Deux petits nouveaux, spécialisés jusqu’à maintenant dans le - TopicsExpress



          

Deux petits nouveaux, spécialisés jusqu’à maintenant dans le tourisme et l’exotisme pas trop chers redoublent d’imagination pour attirer des résidents de l’Europe du nord épuisés pas l’impôt et la crise. Ces nouveaux pauvres que sont les victimes de la crise, ou plutôt des impôts qu’il faut prélever pour soigner les blessures de la crise, n’ont qu’une solution : se protéger et se mettre à l’abri comme les vrais riches. Le Maroc et le Portugal ont très bien compris ce qu’ils pouvaient tirer de ce nouveau marché. Du coup, ils développent tous les deux de vraies campagnes pour attirer ces touristes fiscaux. Ils veulent seulement préserver de quoi vivre jusqu’à la fin de leurs jours. Ils ont travaillé toute leur vie active comme commerçants, salariés, cadres moyens ou supérieurs, ou fonctionnaires. Ils n’ont eu ni bonus, ni stock-options. Ils n’ont touché quun salaire. Le fait nouveau depuis un an, c’est que ces contribuables modestes, qui ne sont en général pas soumis à l’ISF, sont touchés sévèrement par la hausse des impôts directs (IRPP, impôts locaux). Ils ont en moyenne 60 ans, et pour la plupart ils sont à la retraite. N’ayant plus d’enfants à charge, ils découvrent que l’impôt sur le revenu sans le bénéfice d’un quotient familial commence à peser lourd. Ils sont aujourd’hui la cible privilégiée de pays comme le Maroc ou le Portugal… qui veulent les séduire. Ces deux pays arrivent en tête du hit parade des pays choisis pour l’exil fiscal. Ils ont des caractéristiques communes : un climat plutôt agréable, du soleil presque toute l’année, des moyens de transport, des infrastructures et des services de santé de qualité, les liaisons aériennes avec l’Europe du nord y sont nombreuses, courtes et pas trop chères, la main d’œuvre de qualité, ce qui met les services à la portée de tout le monde, et un immobilier dont les prix se sont effondrés avec la crise (plus de 50% de baisse en moyenne sur limmobilier au Maroc et au Portugal). Ces deux pays offrent désormais une exonération quasi totale de l’impôt sur les revenus transférés dans le pays. Mais si l’exilé fiscal ne paie pas d’impôts, il peut conserver le bénéfice de la Sécurité sociale française. En fait, le contribuable paie dans l’un et l’autre des pays, une taxe forfaitaire de 5% environ, ce qui est dérisoire. Le ministre de l’Economie marocain explique : Un couple de fonctionnaires français à la retraite qui touche 4 000 euros par mois, paiera en France 8 000 euros d’impôts directs (IRPP, CSG, Impôts locaux). Avec un capital de 120 000 euros, (le prix d’une chambre de bonne à Paris) alors quil trouvera très facilement un appartement de 3-4 pièces confortable à Agadir ou à Marrakech. Avec les économies d’impôts et de chauffage (2000 euros par an), il peut créer deux ou trois emplois de service à domicile, une femme de ménage et un chauffeur. Une vie de château ! Enfin pouvoir profiter de sa retraite .
Posted on: Sat, 02 Nov 2013 09:01:14 +0000

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