Détecter le cancer du sein dans une goutte de sang. Une - TopicsExpress



          

Détecter le cancer du sein dans une goutte de sang. Une micropuce pour dépister le cancer est l’une des nombreuses innovations financées par les subventions de recherche de la Société canadienne du cancer. Une équipe de chercheurs de Montréal a reçu 190 000 $ de la Société canadienne du cancer pour fabriquer une micropuce capable de détecter le cancer du sein dans une goutte de sang. Cet outil innovant pourrait révolutionner le dépistage en complétant la mammographie, voire même, à long terme, la remplacer. Les cellules cancéreuses se comportent différemment des cellules normales, si bien que les protéines qu’elles produisent sont très différentes. Certaines de ces protéines se retrouvent dans le sang, d’où l’espoir d’avoir un jour un test sanguin de dépistage efficace. Jusque-là, la technologie n’était pas à la hauteur du défi. « Quand la tumeur est petite, ces protéines sont très diluées dans le sang, explique le Dr David Juncker, à la tête du projet. Il faut un outil extrêmement sensible pour pouvoir repérer tôt un cancer du sein dans le sang. » L’équipe de recherche de l’Université McGill a créé une puce qui permet de détecter simultanément des centaines de protéines. Avec l’aide de collègues américains, ils vont la rendre si sensible qu’une unique protéine sur la puce pourra être repérée. Grâce à ce nouvel outil, l’équipe veut établir quelle combinaison de protéines serait la meilleure preuve de la présence d’un cancer de sein. Pour cela, ils vont chercher à détecter une centaine de protéines candidates dans le sang de 200 femmes atteintes d’un cancer du sein et de 50 femmes en santé. Grâce à des statistiques pointues, ils sélectionneront une dizaine de protéines dont la combinaison prédit avec le plus de précision un cancer du sein. Ils pourront alors fabriquer une biopuce sur mesure pour détecter cette combinaison. Peu coûteux, facile à utiliser dans un cabinet médical, un tel outil serait précieux pour compléter, voire peut-être un jour remplacer la mammographie. Il pourrait permettre par exemple de détecter précocement les tumeurs des femmes dont les seins sont denses, pour lesquelles la mammographie fonctionne moins bien. Le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes; une femme sur neuf en sera atteinte au cours de sa vie. La détection précoce de cette maladie est décisive pour sauver le plus de vies possible. Car, uniquement l’an dernier, environ 5100 femmes au Canada et 1350 au Québec sont malheureusement mortes d’un cancer du sein. Photo : Détecter le cancer du sein dans une goutte de sang. Une micropuce pour dépister le cancer est l’une des nombreuses innovations financées par les subventions de recherche de la Société canadienne du cancer. Une équipe de chercheurs de Montréal a reçu 190 000 $ de la Société canadienne du cancer pour fabriquer une micropuce capable de détecter le cancer du sein dans une goutte de sang. Cet outil innovant pourrait révolutionner le dépistage en complétant la mammographie, voire même, à long terme, la remplacer. Les cellules cancéreuses se comportent différemment des cellules normales, si bien que les protéines qu’elles produisent sont très différentes. Certaines de ces protéines se retrouvent dans le sang, d’où l’espoir d’avoir un jour un test sanguin de dépistage efficace. Jusque-là, la technologie n’était pas à la hauteur du défi. « Quand la tumeur est petite, ces protéines sont très diluées dans le sang, explique le Dr David Juncker, à la tête du projet. Il faut un outil extrêmement sensible pour pouvoir repérer tôt un cancer du sein dans le sang. » L’équipe de recherche de l’Université McGill a créé une puce qui permet de détecter simultanément des centaines de protéines. Avec l’aide de collègues américains, ils vont la rendre si sensible qu’une unique protéine sur la puce pourra être repérée. Grâce à ce nouvel outil, l’équipe veut établir quelle combinaison de protéines serait la meilleure preuve de la présence d’un cancer de sein. Pour cela, ils vont chercher à détecter une centaine de protéines candidates dans le sang de 200 femmes atteintes d’un cancer du sein et de 50 femmes en santé. Grâce à des statistiques pointues, ils sélectionneront une dizaine de protéines dont la combinaison prédit avec le plus de précision un cancer du sein. Ils pourront alors fabriquer une biopuce sur mesure pour détecter cette combinaison. Peu coûteux, facile à utiliser dans un cabinet médical, un tel outil serait précieux pour compléter, voire peut-être un jour remplacer la mammographie. Il pourrait permettre par exemple de détecter précocement les tumeurs des femmes dont les seins sont denses, pour lesquelles la mammographie fonctionne moins bien. Le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes; une femme sur neuf en sera atteinte au cours de sa vie. La détection précoce de cette maladie est décisive pour sauver le plus de vies possible. Car, uniquement l’an dernier, environ 5100 femmes au Canada et 1350 au Québec sont malheureusement mortes d’un cancer du sein.
Posted on: Sat, 31 Aug 2013 20:24:34 +0000

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