Des opportunistes en tous genres, des personnages peu - TopicsExpress



          

Des opportunistes en tous genres, des personnages peu recommandables, les milieux trabendistes se mobilisent de façon indécente pour défendre l’indéfendable : un 4e mandat pour Abdelaziz Bouteflika ou une révision de la Constitution qui lui permettrait de prolonger l’actuel de deux ans. Incroyable mais vrai : voilà un homme totalement impotent, incapable de parler et de marcher, et rien ne dit qu’il pourra le faire un jour, ne disposant pas de toutes ses facultés intellectuelles, qui est proposé pour continuer à diriger l’Algérie, même sur une chaise roulante. Qu’est-ce qui justifie un tel acharnement à le maintenir au pouvoir ? Son bilan ? Il est des plus catastrophiques. Il a entraîné l’Algérie dans un gouffre dont elle n’est pas prête d’en sortir, alors qu’elle a tous les moyens, toutes les potentialités d’être leader parmi les pays émergents. L’Etat de droit ? Il a piétiné la Constitution, violé toutes les institutions, transformé le Sénat et l’APN en chambres d’indigènes faites uniquement pour applaudir, comme au temps de la tristement célèbre 2e Chambre de l’époque coloniale. Les libertés ? Tous les partis politiques ont été affaiblis et laminés, l’audiovisuel est sous le contrôle total du pouvoir et la presse écrite a été atomisée. «Nous avons échoué», avait reconnu Abdelaziz Bouteflika à la veille de son 3e mandat, acquis en toute illégalité. Alors pourquoi s’accroche-t-il au pouvoir et pourquoi des milieux infréquentables veulent-ils qu’il rempile ? Ahmed Ouyahia, alors Premier ministre et secrétaire général du RND, avait déclaré, en juin 2012, que «l’argent commande en Algérie, il commence à gouverner et à devenir un argent mafieux». C’est incontestablement dans ces propos que se trouve l’explication de l’acharnement de certains individus à le voir à vie à El Mouradia. La composante humaine de ses comités de soutien en dit long sur la moralité des gens qui l’entourent, à l’image de son frère Saïd, que personne ne peut considérer comme un parangon de vertu. Lui Président, c’est l’assurance que la rapine se poursuivra et se développera. Alors que des monarques et même le pape démissionnent, Bouteflika veut mourir sur son trône. Peu importe si l’Algérie en subit les effets négatifs et qu’elle disparaisse même de la carte. Cela ne le concerne pas… s’il ne travaille pas pour. Quand on voit avec lui un Amar Saadani, on comprend pourquoi l’Algérie est tombée si bas. Mais ce n’est pas son souci.
Posted on: Sat, 21 Sep 2013 20:58:48 +0000

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