[...] En exagérant la qualité des amis, on surestime la nature des ennemis. A la naissance, nous ne connaissons personne et personne ne nous connaît. Or, malgré notre volonté commune dêtre heureux et de rejeter la souffrance, certains visages vous plaisent, et vous pensez : < Voici mes amis > ; alors que dautres vous déplaisent, et vous décidez : < Voici mes ennemis. > Vous leur attribuez une identité et un diminutif. Les premiers finissent par motiver votre désir, alors que les autres attirent votre haine. Quel intérêt peut-on attacher à cela ? Aucun. Il est ennuyeux quune trop grande énergie soit dépensée pour se soucier de problèmes aussi peu profonds que les affaires superficielles de notre quotidien. Le spirituel sefface devant des considérations dérisoires. Dès que vous êtes tourné vers les inanités de la vie, les émotions perturbatrices augmentent et suscitent, à leur tour, une recrudescence dactes négatifs. Ces actions contreproductives conduisent indubitablement vers les problèmes et créent un environnement des plus inconfortables pour vous et votre entourage. Vous accumulez de plus en plus dobjets matériels à tel point que les futilités semblent être au coeur de votre existence, cultivant du désir pour les amis et de la haine pour les ennemis, tout en essayant de trouver les moyens pour agir sur les émotions perturbatrices [...] Dalai Lama Penser aux autres, la voie du bonheur
Posted on: Tue, 03 Dec 2013 08:55:11 +0000
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