Dhi Thadart : à propos du 6em billet. Après la publication du - TopicsExpress



          

Dhi Thadart : à propos du 6em billet. Après la publication du billet 6, deux amis : « Koukou Amel et Amar Ath Vlaïd » m’ont fait part de deux précisions complémentaires et judicieuses. Le premier m’indique que Larkeche Moh Idhir était également appelé Moh Idhir « Oukadaar ». C’est effectivement vrai. Je me suis volontairement abstenu, censuré, à tord sans doute, de le dire. Il s’agit d’un sobriquet qu’on lui avait attribué et qu’il n’appréciait guère. Quand il captait cette appellation même prononcée en douce, il était furieux, il considérait cela péjoratif voire insultant. Celui qui avait le toupet de l’appeler ainsi avait intérêt à se sauver et vite, surtout quand c’était nous, les enfants. « Sauve-toi sinon il va t’écrabouiller », allusion à ses grosses pattes : » Ar’oulle nagh akymhak », qu’on disait. Ce sobriquet corrobore pour une part ce que j’écrivais. En effet, « Akadaar » veut dire casser, briser, fendre, broyer. Donc « Oukadaar », c’est celui qui casse, brise etc. Pourquoi l’a-t-on surnommé ainsi ? Je pense à cause de ses combats sans merci, dans sa carrière, contre les blocs de pierres et dont fatalement il sortait toujours vainqueur. Quand à Amar Ath Vlaïd, il m’indique que le lieu « Amalou », lieu où précisément se trouvaient les carrières de pierre, on l’appelait également : « Agni Bouzal », en gros le « mont de fer ». Bien que je n’aie pas souvenir de cela, C’est sans doute à cause des filons de pierre de haute qualité, du granit, extrait-là et assimilé à du fer à cause sa résistance. Quant au terme « Amalou », nord c’est, je pense, parce que le terrain est orienté nord-ouest et donc ne reçoit les premiers rayons du soleil que tard dans l’après-midi, contrairement à « Ath-El-Hadj, situés en face et que le soleil baigne, réchauffe voire « grille », selon les saisons, du matin jusqu’au soir. C’est cette orientation qui fait de « Amalou » le Jardin d’Eden. Fraicheur et autres bienfaits de la nature permettent à tout de pousser et de se développer à foison à Amalou : potagers, arbres fruitiers : orangers, vigne, pommiers, poiriers, amandiers, cerisiers, nèfles et autres. D’ailleurs, tous les puits qui fournissent une eau des plus fraîches, pour ne pas dire glacée pour le bien de tous : humains, végétation et surtout les passants qui ont recours à la jarre de Lala « Ouizna », sont situés dans ce périmètre. A ma connaissance il y en avait au moins quatre. Enfin, il faut rappeler que l’on intègre, dans l’usage commun, aux noms des propriétaires des lieux le terme de « Amalou ». Ahmed Oumalou, Moh-Idhir Oumalou etc. Il était important de rappeler ces données. Merci Amar et merci Amel. A bientôt pour le 7em billet.
Posted on: Tue, 09 Jul 2013 10:17:05 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015