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DANS EL WATAN DU 14/09/2013-IL EST AFFIRMÉ (LISEZ PLUS BAS): "Noureddine Bedoui savait, quant à lui, que le siège de la wilaya de Constantine n’était qu’une étape avant de rejoindre le staff gouvernemental. Cet énarque, dont le passage constantinois laissera peu de souvenirs sur le Rocher" LES NOUVEAUX HOMMES DU PRÉSIDENT PAR Nouri Nesrouche Dans le dernier remaniement, le président de la République a mis à la trappe impénitents et hésitants pour les remplacer par un personnel nouveau, composé de «jeunes» loups redevables à leur bienfaiteur. Abdelmalek Boudiaf, promu à la tête du ministère de la Santé, est sans doute le visage le plus représentatif de cette promotion dévouée au clan présidentiel. L’enfant de N’gaous (Batna) a accueilli à lui seul six ou sept fois le Président alors qu’il était wali à Constantine. Proche de Saïd Bouteflika, le «bulldozer», comme il aimait à se qualifier, a tout fait pour plaire au palais d’El Mouradia en lançant de manière pour le moins volontariste de nombreux «chantiers structurants» à Constantine et ensuite à Oran et en constituant un réseau de clientèle, sponsors des campagnes électorales. Abdelwahab Nouri, nommé ministre de l’Agriculture, est lui aussi originaire de Batna. Au-delà de son bilan à la tête de la wilaya de Tlemcen, il devrait sa promotion à son dévouement et sa proximité des Bouteflika, dévouement qu’il a d’ailleurs prouvé en choisissant son camp à l’occasion de l’élection de 2004 quand le candidat Bouteflika était opposé à Ali Benflis, lui-même originaire des Aurès. Noureddine Bedoui savait, quant à lui, que le siège de la wilaya de Constantine n’était qu’une étape avant de rejoindre le staff gouvernemental. Cet énarque, dont le passage constantinois laissera peu de souvenirs sur le Rocher, s’est distingué cependant par sa gestion des foules et des (fous) du stade, notamment en finançant généreusement le club local du CSC, parfois par des méthodes controversées, comme il l’avait fait auparavant à Sétif. FABULEUX DESTIN La nomination de Mohamed Ghazi à ce poste attaché au département de l’in térieur, chargé de la réforme du service public, suscite aussi des interrogations et autant de rictus aussi bien sur le personnage que sur le poste lui-même. L’homme cumule un long parcours aux commandes de plusieurs wilayas, sans oublier deux ans de suspension dans le cadre de ce qu’on a qualifié à l’époque «la charrette des 22», illusion faite aux walis jugés trop proches du général Mohamed Betchine fin 1999. Repêché (pour ses origines tlemcéniennes aussi), Ghazi a su se maintenir et parvenir à la tête d’une wilaya aussi importante que Annaba, où son bilan est caractérisé par l’anarchie. Pourra-t-il réformer tout le service public ? Le président de la République lui fait confiance, en tout cas. Ces quatre walis ont tous des bilans plutôt négatifs et certains ont même fait l’objet d’enquêtes de corruption présumée, ouvertes par les services du DRS mais classées en cours de route. Leurs liens solides avec le frère cadet du président (Ghazi, quant à lui, était copain de Abdelmalek Sellal à l’ENA) leurs valent aujourd’hui la confiance à la veille d’une mission qui exige un dévouement sans faille. Le dévouement au clan présidentiel se conjugue aussi au féminin. Zohra Derdouri est une véritable success story à l’algérienne. Cette universitaire sans expérience, connue dans le domaine des télécommunications, s’est retrouvée aux commandes de l’Autorité de régulation de la poste et télécommunications. Mais si l’ARPT était une partie de plaisir, le ministère dont elle hérite est un terrain miné...
Posted on: Tue, 17 Sep 2013 10:51:39 +0000

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