Comunicato FMH - Loi sur les professions médicales: la - TopicsExpress



          

Comunicato FMH - Loi sur les professions médicales: la proposition du Conseil fédéral va dans le bon sens D’une manière générale, la FMH et l’ISFM saluent le message du Conseil fédéral relatif à la révision de la loi sur les professions médicales (LPMéd) et se félicitent en particulier de la revalorisation de la médecine de famille. Mais tous les médecins en exercice ne figurant toujours pas dans le registre des médecins, des améliorations sont donc encore nécessaires. D’une manière générale, la FMH et l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM) saluent le message relatif à la révision de la loi sur les professions médicales (LPMéd) adopté aujourd’hui par le Conseil fédéral. Il est réjouissant de voir que les points soulevés par la FMH et l’ISFM lors de la consultation ont été en grande partie repris. En revanche, le message ne répond pas suffisamment à une exigence décisive, à savoir d’étendre le champ d’application de la LPMéd à tous les médecins. Du point de vue de la sécurité des patients, la révision de la LPMéd ne va pas encore assez loin en matière d’enregistrement des médecins. En effet, les personnes exerçant une activité médicale salariée (p. ex. à l’hôpital), qui ne disposent pas d’une reconnaissance formelle de leur diplôme, ne figurent pas dans le registre des médecins. Le registre des professions médicales (MedReg) devrait répertorier l’ensemble des médecins en exercice, et pas uniquement les personnes qui exercent «à titre d’activité économique privée, sous [leur] propre responsabilité professionnelle», comme le prévoit la LPMéd. Pour ce faire, il faudrait que tous les médecins, qui examinent ou traitent des patients, soient assujettis au même régime. Cela permettrait de lutter efficacement contre les cas isolés d’exercice abusif de la profession de médecin et de garantir la sécurité des patients. Enfin, la mention de la médecine de famille dans les objectifs de la formation universitaire et postgraduée de la LPMéd, ainsi que la revalorisation concomitante du rôle de cette discipline représentent une réelle avancée. Mais désormais, seules les personnes qui déposent une demande d’autorisation de pratiquer devraient être soumises à un examen de contrôle de leurs connaissances dans une langue officielle – ce qui est une péjoration par rapport à la situation actuelle. C’est la raison pour laquelle la FMH et l’ISFM demandent la garantie d’un même examen de langue pour toute la Suisse et pour tous les médecins en exercice.
Posted on: Fri, 05 Jul 2013 05:18:55 +0000

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