EN DEMI-TEINTE J’aimerais dessiner mes rêves, quitte à ne pas dormir. J’aimerais retrouver ton corps, être peintre Et faire des aquarelles avec le paysage de ta peau. Sable fin, odeurs iodées à demi-lune, En demi-teinte sentir la brume, éparse, Que les vagues qui roulent sur une plage perdue, M’amènent avec la nuit quelques effluves de ton corps nu. Ton corps, obsession de mes rêves, Sentir le velouté de ta peau sur le bout de mes lèvres, Fébriles, et sur le bout de mes doigts Qui te caressent sans fin, Jusqu’à confondre le grain de ta peau avec les grains de sable, Et là, je t’embraserais, longuement, Pour apaiser ta peau en émoi, Et je parcourrais ton corps avec ma langue Pour savourer chaque pore de ton épiderme, Et pour confondre encore ta peau avec le sable fin. Respirer profondément, puis des grands soupirs, Plonger dans ton corps et t’entendre rugir de plaisir, Jusqu’à fondre nos âmes dans l’amour le plus pur. Oh ! comme j’aimerais que tu viennes… En muse, poser pour mes rêves en délire, Je ferais des aquarelles avec le paysage de ta peau, Je te sublimerais de caresses avec mes mots, Et avec émoi, je te prendrais dans les bras, A demi-lune, en demi-teinte, Pour faire de toiles en pastel Que mes rêves ne terniraient jamais. José Pérez Jaime
Posted on: Thu, 05 Sep 2013 06:44:23 +0000
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