C’est la rentrée !!!! Forcément, après vous avoir délaissé pendant deux (trois ?) mois, il faut bien qu’on se cherche une excuse : c’était les vacances. Autant pour vous que pour nous d’ailleurs (et si tu n’as pas eu de vacances ami lecteur, et bien tu vas pouvoir te régaler avec le récit des nôtres). ONSLOW Oui, parce que depuis fin juillet, Onslow c’est fini… et dire que c’était la ville de nos premiers boulots. Alors bon, c’est terminé et c’est tant mieux. Même si nous avons été content de quitter Papy John et le supermarché, nous avons dû abandonner dernière nous de chouettes copains (mais dans un sens c’est mieux que ça soit nous qui partions les premiers, c’est plus facile). Enfin… quand on dit abandonner des copains, on ne compte pas dedans Maud et Thomas, qui ont décidé de convoyer jusqu’à Broome avec nous, en se faisant un petit arrêt Karijini National Park au milieu. Et vu que plus on est de fous, plus on rit, on embarque avec nous Tom et Mathias, histoire de bien blinder les vans et de se tenir chaud la nuit. KARIJINI Le Karijini, c’est superbe. Y a plein de petites randonnées à travers les canyons, où se perdent des rivières glacées et des cascades bien fraîches. Comme on ne change pas une équipe qui perd, on reste sur nos bons vieux acquis : une gourde pour trois pour la journée et hop au galop en tongs dans les ravines. C’est folklo et ça motive pour le retour ! Encore faut-il revenir. Le plus dur (et le plus fun), c’est de savoir si on peut traverser les passages à sec ou si on se mouille tout de suite. C’est là qu’on voit les différentes personnalités et combien l’être humain ne retient jamais les enseignements de Dame Nature. Nous arrivons à la fin d’un défilé où ne s’offre à nous qu’une seule solution : faire demi-tour ou continuer en maillot de bain et pieds nus. Pour éviter de s’encombrer inutilement, Mathias et moi-même déposons nos sacs, nos frusques et nos chausses et partons explorer la suite sans attendre. Au retour, après avoir fait trempette au milieu des glaçons, nous croisons deux courageux, Thomas et Arthur, qui ont décidé de venir nous rejoindre… avec toutes nos affaires. « Mais qu’est-ce que vous foutez !!! » « On ramène vos affaire pour finir la boucle du trek ! » « Mais y a pas de boucle ! Faut repartir en arrière pour revenir aux vans ! » « Ah… » Après ces quelques rapides explications Arthur tend, du haut de son perchoir au sec, le sac contenant clefs, portefeuilles, portables,… à Thomas, chevilles dans l’eau, qui essayait de le rejoindre. Portant son précieux chargement à bout de bras au-dessus de sa tête pour aller le reposer sur la berge, Thomas se retourne, fait un pas, puis disparait ! Pfiiou !!! D’un coup, plus de lorrain ! Ne dépassent de l’eau qu’un sac à dos, deux bras qui gigotent, et une touffe de cheveux bouclés. Puis, parvenant à ressortir la tête de l’eau, il demande qu’on vienne l’aider pour le sac car il n’a aucun appui vu qu’il a marché dans un trou. Arthur, le plus proche, ne pouvant venir à son secours car « il y a de l’eau mouillée et froide entre nous deux », j’aurais dû voler à son secours, mais une crise de fou rire me tordant en deux, c’est finalement Mathias qui se jettera au secours de notre ami. C’est alors qu’un peu plus loin, lors d’un passage particulièrement ardu (comprenez ici « remonter une rivière encastrée entre deux pans de falaises, sans berges, et sans autre échappatoire que rester à attendre le retour des autres, ou nager pour voir les chutes d’eau quelques mètres plus loin »), Arthur a décidé d’avancer en faisant de la varappe sur la paroi la moins abrupte, alors que tout le monde était déjà à l’eau. Paul : « ça marchera pas, tu vas tomber… » Arthur : « Nan ! » Maud : « C’est bon, tu as déjà fait 5 mètres et tu n’as plus de prises, descend au lieu de faire l’andouille » Arthur : « Nan, ça passe encore ! » Tom : « Si tu me tombe dessus, j’te coule ! » Arthur : « Spider Cochon ! Spider Cochon ! Il peut monter au plafond… » Thomas : « … en fait on aurait carrément pu rester au sec. » Paul : « Attend, il lui reste encore 6-7 mètres, rien n’est perdu !» Arthur : « Tu veux parier ? Une crête que je me mouille pas ! » Paul : « Blaireau va ! …Défi relevé ! » Thomas : « Plus que 4 mètres ! » Paul : « ça va, ça va, il a gagné. » PLOUUUUUUF !!!!!!!!!!!!!!!! Maud : « Euh… J’en suis pas si sûre ! » De BROOME à DARWIN Et voilà que pour la première fois depuis qu’on les a rencontrés, Maud et Thomas vont nous abandonner. Ça avait déjà failli au départ d’Onslow –le choix dans la date de départ-, mais là c’est sûr, Broome signera la fin d’une belle aventure. Il ne nous reste que 3 jours pour rejoindre Darwin, trouver un parking sympathique pour Suppo, dire au revoir à Tom qui rentre à Melbourne, et prendre notre avion pour Bali. Ce sera vite et bien fait, donc comme c’est pas drôle, on passe à : L’INDONESIE Ça c’est nouveau pour nous ! On y retrouve Amandine (croisée à Onslow) et son pote Mika, qui nous entrainent sans plus attendre dans tous les bons coins de Sanur et Kuta (deux des villes animées et proches de l’aéroport). Trois jours plus tard débarqueront de France Emilie, David et Benjamin, donc avant de se retrouver au milieu d’un chaos indescriptible, on profite pêle-mêle de la piscine, des petits restos, des bières pas chères, des groupes qui jouent en live dans les bars,… Puis nos trois amis atterrissent… à non, ils ne sont pas trois mais cinq ! Salut Maud et Thomas ! Pour faire la surprise à Amandine (ou plus probablement parce qu’on leur manquait déjà, ils ne l’avoueront jamais), ils ont décidé de s’offrir deux petites semaines avec nous à Bali. Et voilà que c’est reparti sur les mêmes bases que précédemment. On a vu et fait tellement de choses et rencontré tellement de monde que tout raconter n’est pas possible en un seul article (enfin si, je pourrais, mais peu d’entre vous tiendrait la distance donc bon…). Pour ne pas omettre complétement cette partie de nos aventures à l’autre bout du monde, je vous propose une liste non-exhaustive sur le sujet (si il y a un point qui retient votre attention, vous pourrez poser vos questions à la fin de l’exposé, et sinon il y a plein de photos sur Facebook) : - Visites de Temples (Uluvatu et Tanalot) - Snorkelling au-dessus de l’épave japonaise à Amed - Sorties et soirées à Gili T. et Séminiac - Trek dans la jungle avec les chutes d’eau à Senaru - Saut du haut d’une falaise de 13 mètres (la remontée est plus dure que la chute) - Nage avec des tortues de mer - Tour de l’île de Lembogan en pirogue et snorkelling - Monkey Forest à Ubud - … Et le meilleur ne peut apparaître qu’en chanson : Baribalo sur son scooter Fonçait à au moins 7 à l’heure Quand soudain son beau dérapage Le fit chuter dans un virage Ah ah ah la galère C’est pas facile d’faire du scooter Arthur prend donc les choses en main Pendant qu’l’autre se r’met d’son gadin Mais attention ça va tourner Y s’retrouve le cul dans l’fossé Aie aie aie le deux-roues Ah le deux-roues c’est pas pour nous ! (Vous constaterez que notre talent de parolier est du même niveau que celui de conducteur de scoot) DARWIN le retour A Bali nous avions encore une fois tenté de laisser Maud et Thomas derrière nous, ça avait failli fonctionner vu qu’ils étaient repartis 10 jours avant nous d’Indonésie. Ce que l’on n’avait pas prévu, c’est qu’ils nous attendraient à notre retour avec comme (fausse) excuse : « Chantale elle est cassée, on a un rendez-vous chez le garagiste dans une semaine ». Hum… et bien nous notre surprise c’est ça : Tadammmmmm ! Maud : « Benoît ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? » Arthur, Paul, Benjamin : « Benoît ??? » Maud : « Bah oui, « Ben », c’est bien le diminutif de Benoît, non ? » Ben : « Non ! » Arthur et Paul (avec deux grands sourires diaboliques) : « Mais si !!!! Hein Benoît !» Mais pas le temps de s’éterniser ; Benoît doit être à Cairns sous quinze jours, il faut qu’on se fasse les deux parc nationaux proches de Darwin : Kakadu et Litchfield, le show des jumping crocodiles, qu’on continue avec les gorges de Katherine, qu’on pousse jusqu’à Alice Spring pour le Centre Rouge – Uluru et Kings Canyon –, puis qu’on reparte en arrière pour arriver à Cairns à temps. Périple qui comporte quand même 5300 bornes à 90 km/h grand max… On est large. Et puis gérer le timing et la pression c’est pas notre truc. On a donc commencé par glander à Darwin, profiter de la vie backpacker, et on était tellement en manque de notre jeu de société préféré (Colons de Catane), qu’on a fabriqué le nôtre en carton. Depuis on initie la moitié de la population backpacker à ce jeu, et ça fait des ravages. Puis il a quand même fallu prendre la tangeante pour ne pas mettre en danger notre programme. … Et Maud et Thomas nous on rejoint après 3 jours, car on allait pas se quitter si facilement. Depuis nous sommes à Cairns, et on a du lourd à vous raconter ; mais ça, c’est une autre histoire. Paul Ps : Arthur a tenu ses engagements, et il a porté la crête un temps. Les photos sont sur le groupe Facebook. Ps 2 : J’ai tenu mes engagements et je n’ai pas touché à un poil de ma tête. Les photos sont au même endroit. Ps 3 : Maud et Thomas se sont enfin débarrassés de nous, et nous sommes tout triste loin de nos amis d’Outre Rhin. Ps 4 : Benoit est rentré en France (Arthur vous contera prochainement dans quelles circonstances ahurissantes ça s’est déroulé), et il sera remplacé bientôt par une tierce personne (surprise !!). Ps 5 : La suite aux prochains épisodes, et là on va vraiment essayer de faire tout notre possible pour que la publication soit plus régulière (et moins longue, promis !). Ps 6 : J’ai failli oublier, mais pour ceux qui n’ont pas Facebook et qui se plaignent de ne pas voir les photos, il suffit de vous rendre sur le lien suivant ou de taper « 2 frogs in Australia » sur votre moteur de recherche, de cliquer sur le lien Facebook, puis d’aller voir nos albums. Pas besoin de créer de compte, personne ne vous demandera votre mail, et vous verrez tout ce qu’on a posté (mais vous ne pourrez pas commenter). Ps 7 : Non, celui-là il sert à rien, c’est juste parce que je crois n’avoir jamais atteint le « ps 7 » et que ça me fait quand même rudement plaisir de finir là-dessus. Un petit kiff perso après 4 pages Word et trois mois d’abstinence littéraire, c’est mérité!
Posted on: Sun, 22 Sep 2013 00:24:36 +0000
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