"De la cohérence pour la conférence environnementale Communiqué - TopicsExpress



          

"De la cohérence pour la conférence environnementale Communiqué de presse- Annemasse, le 19 septembre 2013 La seconde conférence environnementale se tient les 20 et 21 septembre. Un an après la première édition, quelles actions ont déjà été engagées, et que peut-on attendre des tables-rondes de cette année, notamment sur deux dossiers majeurs, la santé environnementale et la transition énergétique. L’environnement est-il vraiment une priorité de l’action gouvernementale ? WECF livre son analyse. Dialoguer avec l’ensemble des acteurs concernés, une base saine et indispensable pour des orientations cohérentes Ce 16 septembre, le Rassemblement pour la Planète, qui regroupe des associations de santé environnementale, et soutenu par quatre anciens ministres de l’écologie, s’indignait d’avoir été évincé en dernière minute des discussions de cette édition 2013 après avoir participé aux débats de 2012, et déposait un recours administratif. Légitimement, car l’identité des participants influence bien souvent l’issue des discussions. Discuter de l’économie circulaire, des emplois et de la transition écologique, de la politique de l’eau, de la biodiversité marine, la mer et les océans et de l’éducation à l’environnement et au développement durable, sans les associations de santé environnementale est pour le moins gênant. WECF, qui n’a pas été conviée à la conférence alors qu’elle s’implique dans plusieurs processus nationaux de concertation, apporte donc son soutien à cette demande, et espère vivement qu’elle sera entendue. La transition énergétique : pour aujourd’hui, demain… ou jamais ? WECF est membre du Réseau Action Climat France, et partage ses préoccupations sur la mise en œuvre de la transition énergétique. Par exemple en termes de rénovation thermique des bâtiments existants : cette mesure-phare du Grenelle 1 peut être à la fois synonyme d’économies, de création d’emplois locaux et de déploiement de compétences nouvelles dans une France qui a annoncé la semaine dernière 34 plans de « reconquête industrielle », dont un volet « rénovation thermique » qui mettrait en jeu quelques 75 000 emplois. Mais la prime de 1350 euros à la rénovation énergétique, annoncée en mars, est une bien faible incitation à rénover ! Autre exemple, les mobilités douces : s’il est indispensable de soutenir et promouvoir des modes de transport durables, il l’est d’autant plus de viser prioritairement à réduire les besoins en déplacement des populations par des politiques d’urbanisme, d’emploi et de construction adéquates: la saturation du réseau ferré en région parisienne, par exemple, illustre bien cette problématique. La taxation du diesel, reconnu cancérigène, si elle est par ailleurs souhaitable, doit intervenir avec un souci d’équité : 80% du parc automobile français roule au gazole… suite à des décennies d’incitation publique, soutenues par les lobbies privés. Le poids de cette taxation ne doit pas peser sur les seules populations déjà malades du diesel ! Enfin, comme le déclare Anne Barre, présidente de WECF France : « Comment la France peut-elle prôner une transition vers les énergies renouvelables et peser en même temps au niveau européen pour que l’énergie nucléaire bénéficie des mêmes subventions que les énergies renouvelables ? Quelle crédibilité accorder aux annonces de ce gouvernement ? S’il est encore besoin de le rappeler : l’énergie nucléaire n’est pas une énergie décarbonée, et les pollutions qu’elle engendre, de l’extraction d’uranium –matière première non renouvelable- jusqu’à la gestion des déchets sont incommensurables.» Santé environnementale : passer de l’affichage à l’action Plan Cancer, Plan National Santé Environnement, Plan National Nutrition Santé, Plan National de Recherche sur les Perturbateurs Endocriniens…. La France est le pays aux 1001 plans ! Et pourtant, dans la réalité le dossier de la santé environnementale avance à tous petits pas et la prévention primaire reste aux abonnés absents. Faut-il comme le propose la Cour des Comptes, raboter des dépenses de santé au cœur du système français de solidarité sociale ou au contraire chercher à faire des économies substantielles grâce à une politique de prévention primaire des maladies, efficaces et également moins coûteuses que les soins? « Un réel cap sera franchi lorsqu’une transversalité sera atteinte et qu’il sera systématique par exemple, dans un travail sur un plan de santé environnementale, de faire des recommandations et de peser sur des politiques sectorielles agricole, alimentaire, industrielle, de l’emploi etc. qui sont pour l’instant considérées comme « hors-sujet » alors que ce sont ces choix stratégiques qui sont à l’origine de conséquences sanitaires, environnementales et sociales pouvant être dramatiques. Après des scandales alimentaires à répétition, que penser d’une France industrielle de demain bâtie entre autres sur des « Produits innovants pour une alimentation sûre, saine et durable » qui propose de favoriser une filière de produits transformés à l’exportation, à contre-courant des circuits courts, de la réduction de l’emploi des pesticides - vendus entre 80000 et 100000 tonnes par an en France - et de l’encouragement des pratiques d’agriculture biologique et de qualité ?», détaille Elisabeth Ruffinengo, chargée du plaidoyer pour WECF France. Contacts presse : Anne Barre, Présidente WECF France, [email protected], 0450834814/ 0612903721 Elisabeth Ruffinengo, Chargée du plaidoyer, [email protected] 0450834813/ 0674 777700 wecf.eu/francais/
Posted on: Fri, 20 Sep 2013 08:41:41 +0000

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