Editorial Dans le temps Écrit par Les nouvelles: Andry Rabeson Vendredi, 23 Août 2013 Loin d’un baroud d’honneur, la Cour électorale spéciale remet vraiment les pendules à l’heure. Sitôt restructurée, cette entité offre un nouveau souffle au processus électoral. Maintenant on peut réellement dire que sa décision est irrévocable. 33 candidats éligibles sans Lalao Ravalomanana, Andry Rajoelina et Didier Ratsiraka, la machine au point mort d’avant et qui a même failli faire marche arrière, entame ainsi sa vraie vitesse pour aller vers l’organisation des élections. Avec quatre années de crise et des mois de bras de fer politique au sujet de l’application de la feuille de route d’un côté et de la décision de la CES de l’autre, le moment est venu d’élire le nouveau président de la Réplique de Madagascar. Malgré donc le retard encaissé et les menaces de sanctions, tout est encore possible pour tirer une bonne fois pour toutes le rideau sur la crise. La Cenit l’a toujours expliqué aux conditionnels que si la situation politique s’améliore, Madagascar sera encore dans le temps pour organiser une élection cette année. D’ailleurs, elle vient d’annoncer officiellement les nouvelles échéances de la présidentielle. Et pour cette fois, les conditions sont réunies pour se rendre aux urnes le 25 octobre. D’autant plus que les bailleurs de fonds n’ont jamais mis en cause la Cenit qui, depuis sa création, a bien accompli sa mission en tant qu’organe indépendant chargé de préparer le côté technique des scrutins. Sous cet angle, la Sadc, l’Union africaine et européenne, sans oublier l’Organisation internationale de la francophonie accompagneront également le pays pour que cette élection soit transparente et démocratique. Les reconnaissances internationales coulent de source. C’est un point important pour un pays pauvre comme Madagascar. Le compte à rebours a déjà commencé et mieux vaut tard que jamais. Qu’importe s’il y a cas de force majeur car le temps est également venu de tirer un trait sur le régime de Transition. Les élections ne sont plus reportées aux calendes grecques, elles attendent les électeurs le moment venu. A part quelques partis qui font de la résistance, la majorité ainsi que la communauté internationale se rangent du côté de la CES et encouragent la Cenit. Et gare à ceux qui envisagent de compromettre la nouvelle démarche car les sanctions ciblées planent encore comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête de quelques uns. newsmada/index.php/editorial/23429-dans-le-temps
Posted on: Fri, 23 Aug 2013 10:32:33 +0000
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