Court-métrage : titre « KXB7 ». Le premier film montrant - TopicsExpress



          

Court-métrage : titre « KXB7 ». Le premier film montrant Charles Baudelaire vivant, réincarné ! Vivant, oui, vivant. Un homme a réussi à le ressusciter ! Et à devenir une entité ! ... ... ... ... ... ... ... Cette entité a la faculté de voyager dans le temps. Karl ne savait pas qu’un jour - ce fameux jour d’août (le 4 août 2011) - il créerait un masque et qu’avec ce masque, il deviendrait ...Charles Baudelaire. Mais une fois le masque sur sa tête, il ne savait pas non plus que des tourbillons cérébraux temporels lui feraient perdre la tête à un point où il ne saurait plus qui il est, ni à quelle époque. Malheureusement ses troubles de l’intronisation de l’âme le perturbe tellement que, dès qu’il est énervé (psychologiquement, problèmes, etc…), les interférences entre son entité (Baudelaire) et lui créent un trouble espace temporel qui le fait disparaître dans les limbes, le labyrinthe du temps. Et ce voyage, lui, il ne le sait pas, il le fait pour savoir qui il est car Karl Baudelère dès qu’il met le masque ne sait pas qu’il est habité, ne sait plus pourquoi il est là. Que fait-il ? Et qu’a-t-il à faire ? Karl est mal, pourquoi ? Souffrir encore ? Karl a créé le masque de Charles Baudelaire. Il a mis sur le masque ces phrases qu’il aime ressasser, ces phrases cultes, et il les a cousues de fil blanc, il a réfléchi pour y apposer ces mots (maux). Ces mots que Karl voudrait qu’on se rappelle. Après l’avoir fini, comme tout un chacun, son plaisir fut de le mettre et de l’enfiler. Mais il ne savait pas ce qui lui arrivait, ce qui allait se passer et il ne savait pas qu’il allait être habité par Charles Baudelaire, son âme et devenir une entité sans savoir tout ce qui se passerait. D’un coup tout l’univers des maux, des mots ! L’humanité vient lui chatouiller l’esprit ; Il s’écroule, seul dans son atelier et une chose étrange va se produire (surgissent des mots, des phrases planent autour de lui et une voix lui dit (la voix de Charles Baudelaire) : « Karl ? C’est moi, Charles ! Je suis ton père (image fantomatique de Charles Baudelaire et Dark Vador se mêlant) ! Nous ne faisons qu’un ! Aime-moi ! Aime-les ! Tu le dois ! Ils ont besoin d’amour et toi aussi ! Ils doivent savoir qui ils sont ». (Et il disparaît et Karl se débat pour disparaître aussi). D’un coup, il réapparaît sur le parvis de l’âme de Marseille (Notre Dame de la Garde) car tu ne dois pas renier d’où tu viens. Sur le parvis de Notre Dame de la Garde : Par terre, un peu l’esprit à l’envers, je me réveille. Je me demande un instant qui je suis, où je suis et ce que je fais là ? Je me lève tant bien que mal, un peu groggy, et là, je regarde où je suis et regarde l’horizon… J’examine où je me trouve, regarde ce monument et essaye d’en ouvrir ses portes mais elles sont fermées, alors je me dis qu’il ne reste plus qu’à descendre inexorablement. Je marche, j’avance… Sur ma route, marchant, d’un coup, j’aperçois, plaqué sur un mur, un visage (le pochoir de Karl+ b avec visage de Baudelaire) ; je vois ce visage et me demande : « ce visage m’a l’air d’être familier ? ». Il me fait me poser des questions sur moi-même ; « Est-ce moi ? Qui suis-je ? Est-ce moi ? Charles Baudelaire ? Je ne sais plus qui je suis ! ». (Les turbulences occasionnées par l’entité de Charles m’ont causé des troubles de la personne, schizophrénie, comportementaux, etc…). Et je ne sais plus vraiment qui je suis, mais le pochoir m’a vite fait resurgir comme un miroir (poème : XXXVII Le possédé). Je connaissais peut-être cet homme. Il y avait aussi une inscription, une signature annotée sur le côté (Karl+ b). Je décidais aussitôt de continuer ma route. Et je marchais voulant trouver l’essence de je ne sais quoi, de cet homme, de lui ? De moi ? De nous ? Je décide de rechercher s’il se trouve d’autres pochoirs de ce fameux Karl+ b dans cette cité. Donc je parcours tel un pénitent sur le chemin, suivant ces pochoirs pour comprendre et essayer de savoir. Sur mon chemin d’un coup, j’en aperçois un placé à un endroit particulier (une cabine téléphonique) et le trouvant originalement placé et très bien positionné, je décide d’aller le voir. J’ouvre donc la porte de cette étrange construction. Serait-ce un sas ? Une porte vers l’inconnu ? Un passage ? J’en ouvre donc les portes et rentre, mais, comme l’endroit est un peu petit et que les portes se referment sur moi, je me retrouve brutalement au centre de ce petit espace, quasiment les pieds sur le pochoir et je disparais et réapparais aussitôt à la porte de ce fameux Karl+ b (Karl Beaudelère) et là, je me dis que j’aimerais bien savoir qui c’est, que j’aimerai bien le voir et lui parler et taper à sa porte. Et là, je tape, je tape pour qu’il m’ouvre, mais personne ne répond. Pourtant je tape comme un sourd sur cette porte, à n’en plus finir, à m’en faire saigner les mains et les poings et j’en hurle de douleur. Pourquoi, Pourquoi n’y-a-t-il personne ? Pourquoi ne sont-ils pas là ? J’enrage, j’en hurle, je me débats et rentre dans une colère folle, folle de douleur et j’en tombe par terre et disparais. Fin. « Le monde va finir » (mots inscrits en tête d’un passage de fusées), journal intime, 1862
Posted on: Tue, 09 Jul 2013 08:41:39 +0000

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