Description Samedi le 7 Décembre, 18h00, LAlizé (900 Ontario - TopicsExpress



          

Description Samedi le 7 Décembre, 18h00, LAlizé (900 Ontario est) Contribution suggérée 5$-10$ (personne ne sera refusé pour manque dargent.) Largent amassé sera donné au collectif Wâbak et au fond de défense juridique des warriors Mikmaq Première du film : Quel Plan Pour le Nord ?, Documentaire Semences (description plus bas) documentairesemences.blogspot.ca/2013/10/quel-plan-pour-le-nord.html suivie dun cabaret anticolonialiste avec des prestations musicales mettant en vedette : Test Their Logik, Toronto : testtheirlogik/ Warrior Minded, Iqaluit & Montréal : https://facebook/warriormindedmtl et plus encore... Tables de presse danarchistes anticolonialistes (avec entre autres les fameux t-shirts de Gord Hill, de la nation Kwakwakawakw), de Médias Libres, de la Coop média de Montréal... Les bénéfices de cette soirée iront au collectif Wâbak et aux Warriors Mikmaq Quel Plan Pour le Nord : Cest dans le but dentendre des témoignages sur la perception du Plan Nord et, plus globalement, des projets de développement industriel, de leurs enjeux et des différentes façons de sy opposer, que nous nous sommes proposé de visiter quelques unes des communautés directement touchées. Cette bande-annonce est composée dextraits dentrevues réalisées avec des membres des communautés innues de Mashteuiatsh, de Pessamit, de Nutashquan, de Mani-Utenam, de Uashat, de Matimekush, de la communauté Naskapi de Kawawachikamach, puis des personnes habitant le Lac-Saint-Jean et la Côte-Nord rencontrées sur la route. Nous travaillons présentement sur la Semence, que vous pourrez regarder sur le blogue sous peu. Quand Mme Marois dit : «Je vais répéter que nous continuons dappuyer le Plan Nord dans la perspective du respect du développement durable et de la consultation des Premières Nations», elle soulève les contradictions inhérentes aux finalités --« officielle », celle du développement, et « officieuse », celle du contrôle du territoire-- dudit Plan. Elle nous rappelle dabord limpossibilité de rendre le développement capitaliste « durable », et ensuite la fausse bonne-foi à légard des intérêts des Premières Nations dont se vantent les gouvernements. Les « consultations et accommodements » des Autochtones lors de projets de développement ne naissent pas dun désir de respect et de collaboration de la part de lÉtat --ni de celui de remise en question des autres Plans dusurpation du territoire qui ont eut lieu dans le passé-- mais plutôt dune obligation découlant de droits constitutionnels qui ont tardé à se définir --en partie-dans un droit qui nait de principes coloniaux et qui ne fait que réaffirmer, sous des formes distinctes, la souveraineté de la couronne sur le territoire. Lorsquil est question de la « participation » des Premières Nations dans le Plan Nord, deux éléments fondamentaux doivent être mentionnés. Premièrement, les mécanismes de « consultation » auxquels doivent se plier les gouvernements lorsquils planifient des projets de développement sur des territoires ancestraux ne permettent pas aux « consultés » de refuser quelconque projet, ni de remettre en question le mode de développement imposé. Deuxièmement, lorsque le gouvernement annonce aux citoyens quil a « consulté » les communautés concernées, il se réfère aux dirigeantEs de structures politiques imposées par la loi sur les indiens (les conseils de bande) ; des structures qui ne leur octroient pas de pouvoir décisionnel réel, puisquelles sont, jusquà ce jour, sous la tutelle du gouvernement fédéral. Si quelques dirigeants de conseils de bande ont effectivement collaboré avec le gouvernement dans le cadre du Plan Nord et dautres ont directement signé des ententes avec des entreprises privées, quel était le rapport de force, et peut-on dire que les communautés ont été consultées ? Quen est-il des membres des communautés, des utilisateurs et utilisatrices, gardiens et gardiennes des territoires ancestraux ? Ces personnes ne sont dans la plupart des cas pas consultées, ni même informées de ce qui se produit réellement sur les terres ancestrales. Plusieurs dentre elles prennent connaissance des projets lorsquils sont déjà amorcés, parfois à même leur territoire de chasse. Les personnes les plus concernées sont bien souvent les moins écoutées, et cest dans ces conditions, afin se faire entendre, quelles entreprennent des mesures politiques concrètes, telles que des marches et des blocages routiers. Tant de manifestations nous rappellent que les efforts continuels dassimilation et dextinction des cultures des premiers occupants de ce territoire, bien quayant fait des ravages, nont pas su éradiquer les traditions millénaires, lidentité et les aspirations légitimes dautodétermination des Premières Nations. documentairesemences.blogspot/
Posted on: Thu, 28 Nov 2013 21:10:38 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015