DROIT DE REPONSE De Madame Laurienne NDOUTINGAÏ Dans - TopicsExpress



          

DROIT DE REPONSE De Madame Laurienne NDOUTINGAÏ Dans l’article publié sur ce blog en date du 16 Juin 2013 et intitulé « Descente aux enfers de l’ExVice-Président de la République » par un certain « Judicaël KOROBATE », des propos grossiers, non fondés et de nature diffamatoires ont été proférés contre ma famille et ma personne. En conséquence, je viens ici exercer mon droit de réponse pour d’une part relever les nombreuses contre-vérités qui portent atteinte à mon honneur; et d’autre part signifier à l’auteur de cette publication que je me réserve le droit d’intenter une action en justice contre lui. Il est évident que le seul objectif visé par cette publication est l’incitation à la haine de mes compatriotes contre ma famille et moi-même, dans le seul espoir de nous livrer à la vindicte populaire. Je tiens d’abord à rappeler que par le passé et de la même manière, des énergumènes de la même espèce que ce « KOROBATE » se présentant comme des soi-disant spécialistes en communication sous le régime BOZIZE, ont employés les mêmes méthodes mensongères et diffamatoires pour nuire et salir ma famille. Aujourd’hui, tout le monde connait la suite ainsi que les conséquences de ces manœuvres machiavéliques, et surtout la situation dans quelle notre pays est plongé. Ce Monsieur affirme que ma maison n’a pas été pillée, mais a été quadrillée par la rébellion Séléka pour faire diversion, laissant ainsi entendre que nous étions protégés et non pas victimes. Je tiens à rappeler que dès le Samedi 23 Mars 2013 aux environs de 16h, mon domicile au PK 13 Route de Boali a été attaquée, pillée, saccagée et occupée au su et au vu de tout le monde par les premières colonnes de ladite rébellion avant même la bataille de prise de pouvoir le lendemain 24 Mars 2013. Mes enfants et moi avons été mis en débandade pendant des semaines où nous avons trouvé refuge dans la brousse avec d’autres compatriotes. Monsieur « KOROBATE » persiste dans ses mensonges et affirme que « j’ai été dépêchée par mon mari de nouer un certain nombre de contact susceptibles de créer l’unanimité autour de sa personne ». Il doit révéler les noms, les moments et les lieux de ces contacts. Il est désolant qu’après le traumatisme que subissaient (et que subissent encore) les Centrafricains, les affabulateurs de son espèce continuent de sévir sans aucun respect pour nos souffrances, et sans tirer les leçons de leurs mensonges. Se moque-t-il des compatriotes qui, à ce moment là n’avaient qu’un seul choix, celui de fuir leurs maisons et de ne pas être aperçu par les rebelles Séléka ? Ce « Judicaël » veut faire croire que les habitants de Bangui étaient tranquilles et pouvaient prendre des contacts alors qu’il y avait une entrée massive de groupes armées hétéroclites ne s’exprimant ni en sango ni en français ? Veut-il faire oublier les nombreux morts dont on ne sait pas où sont passées les dépouilles ? C’est à se demander où était réellement ce Monsieur « KOROBATE » à ce moment là. Pour ma part, j’ai vécu avec mes compatriotes une terreur encore jamais vu en Centrafrique. C’était des périodes de « sauve qui peut » sauf peut-être pour ce « Judicaël » qui avait le temps de constater les contacts des uns et des autres. Peut-être que c’était son rôle en ce moment-là ! Dans ses atermoiements, Monsieur « KOROBATE » se permet d’occulter le rôle de la MICOPAX en ces termes : « Au mois d’avril 2013, sous prétexte d’avoir élue refuge à M’Poko à la base de la FOMAC, Madame Lorraine NDOUTINGAÏ , a tenté de nouer des contacts auprès des Officiers, des Sous-Officiers, des soldats pour leurs adhésions à un plan de renversement que son mari en jouerait le rôle leader. Elle a fait passer le message…………. puis distribuer de l’argent à des présents. Cette dernière a même confiée à la femme d’un Officier général qu’elle avait pris soin d’évacuer ses l’essentiel de ses biens meubles et autres, ……………………..que le pillage de leurs maisons n’était qu’un alibi pour disculper son mari d’une éventuelle complice avec Séléka ». Oui ! J’ai été accueillie avec mes trois enfants au camp M’Poko comme beaucoup d’autres, pour des raisons humanitaires sous les conditions requises au statut d’un déplacé interne et au respect des textes internationaux. Je réitère mes reconnaissances à la FOMAC qui m’a extraite de mon refuge et m’a gardée avec mes enfants. Mais je n’oublie pas que beaucoup de mes compatriotes n’ont pas eu cette chance. Aussi, je demande à ce « KOROBATE » de revenir citer les noms de ces officiers, Sous-officiers, Soldats ainsi que le nom de la femme qui a reçu de ma main l’argent distribué. L’heure n’est plus à des déclarations fallacieuses et des affirmations lapidaires sans éléments de preuve. Ce « KOROBATE » tente vainement de faire croire que mon mari a « pactisé » avec le diable comme beaucoup l’ont fait en affirmant qu’il a financé la rébellion Séléka. C’est à se demander pourquoi ils tiennent tant, tous, à associer le nom de ma famille à la rébellion Séléka depuis le début ! Je ne me ferais pas ici l’avocat de mon mari qui a déjà clairement et à plusieurs reprises démenti ces fausses insinuations. Mais sachez cher Monsieur que lorsque le Ministre d’Etat NDOUTINGAÏ fait quelque chose, il l’assume. Et je ne saurais pas en dire autant de vous qui vous cachez derrière un faux nom pour insuffler votre venin. Soyez donc déjà un « Homme » et présentez-vous publiquement, vous qui prétendez parler au peuple centrafricain. Je ne suis pas une fonctionnaire de l’Etat et encore moins une femme politique, et si par le passé, j’ai ignoré certaines fausses accusations et diffamations lancées à l’encontre de ma famille dans les medias, c’était par respect pour les hautes fonctions de mon époux qui avait le souci du devoir de l’Etat et de la liberté d’expression. Aujourd’hui que mon mari n’est plus aux affaires, sachez cher Monsieur que je n’admettrais et ne tolérerais plus les dénigrements de ma famille, non pas que je crains vos manipulations car je sais que les centrafricains ne sont pas dupes, mais pour protéger l’éducation de mes enfants que vous ne cessez de traumatiser et intoxiquer. Aussi, j’ose croire que vous et toutes les personnes de votre espèce, utiliserez dorénavant votre verbe et votre plume à autre chose de plus utile pour le peuple centrafricain. Car désormais, je n’hésiterais pas à vous poursuivre devant des juridictions crédibles pour rétablir la vérité et faire condamner quiconque tentera de nuire à la vie de ma famille. De tout ce qui précède, ma famille et moi réfutons toutes ces allégations mensongères, grossières, montées de toutes pièces ne reposant sur aucun fait avéré mais seulement sur vos fictions. Lesquelles imaginations ne constituent pas une source d’information du public. Tout en comptant sur la bonne compréhension de tout le monde, j’ose croire que le nom de la famille NDOUTINGAÏ sera désormais laissé en paix. Allez trouver vos problèmes ailleurs. MES GRANDS REMERCIEMENTS A L’ATTENTION DE TOUS LES LECTEURS DU PRESENT DROIT DE REPONSE. 2013-06-22
Posted on: Sun, 23 Jun 2013 21:56:58 +0000

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