal. è Contact. Pour joindre Christian Moullec : contact@voleraveclesoiseaux ou par téléphone : 06.82.80.47.98.
Posted on: Wed, 04 Dec 2013 17:40:49 +0000

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