Depuis sa création en 2008, Gleeden na cessé de grandir, au - TopicsExpress



          

Depuis sa création en 2008, Gleeden na cessé de grandir, au grand dam de ses détracteurs. Le site, qui permet de nouer des liaisons extra-conjugales, a essuyé la vindicte de nombreux détracteurs, choqués de cette libéralisation de la tromperie. Quelques mois plus tard, les immenses affiches placardées dans le métro parisien narguaient les critiques et contribuaient à populariser le vilain petit canard des sites de rencontres. Quatre ans après son lancement, force est de contaster que linfidélité fait recette, en France comme ailleurs. Sans vouloir communiquer plus précisément sur son chiffre daffaires, le co-fondateur Teddy Truchot avance toutefois un montant «dune dizaine de millions». Autoproclamé leader sur le marché des rencontres extra-conjugales, le site allie un design sobre et chic et un contenu éditorial enrichi par des sociologues ou des médecins. Et ça marche: Gleeden affiche plus de 800.000 membres dans lHexagone et a dépassé les 1,825 million dinscrits à travers le monde. Lhistoire ressemble à une success-story à la française. Ou presque. Si ses co-fondateurs, les frères Truchot, sont bien Français, Gleeden et sa vingtaine de salariés sont basés aux États-Unis. Teddy Truchot explique que le choix a procédé à la fois dune «volonté personnelle de travailler et vivre aux Etats-Unis» et dune précaution entrepreneuriale. «Si demain, nous décidons de lever de largent ou de vendre la société, ce sera plus simple avec une société américaine quavec une société française.» Entièrement financé sur fonds propres et par les achats de «crédits» - nécessaires pour entrer en contact avec dautres membres, Gleeden se passe aussi bien du soutien dun fonds dinvestissement que de revenus publicitaires. Une indépendance financière qui doit être compensée par une forte notoriété pour sassurer des revenus. Cest pourquoi le site mise gros sur son marketing. Vers les 2 millions de membres La première campagne de publicité parisienne, en 2011, se joue avec humour des clichés sur linfidélité: «Par principe, nous ne proposons pas de carte de fidélité», proclame laffiche. Dautres ont suivi, avant quen novembre 2012 une campagne «corporate» soit mise au point. «Après avoir marqué les esprits, il fallait installer la marque», analyse Teddy Truchot. Et pour asseoir définitivement sa renommée, le site a lancé lété dernier sa première campagne daffichage en province, dans les huit villes dans lesquelles il comptait le plus de membres. «Nous analysons les résultats pour déterminer si ça vaut la peine de renouveler lopération. Mais ça a déjà très bien fonctionné à Marseille et Bordeaux où nous avons engrangé de nouveaux membres.» Et Gleeden ne compte pas sarrêter là. Teddy Truchot rêve de dépasser la barre symbolique des 2 millions de membres avant la fin de lannée. Mais son principal objectif est de «continuer à être leader», tout en admettant «ne pas avoir de réelle concurrence en France». Du moins pour linstant. «Comme ça marche bien, certains vont sûrement vouloir se positionner sur le même créneau», sourit lentrepreneur français. Avec lapparition dune concurrence sérieuse, Gleeden devra faire confiance à ses membres et miser sur... leur fidélité. rss.lefigaro.fr/~r/lefigaro/laune/~3/wLJf_9bVftE/story01.htm
Posted on: Sat, 26 Oct 2013 15:02:04 +0000

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