Constant Raveloson « Andry Rajoelina mène un combat - TopicsExpress



          

Constant Raveloson « Andry Rajoelina mène un combat d’arrière garde » L’attitude de l’équipe au pouvoir rappelle celle des dirigeants qui doivent s’en aller malgré leur ténacité. Le membre du congrès issu du parti MFM, Constant Raveloson, estime qu’il est difficile pour Andry Rajoelina de s’accrocher indéfiniment au pouvoir, car les Malgaches avaient déjà montré, lors du premier tour de l’élection présidentielle, qu’ils ne veulent plus de lui à la tête du pays. « La majorité des électeurs avaient déjà démontré lors du premier tour qu’ils ne veulent plus du tout voir Andry Rajoelina au pouvoir, après presque cinq ans de gabegie dans tous les domaines ». C’est la constatation de Constant Raveloson qui estime que les gesticulations d’Andry Rajoelina et de ses partisans au Coliseum, le dimanche 1er décembre, ne constituent qu’un simple « combat d’arrière garde ». L’événement d’Antsonjombe rappelle celui de 2009, sur tous ses aspects. C’était le but des organisateurs. La couleur de la « Révolution orange » a été remise au goût du jour. Pour le membre du Congrès issu du parti MFM, il est vain de dire qu’Andry Rajoelina est invincible. « La preuve, il a été battu lors du premier tour », affirme Constant Raveloson. A la question de savoir si l’actuel locataire d’Ambohitsorohitra peut espérer devenir Premier ministre s’il parvient à obtenir une majorité au niveau de l’Assemblée Nationale, Constant Raveloson a fait comprendre « qu’Andry Rajoelina n’a ni la compétence ni le profil pour devenir Chef du gouvernement puisque c’est un poste beaucoup plus technique ». « Il sera encore plus en difficulté s’il tient à devenir Premier ministre », affirme notre interlocuteur avant de spécifier que « de toutes les manières, la majorité des Malgaches ne vont pas admettre que Rajoelina tente de s’accrocher au pouvoir ». En outre, Constant Raveloson dénonce le décret autorisant les chefs d’institution à assister à la campagne électorale pour manifester leur soutien à des candidats. « Ce décret est contradictoire à la Constitution et à la Feuille de route de sortie de crise qui évoquent l’obligation de neutralité du président de la Transition. Il s’agit ni plus ni moins d’un nouveau hold-up électoral comme lors du référendum de 2010. Andry Rajoelina veut, à travers ce décret, doper ses collaborateurs qui sont en difficulté actuellement », spécifie-t-il. A travers ces initiatives, on peut conclure que l’actuel président de la Transition veut à tout prix remporter la victoire, même s’il va falloir recourir aux coups bas. Toutefois, pour parer à toute éventualité, le camp Jean Louis Robinson, auquel le MFM adhère, se focalise sur la surveillance des élections. « Nous avons mobilisé un maximum de délégués qui ont suivi des formations pour acquérir la compétence nécessaire, et ils sont appelés à être vigilants autant que possible ». Constant Raveloson estime, par ailleurs, qu’étant donné la mobilisation de la Communauté Internationale qui a imposé les élections de 2013, il n’y a pas de réel risque de réédition de la crise postélectorale de 2002. « Mais si cela est nécessaire et à refaire, on est là pour ça », conclut-il.
Posted on: Tue, 03 Dec 2013 13:20:43 +0000

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