Dans cette ambiance lourde caractérisée par un marasme politique et sociale doublée d’une crise économique de plus en plus aigue. Au moment où tout le monde doute et a peur pour pour l’avenir de ses enfants, il est absolument nécessaire de se focaliser sur ce qui fait notre force en tant que tunisiens pour pouvoir retrouver l’espoir dans avenier meilleur et radieux. C’est dans ce cadre que je souhaiterais, du haut de cette tribune zukerbergienne, m’incliner devant le géni tunisien qui a fait en sorte que nous tous, hommes et femmes, quelque en soit notre origine, classe sociale, statut professionnel, niveau académique, avons réussi, sans se le dire ou sans recevoir la moindre instruction, le pari impossible et le défi insurmontable de faire en sorte de conduire mal, voire catastrophiquement sur les routes de notre chère patrie. Cette émulation collective qui nous fait élever les clignotons au rang d’objets décoratifs ; de se prendre pour un sujet de sa majesté et doubler à droite ; de se « daltoniser » devant les feux rouges ; de devenir, comme par miracle, aveugles devant les STOP ; de ne voir dans les « céder le passage » que « le passage »; de s’arrêter en quatrième position car ca nous gonfle de marcher dix mètres ; de prendre l’autoroute de la Marsa pour la promenade des anglais ; de porter la galanterie à son paroxysme et de s’arrêter au milieu de la route pour faire la bise à Sonia…Et pour boucler la boucle, on devient Abou Al Kadim Echebbi des grossièretés si jamais on nous fait la moindre remarque… Voila mes chers compatriotes ce dont nous sommes capables tous ensemble sans exception. Alors, debout. Levez vos têtes fièrement et faites en sortes de relever le défi de rester en vie chaque fois que vous prenez le volant… La Tunisie, le pays où il faut conduire (et se conduire) mal pour survivre… #fanfouniates
Posted on: Tue, 10 Sep 2013 10:05:19 +0000
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