Décidément, la roue ne tourne plus en faveur de celui qui - TopicsExpress



          

Décidément, la roue ne tourne plus en faveur de celui qui s’était toujours fait passer pour le nombril de la terre. Paul Kagame, car c’est de lui qu’il s’agit, n’a plus le vent en poupe, bien au contraire. C’est cela le cours de l’histoire, surtout lorsqu’on sait que la terre s’est dérobée sous les pieds de l’homme fort de Kigali. Dans une sorte de revers de médaille, Paul Kagame est rentré dans ses petits souliers au point que tout le monde, même ceux qui étaient jusque-là ses parrains invétérés, le regarde désormais d’en bas. Les Etats-Unis aux premières loges, c’est une autre histoire qui est en train de s’écrire dans la région des Grands Lacs. Et cela, sur fond d’une nouvelle donne. Effectivement, il fallait bien s’attendre à ce grand changement que d’aucuns qualifient de tsunami. Un tsunami qui a l’avantage d’avoir remis les choses à leur place. Dorénavant, ce n’est plus au coin de la visière étriquée de Paul Kagame qu’il faudra décrypter et lire les signes des temps. Considéré pendant longtemps comme « l’enfant chéri » de l’Administration américaine, Paul Kagame donnait l’air de quelqu’un à qui on obéissait comme au doigt et à l’œil. Non seulement qu’il passait pour quelqu’un qui était dans les grâces de cette même administration, mais il se faisait un vilain plaisir à déstabiliser l’Est de la RDC dont il pillait impunément les ressources minières. Tout cela n’appartient plus qu’à un passé révolu. La question consiste maintenant à construire, pour la région des Grands Lacs, un autre type de gentleman agreement où les règles ne seront plus formatées comme c’est le cas, avec un Paul Kagame qui n’a pour service que de participer aux pillages de fabuleuses richesses de la RDC. En même temps qu’il faudra contraindre Kagame – c’est cela qui doit être fait, sans aucune autre forme de procès – à mettre fin à la déstabilisation de la RDC, de la même manière aussi qu’il faudra travailler pour que la paix retrouve ses droits de cité dans la partie, jusque-là, trouble du Nord et du Sud-Kivu, et de la Province Orientale, théâtre d’un drame humanitaire innommable. La restauration de la paix et de la stabilité en RDC passe d’abord par une réelle volonté politique de la part des pays comme les Etats-Unis d’Amérique d’abord et ensuite, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne qui sont censés avoir entre leurs mains les manettes nécessaires pour faire changer les choses au niveau des Nations unies. D’ailleurs, si les Américains décident aujourd’hui de faire revenir la paix et la stabilité en RDC, il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’il en serait ainsi. Toutes les conditions seraient donc réunies pour que ce nouveau climat puisse s’installer dans la région des Grands Lacs, ouvrant ainsi la voie à de meilleures perspectives pour un ensemble de pays pourvus d’immenses potentialités. Comme le problème a toujours été Kigali et qu’on s’attelle à faire en sorte qu’il n’en constitue plus un, la voie royale semble toute tracée pour que cette nouvelle donne s’impose dans la région des Grands Lacs. Le travail du Conseil de sécurité ne peut qu’aller dans ce sens.
Posted on: Fri, 26 Jul 2013 07:24:17 +0000

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