Consultation Nationale ou la finalisation de la balkanisation. Et si le Leader de l’Apareco, Monsieur Honoré Ngbanda avait raison. Le peuple congolais ne doit pas être dupe et ne doit pas compter à ceux là même qui sont responsables de leur malheur en complicité avec nos propres frères et sœurs qui se sont réuni encore une fois le 4 septembre 2013 pour une énième consultation nationale afin de résoudre le mal dont souffre la République Démocratique du Congo. Depuis le processus de l’occupation et de la balkanisation de la RDC par la « guerre de libération », orchestrée par les Anglos-Saxons (Bill Clinton et Tony Blair) et révélé par le Leader de l’Apareco, Monsieur Honoré Ngbanda, dans son livre « Crime organisé en Afrique Centrale, les réseaux rwandais et internationaux », tous les accords-cadres, sommets, négociations et conférences, organisés par les initiatives régionales ou internationales, Amani I et Amani II par l’initiative nationale, organisés par des Présidents en exercice et des anciens Présidents, et malgré la présence de dix-sept milles hommes des Nations-Unies, et chaque deux ans, des Représentants Spéciaux des Nations-Unies pour la RDC, des Envoyés Spéciaux de l’Onu dans la région des Grands-Lacs, des Médiateurs etc…, malgré des rapports des ONG, des Nations-Unies, dont le rapport Mapping, des condamnations verbales de la communauté internationale, sans volonté d’arrêter la souffrance du peuple congolais, malgré les élections de 2006 et 2011, le plan de l’occupation, de la balkanisation, du pillage de nos ressources et du viols comme arme de guerre poursuit son bon chemin. Résulat : 10 millions de morts et des millions des déplacés. La paix et l’instauration de l’autorité de l’état en RDC signifierait pour les agresseurs, les commanditaires, les Représentants Spéciaux, les Envoyés Spéciaux ainsi que le contingent des Nations-Unies un manque à gagner pour les uns et le chômage pour les autres. La libération, la vraie qu’attend le peuple congolais depuis la fin de la IIème République par l’installation de l’autorité de l’État qui garantira le territoire national et la protection des personnes et de leurs bien et qui amènera la paix ne se résoudra pas par des mascarades des accords, des sommets, négociations, élections et consultations. La crise congolaise n’est ni politique ni institutionnelle pour que la solution soit trouvée par une quelconque consultation. La crise est partie de l’agression des armées rwandaise, ougandaise et burundaise pour protéger la soit disant minorité Banyamulenge congolais en créant une rébellion dénommée AFDL qui, au fur de temps s’est à chaque fois métamorphosé en RCD, CDNP et M23 selon les plans des commanditaires. Ensuite pour divers stratégies des nos agresseurs, ils ont justifiés leurs présences en RDC pour sécuriser leurs frontières à cause de la menace des Hutus. Et pourtant en 1998 et 1999, les armées rwandaise et ougandaise se sont battus à l’arme lourde à Kisangani non pas pour sécuriser leurs frontières ou se disputer la palme d’or ou le trophée de qui a massacré plus des hutus et des congolais, mais pour les contrôles des gisements de nos ressources. Depuis la création du Tribunal Pénal International du Rwanda qui fermera ses portes en 2014, aucun congolais n’a été cité à comparaître comme accusé ou témoin et moins encore la responsabilité du gouvernement zaïrois de l’époque de la barbarie des ethnies tutsis et hutus. Les barbares rwandais ont commencé leurs tueries depuis « La Toussaint rwandaise » en novembre 1959 suivi des tueries entre Tutsis et Hutus de 1959-1963 qui a occasionné la fuite des 200.000 Tutsis vers l’Ouganda, le Zaïre et le Burundi. En décembre 1963, des exilés tutsis attaquent aux frontières, ce qui entraîne des représailles massives (Rwanda, histoire d’un génocide de Colette Braeckman, édition Fayard). Les questions que chacun de nous doit se demander sont : - Que veut la minorité Banyamulenge qui a mis fin au régime de la IIème République et qui domine les institutions de la IIIème République en occupant le poste de Président de la République, Président du Sénat, chefs d’Etat-Majors de la force terrestre et de la police, chef de la DEMIAP, du renseignement militaire, autant des PDG, des ADG, des Députés et Sénateurs, 40 officiers Généraux sur les 120 que comptent la République Démocratique du Congo. - Les Banyamulenges sont minoritaires par rapport à quelle ethnie sur les 250 que comptent la République Démocratique du Congo et dont la plupart ne sont pas représentées aux institutions de la IIIème République. - Lorsque les Enyeles et les Bundu wa Kongo revendiquent leurs droit, le gouvernement d’occupation ne demande pas de consultation ni de dialogue. C’est le massacre pure et simple. Et lorsque les Banyamulenge réclament la nationalité congolaise avec des machettes et des canons, en violant les femmes, en brûlant des familles congolaises dans leurs cases, le gouvernement d’occupation accepte leurs revendication. Les agresseurs, les commanditaires, les Représentants Spéciaux, les Envoyés Spéciaux et les apprentis sorciers oublient un détail crucial. S’ils multiplient les ruses et tactiques, c’est parce que le peuple congolais, avec ses 250 ethnies ne désirent pas la balkanisation de leur pays. Le peuple est peut être trop conscient de sa force. N’empêche que c’est une puissance qui se comprime pour bien exploser. L’usurpateur à une arme à deux tranchants, Le mensonge et l’appât du gain. Le peuple à son arme légitime, son droit d’avoir un chez soi. Ainsi l’arme du peuple est infinie en munition. Sa bataille s’appelle délivrance, son arme est résistance, son rendez-vous est la victoire. Voilà pourquoi, le peuple congolais doit une fois pour toute dire non aux plans des agresseurs et de la communauté internationale et comme nos grands-parents et parents qui ont dit non à la colonisation en demandant l’indépendance de dire non à l’occupation, à la balkanisation, aux pillages de nos ressources, aux viols et mettre fin à la barbarie dont sont victimes nos populations. Lukas Bongopa
Posted on: Thu, 19 Sep 2013 10:49:46 +0000
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