Depuis sa mise en liberté, le 22 décembre 2012, à la suite de - TopicsExpress



          

Depuis sa mise en liberté, le 22 décembre 2012, à la suite de pressions des confédérations syndicales nationales et internationales, Mahan Gahé n’a jamais pu retrouver la forme. Selon des membres de sa famille, il était souvent pris de paralysie totale durant des crises dont la dernière, survenue le lundi 9 septembre 2013, a nécessité son évacuation d’urgence à la Pisam, où il est interné depuis lors. A en croire le diagnostic effectué à la suite des examens médicaux, le SG de la Centrale Dignité a plusieurs vertèbres et côtes brisés. Pour être plus précis, Mahan Gahé, selon ses médecins traitants, a sept vertèbres cervicales (logées au niveau du cou) cassées, cinq côtes cassées, dont deux sur le côté droit et trois sur le côté gauche. Dans la haine viscérale qui avait animé le régime Ouattara, en plus d’avoir été enlevé et détenu illégalement, Mahan Gahé avait vu ses avoirs gelés. Dans ces conditions, comment faire face au moindre frais médical causé par des actes de tortures subis ? Les actes de tortues subis Amnesty International, dans plus d’un rapport publié, avait dénoncé l’arrestation arbitraire, illégale de ce responsable syndical et révélé les actes de tortures qu’il a subis durant sa longue détention illégale. «Basile Mahan Gahé est le secrétaire général de la Confédération Dignité, un syndicat affilié à la Confédération syndicale internationale (CSI). Il a été arrêté sans inculpation le 26 avril chez lui, à Abidjan, par des membres des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), qui ont perquisitionné et mis son domicile à sac… Amnesty International a reçu des informations crédibles indiquant que cet homme a été soumis à des actes de torture, en particulier dans les jours qui ont suivi son arrestation, et qu’il serait en mauvaise santé. L’organisation a appris que, une nuit, celui-ci avait été emmené au cimetière de Yopougon et attaché. Des agents des forces de sécurité ont alors commencé à faire feu autour de lui pour lui faire croire qu’ils allaient le tuer. Une autre fois, il a été frappé au dos à maintes reprises avec le plat de la lame d’une machette. La douleur était si intense qu’il ne pouvait même plus s’asseoir», a relevé Amnesty International dans son rapport d’urgence sur le cas Mahan Gahé, en juin 2011. La Confédération syndicale internationale (CSI) regroupant plus de 175 millions de syndiqués à travers le monde, avait fait du cas de Mahan Gahé, une urgence, mobilisant toutes les structures syndicales africaines et internationales. L’état de santé de Mahan Gahé nécessite une mobilisation des centrales syndicales et des démocrates dans leur ensemble. Parce ce dernier fait les frais d’une injustice sans précédent. Tout comme lui, plusieurs autres détenus, à un degré certainement moindre, ressentent à ce jour les séquelles des actes de tortures subis. Frank Toti
Posted on: Mon, 16 Sep 2013 15:43:18 +0000

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