C’est très tôt et contreproductif à ce stade d’exiger du gouvernement congolais et de la MONUSCO un cessez-le-feu surtout permanent. Les pourparlers de Kampala ont totalement démontré leurs limites et inefficacité à désarmer et dissoudre le M23. Imposer encore au Congo de retourner à Kampala pour obtenir de M23 ce qui n’a pas été possible pendant presqu’un an est complétement inacceptable. La MONUSCO doit appliquer pleinement l’esprit et la lettre de la résolution 2098 du Conseil de Sécurité créant la Brigade d’Intervention en apportant le support nécessaire à l’Armée congolaise dans son effort de démantèlement de toutes les milices illégales et criminelles dont le M23... Une fois que l’Armée congolaise et la MONUSCO auront le total contrôle du territoire et des frontières avec le Rwanda et l’Ouganda actuellement sous contrôle des milices illégales, une tripartite réunissant les gouvernements congolais, rwandais et Ougandais avec l’assistance de la MONUSCO, de Madame Mary Robinson, du Sen. Rusell D. Feingold et des représentants de la SADC devra se tenir pour convenir de la façon dont l’accord-cadre de paix devra être mis en œuvre pour la surveillance des frontières entre ces trois États... Cette surveillance devra être sous mandat international de la MONUSCO avec la Brigade d’Intervention... Il devient urgent que le Conseil de Sécurité vote la résolution instituant un Tribunal Pénal International Spécial pour les cas des crimes graves, des crimes de guerre et des crimes contre l’Humanité commis au Congo...
Posted on: Mon, 28 Oct 2013 10:56:02 +0000