DIPLOMATIE – Le chef de lEtat se rend dimanche à Jérusalem - TopicsExpress



          

DIPLOMATIE – Le chef de lEtat se rend dimanche à Jérusalem pour une visite en Israël et dans les Territoires palestiniens hautement symbolique… Tout mandat présidentiel passe par Jérusalem. François Hollande n’y dérobera pas. Dimanche, il entame une visite - d’Etat - en Israël – officielle – dans les Territoires palestiniens de 48 heures. Dans la Ville Sainte, le président de la République pourra exceller dans l’art de la synthèse et de l’équilibre qu’il affectionne tant. Tout dans le programme est fait pour respecter l’équilibre entre les deux parties adverses. Au dépôt de gerbe dimanche sur la tombe de Theodor Herzl, père du sionisme, répondra celui au mausolée de Yasser Arafat lundi. Le Président français rencontrera ses homologues israélien et palestinien. Et s’il s’adressera lundi à la Knesset, le Parlement israélien, il aura au préalable pris du temps pour discuter avec des personnalités et des jeunes Palestiniens à la Fondation Mahmoud Darwich de Ramallah. Et s’il ne consacrera pas une journée entière aux Territoires, c’est en raison d’un problème de calendrier du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, précise-t-on dans l’entourage du chef de l’Etat. Non à la colonisation, oui à la poursuite des négociations La visite au Proche-Orient intervient dans un moment particulier puisque Israéliens et Palestiniens ont repris depuis trois mois des négociations de paix, discrètes mais officiellement reconnues. François Hollande vient donc «encourager les parties au compromis, aux efforts, au courage nécessaire», indique-t-on à l’Elysée. Deux messages seront adressés. L’arrêt de la colonisation à l’attention des Israéliens et la persévérance à ne pas quitter la table de négociation à l’attention des Palestiniens. Pas de réquisitoires mais plutôt des conseils d’ami que François Hollande ne devrait pas marteler en des termes trop offensifs. «La poursuite de la colonisation est un obstacle à la bonne coopération avec Israël, dit-on au Château. Mais on est dans un processus de paix qui se déroule et cette question fait partie du package.» L’Iran et l’économie François Hollande est davantage porteur d’un message «d’amitié sans retenue» vis-à-vis des deux parties. Pas question donc, au-delà des appels à la bonne volonté de chacun et au rappel de la position diplomatique traditionnelle de la France, d’interférer dans les négociations bilatérales israélo-palestiniennes. Autre grand dossier diplomatique et sécuritaire, le nucléaire iranien. «Les négociations en cours seront abordés. Nous n’avons pas la même approche sur le plan tactique qu’Israël [opposé à tout accord avec Téhéran] mais nous sommes d’accord sur un point: le programme militaire doit cesser et ce message sera rappelé», indique-t-on de source élyséenne. Enfin, François Hollande ne viendra pas qu’avec des couronnes de laurier et des colombes dans ses bagages. Il sera accompagné d’une quarantaine de chefs d’entreprises, dont la SNCF [qui vise l’exploitation de la ligne Tel-Aviv-Haïfa], Alstom, Arianespace ou Bouygues Telecom. Parmi eux, une kyrielle de patrons d’entreprises plus modestes du domaine des biotechnologies et des télécommunications qui «ont intérêt à travailler avec la start-up nation qu’est Israël», glisse l’Elysée. «La France est le 11e fournisseur d’Israël. Nos relations économiques sont bonnes mais pas à la hauteur de la qualité des relations politiques.» Des journées de la recherche franco-israéliennes se tiendront donc parallèlement. «Israël n’est pas un marché important en volume mais son économie est orientée vers l’innovation et la recherche qui représente 5% de son PIB, c’est un élément important» pour François Hollande qui a mis l’innovation comme l’une des priorités de sa politique. Alexandre Sulzer
Posted on: Sun, 17 Nov 2013 05:01:47 +0000

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