Congrès de rentrée des FDF : le discours du réalisme et du - TopicsExpress



          

Congrès de rentrée des FDF : le discours du réalisme et du courage Communiqué des FDF du Lundi 9 septembre 2013 Les 400 personnes réunies, dimanche à Wolubilis, n’ont pas regretté leur déplacement. A l’occasion de leur Congrès de rentrée, les orateurs FDF ont clairement identifié les carences des différents gouvernements qui gèrent aujourd’hui notre pays à tous les niveaux de pouvoir. Le discours du réalisme et du courage que seuls les Fédéralistes Démocrates Francophones tiennent face aux slogans creux des partis de la majorité, que ce soit au fédéral ou dans les régions. Olivier Maingain l’a répété haut et fort : « Pas question pour les FDF de participer au projet de ceux qui sont toujours demandeurs de plus de démantèlement de l’Etat ". Pour lutter contre le « nationalisme destructeur », comme il l’appelle, le président des FDF insista sur l’importance d’un projet économique fort entre Bruxelles et la Wallonie. Ceux qui ne comprennent pas que c’est l’unique solution pour nos deux régions d’éviter un jour la catastrophe, le regretteront amèrement. L’actuelle réforme de l’Etat en cours est, en effet, déjà une rupture dans les solidarités, elle constitue un pas de géant vers le confédéralisme tant réclamé par les nationalistes de la N-VA. De plus, la gestion économique du pays et des régions fait preuve d’une grande irresponsabilité. Et tous les partis au pouvoir sont responsables. ECOLO notamment. Quand on voit avec quelle légèreté le ministre Nollet a géré en Wallonie la problématique des panneaux solaires ainsi que le coût de l’électricité. Le PS, à la manoeuvre dans toutes les décisions avec le cdH (et le MR au fédéral) fait, lui, de plus en plus preuve d’une hypocrisie sans nom. Interrogés sur le rachat, il y a quelques jours, du groupe de presse « L’avenir » par Tecteo, une Société Coopérative Intercommunale (une opération réalisée avec l’argent public), acteur majeur dans les secteurs de l’énergie et des télécommunications (propriétaire de Voo), à la tête de laquelle se trouve le très controversé Stéphane Moreau, bourgmestrre PS d’Ans, le Premier ministre Di Rupo et le président du PS, Paul Magnette, déclarèrent « n’avoir aucune information sur l’opération ». Précisons quand même que ces interviews avaient été réalisées lors du grand « Bal des faux-culs »… Où il y avait du monde ! A Wolubilis, avant le discours de clôture d’Olivier Maingain, le député fédéral et bourgmestre de Schaerbeek, Bernard Clerfayt, avait insisté sur l’absence de véritables plans de relance dans notre pays. « Tous ceux qui vous promettent des plans de relance budgétaire sont des menteurs, que ce soit Charles Michel, le petit nerveux de la rentrée des classes qui promet une baisse de la fiscalité de 5 milliards après avoir contribué à augmenter les impôts de 20 milliards, Sabine Laruelle, Laurette Onkelinx ou Paul Magnette, car il n’y en a pas » Exact. Lorsqu’on entend s’exprimer les leaders de la majorité, le Belgique est pacifiée au plan communautaire, son économie va mieux que celle de nos voisins, excepté l’Allemagne quand même, et finalement nous devons les remercier pour le travail accompli. La réalité est très différente. Ils ont tout simplement sauvé les meubles sans prévoir la moindre relance, misant sur une relance mondiale, qui, espèrent-ils cachera les carences de leurs mesurettes. "A l’échelle européenne, il faut une solution à la crise de l’euro, des dettes publiques et au manque de croissance » glissa encore Bernard Clerfayt « Il faut une Europe plus intégrée, plus solidaire avec les pays du sud et cela n’est pas le discours de la N-VA qui crée les conditions d’un maintien d’une croissance faible dans l’Union. Imaginons aussi une réforme fiscale qui supprimerait les niches idiotes en générant moins de fraudes et en ramenant la croissance durable » En quelques mots, le gouvernement Di Rupo n’a pas une vision claire et forte de l’avenir de notre pays. C’est bien là le mal qui mine la Belgique aujourd’hui. « Non tout ne va pas bien » enchaîna après Bernard Clerfayt, Didier Gosuin chef de file FDF au Parlement bruxellois et bourgmestre d’Auderghem « Les gouvernements en place sont ceux « des apparences ». Les FDF doivent sortir de ce discours ambiant du ’tout va bien’ en posant les bonnes questions et les bons choix de société. A Bruxelles par exemple : « L’exécutif bruxellois a annoncé, depuis l’arrivée de Rudi Vervoort, la création d’un musée d’art moderne près du canal, sans dire où, l’élaboration d’un nouveau plan logement, un grand accord pour un stade national, et là on sait où, mais on ne sait comment le financer". Dans le domaine de l’enseignement : la nouvelle ministre Marie-Martine Schyns (cdH), et le président du PS Paul Magnette constatent qu’il y a un problème dans l’enseignement qualifiant, mais ils sont incapables d’avancer la moindre soluition. Et plus de 200 enfants sont toujours sans école... « En matière de réforme de l’Etat, » poursuivit Didier Gousin « une multitude d’acteurs disent que c’est catastrophique. Mais on nous dit que cette réforme amène la pacification... En ce qui concerne la crise, on nous dit la reprise est là car on est passé de 0 à 0,1%, sans nous dire que le chômage va augmenter de 5% en 2014 ». Didier Gosuin annonça que les FDF avanceront des propositions concrètes sur l’avenir de Bruxelles dans les prochains jours. Ajoutons qu’un nouveau sondage (La Libre-RTBF) accorde 11,2% des intentions de vote aux FDF à Bruxelles (en lutte avec ECOLO, 11,7%, pour la 3e place) et 3,1% en Wallonie (légère progression de 0,3%). Dans la hiérarchie des personnalités, Olivier Maingain occupe la 21e place en Wallonie et la 8e à Bruxelles où Didier Gosuin (14e) et Bernard Clerfayt( 20e) sont les deux autres représentants du parti amarante dans le Top 20. Guy Debisschop Porte-parole fdf.be/spip.php?article8359#.UlLn99J7IlQ
Posted on: Tue, 10 Sep 2013 08:53:37 +0000

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