Défaillance aux préparatifs électoraux Omer Beriziky - TopicsExpress



          

Défaillance aux préparatifs électoraux Omer Beriziky irresponsable vendredi 18 octobre 2013 Une semaine avant la date fixée pour tenir le premier tour du scrutin présidentiel, les élections sont menacées. Bien que trop tardif, l’exécutif commence à se rendre compte des énormes lacunes sur les préparatifs. Un coup se prépare en haut lieu pour secouer le processus en cours. L’entière responsabilité du gouvernement, et de son chef, Omer Beriziky, est remise en jeu après la déclaration du conseil hier. Entre Mahazoarivo et Ambohitsorohitra, l’appréciation de l’avancée des élections est séparée par un énorme fossé. Dans l’état actuel des choses, Mahazoarivo y voit rose. On a l’impression que pour Mahazoarivo, tout marche à merveille pour les préparatifs d’élections crédibles, transparentes et libres. Omer Beriziky, ne s’inquiète d’aucune chose car pour lui, tout fonctionne comme il se doit. A Ambohitsorohitra, à travers la résolution du dernier Conseil des ministres, on tire la sonnette d’alarme, contrairement au Conseil du gouvernement qui s’est passé juste quelques heures avant. Quoique l’entourage d’Andry Rajoelina soit tenté de faire capoter le processus en cours, le Conseil des ministres auquel a participé l’ancien DJ, disait une partie de vérité de ce qui se passe réellement à propos des préparatifs électoraux. Seulement, il veut en faire usage à ce constat comme un prétexte pour régler ses comptes à ses adversaires politiques. Beaucoup d’électeurs risquent de pas avoir leur carte électorale le jour du scrutin car, selon le Conseil des ministres, elles ne pourront pas être distribuées jusqu’au 25 octobre. Comme beaucoup d’électeurs ne savent pas non plus ce qu’un bulletin unique et comment le manipuler lors du vote. Une « carence flagrante » en cette matière est constatée en Conseil des ministres. Des autorités politiques candidates aux prochaines législatives s’accrochent à leur chaise respective actuellement alors qu’il leur est imposé par la feuille de route de démissionner dès la publication de la liste officielle des candidats députés. Entre autres, le Conseil des ministres a cité ces irrégularités flagrantes sur les préparatifs électoraux et qui risquent de porter atteinte à la crédibilité et à la transparence des prochaines élections. Mais à qui est la faute alors ? La Commission électorale spéciale d’Atallah Béatrice est pointée du doigt par le Conseil des ministres. Toutes ces activités électorales sont liées à l’intervention de cette commission. Mais, là-dessus, la responsabilité du gouvernement dirigé par Omer Beriziky est aussi remise en question. Si des ministres s’obstinent ainsi à faire des propagandes pour tel ou tel candidat, ou que certaines autorités politiques refusent de démissionner alors qu’elles sont candidat aux législatives comme il est mentionné dans la feuille de route, c’est qu’Omer Beriziky fuit ses responsabilités. D’après la feuille de route qu’Omer Beriziky a soutenue comme son seul patron, « le président, le gouvernement, les chefs d’institutions et l’ensemble de l’administration de la transition doivent rester neutres dans la période de transition, en particulier dans le processus électoral ». En d’autres termes, les ministres ne doivent pas prendre partie, ou faire de la propagande, pendant la période transitoire. Mais le chef de gouvernement qui revendique sa filiation à la feuille de route ne prend pas ses responsabilités face aux dérives de ses ministres qui transgressent la loi en vigueur. Il laisse ces « hors-la-loi » abuser de leurs prérogatives de puissance publique à des fins électorales. Mais il n’y a pas que les ministres qui profitent de ces campagnes électorales pour s’afficher avec des candidats. Alors si actuellement, les « carences » sont observées au niveau des préparatifs, le gouvernement y a sa part de responsabilité en vertu de la feuille de route. Selon ce document de sortie de crise, le gouvernement de la Transition sera chargé de la mise en place des conditions nécessaires pour des élections crédibles, justes et transparentes en coopération avec la Communauté internationale. Et si le Conseil des ministres a constaté les manquements, c’est que le gouvernement, et en particulier Omer Beriziky, a failli à sa mission. Le gouvernement n’a pas contribué à la mise en place des conditions nécessaires pour la crédibilité des élections. Ce résultat est quand même prévisible vu l’attitude d’Omer Beriziky. Récemment, alors que le pays en pleine campagne électorale, le Premier ministre a jugé opportun de quitter le pays pour signer une convention sur le… mercure au Japon. Alors qu’au moment de son absence, le manquement aux préparatifs est aussi bien réel que lanation.mg/article.php?id=7188
Posted on: Fri, 18 Oct 2013 14:28:56 +0000

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