Encore un exploit de fery mpagala-bola Détournement de deniers - TopicsExpress



          

Encore un exploit de fery mpagala-bola Détournement de deniers publics : Révélations du DGT De nombreuses personnalités ont assisté à l’atelier organisé par la Direction Générale du Trésor Public au Carlton Hôtel. Le DG du Trésor n’a pas mâché ses mots à cette occasion. Orlando Robimanana, Directeur Général du Trésor public n’y est pas allé par 4 chemins pour étaler les maux qui minent notre pays. Il a enchaîné révélations sur révélations, dans son intervention d’hier à l’issue de la session des rencontres économiques, initiées par le Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) à l’hôtel Carlton d’Anosy. Trois pratiques malsaines, entre autres, ont été évoquées par le DGT à cette occasion. La première concerne la finance publique. D’après Orlando Robimanana, des lacunes ont été constatées au niveau du système de contrôle des comptes de dépôt et c’est là que les gaspillages et les dilapidations surgissent. « Le Trésor public fonctionne comme une banque, sans suffisamment de procédures rigoureuses avec une facilité de retrait. Le pouvoir public n’a aucun contrôle ni sur les motifs d’utilisation, ni sur la destination, ni des pièces justificatives», a indiqué le DGT. « Le principal bénéficiaire peut utiliser ces comptes et effectuer des décaissements sans contrôle préalable des différents organes de contrôle, ni de contrôle de régularité du Trésor public. On tient à dénoncer un système qui nous a fait perdre beaucoup d’argent depuis longtemps. Le montant décaissé s’élève entre 45 à 55 milliards d’Ariary, ce qui correspond à la bagatelle de 600 milliards d’Ariary par an », a révélé notre responsable. Le DGT a également fait état d’autres mesures pour lesquelles l’Etat est habitué à fonctionner avec des mesures dérogatoires. C’est une règle d’or, une obligation pour tous les organismes publics, que ce soit les établissements publics ou les collectivités, de déposer leurs fonds dans les caisses du Trésor public au lieu d’ouvrir des comptes bancaires, parce que ce sont des fonds publics. « Vous imaginez ce qui se passe lorsque ces gens-là utilisent des fonds publics dans des comptes bancaires ? Nous avons la preuve, après avoir effectué des audits sur ces comptes en banque, que 80% des détournements qui ont eu lieu, constatés et rapportés dans les médias se sont produits dans des comptes bancaires de ces établissements publics » , poursuit le DGT. Orlando Robimanana a évoqué le phénomène de surfacturation. « Les prix affichés dans les marchés publics sont d’au moins de 200 à plus de 1000% plus élevés que les prix normaux sur les marchés. Récemment j’ai effectué une visite de travail dans une région, j’ai trouvé de l’huile lubrifiant pour voiture vendue à 170 000 Ar le litre, or, le prix normal est de 150 000 Ar le bidon de 5L, c’est 1000% plus cher ! », s’est-il insurgé pour illustrer ses dires. « Ce n’est pas un cas isolé, les risques sont d’autant plus élevés dans les comptes de dépôt », a-t-il mis en garde. Toujours dans le cadre de ces pratiques qu’il qualifie d’immorales, le DGT a parlé de facture fictive, avec quelques chiffres révélateurs à l’appui. « Pour les CCAL utilisés par les établissements publics, on a constaté que l’administration a dépensé 70 milliards d’ariary par an de 2009 à 2012, contre 42 milliards avant 2008, c’est un chiffre exorbitant. Or, auparavant, en une année, nous avions constaté que 28 milliards d’ariary suffisaient amplement ». Orlando Robimanana estime, par conséquent, qu’il y a anomalies dans ces consommations. « Avec ce chiffre-à et au prix actuel du gasoil, ça pourrait correspondre à 25 600 000 litres de gasoil, et si vous utilisez un véhicule qui fait 20 litres/100km, l’administration aurait pu faire 128 000 000 de kilomètres. Faites le calcul vous-même étant donné que nous disposons de 33 ministères… » a-t-il conclu. L.R Exploitation minière : les populations locales paient le prix fort Mercredi, 06 Novembre 2013 05:45 Qit Madagascar Minerals (QMMSA) a commencé à extraire et produire l’ilménite et le zircon depuis mai 2009 à Mandena, une localité près de Fort-Dauphin. Toliara Sands (TS) compte extraire et produire ces minerais dans le courant du second semestre de 2014. A cause de ces projets, des milliers de personnes dont 1.000 dans les environs de Mandena et 2.000 à Ranobe, sont les victimes directes de ces projets en étant contraintes de quitter les lieux… avec les conséquences sociales et économiques qui en découlent. Pour Fort-Dauphin, les impacts de la mine sont nombreux. On a constaté une flambée des prix à tous niveaux et cela s’avère particulièrement spectaculaire dans les domaines du foncier et de limmobilier. Pour Mandena, ce n’est pas à proprement parler un village mais seulement un endroit où la population environnante y va pour les activités de subsistance comme l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’artisanat et l’exploitation des ressources de la forêt. On y rencontre la culture de riz, de manioc, de maïs et de patates douces. Aussi, certains éleveurs de zébus y font paître leurs troupeaux. La forêt qui se trouve très proche de la zone d’extraction renferme des plantes médicinales dont les villageois exploitent les propriétés curatives. Sans parler des pêcheurs qui s’approvisionnent régulièrement en crevettes, langoustes, divers poissons dans les lacs, des femmes qui cueillent les joncs pour fabriquer des objets artisanaux, un complément important de revenus. Ranobe quant à lui est situé à 30km de Toliara. C’est un village qui est réputé pour ses produits de la mer. L’agriculture et la pêche en mer y sont les principales sources de subsistance et de revenus de la population. Ces deux exemples ne font qu’illustrer les dérangements, les conséquences néfastes des exploitations minières que les communautés qui se retrouvent sur place vivent. Pourtant, la population n’a nulle endroit où aller. NIR Secteur pétrolier : Exxon Mobil annonce la reprise de ses activités à Madagascar Le géant pétrolier américain Exxon Mobil a annoncé le 06 novembre dernier reprendre ses activités à Madagascar, après avoir reçu trois licences d’extension de ses activités signé le 17 Juillet 2013 par les autorités malgaches. Faut-il rappeler que les travaux d’exploration menés par la firme sont suspendus depuis 2009 ? Selon le communiqué de cette filiale siégeant au Texas, et relayé par la presse internationale, les extensions de ses licences ont été signées par le Président de la Transition Andry Rajoelina. Selon les explications apportées par Daniela Randriafeno, ministre des Mines, le décret d’extension de la licence d’exploration et d’exploitation pétrolières, prononcé en faveur de la firme, relève des prérogatives du Président de la Transition. Par ailleurs, la ministre a souligné que la société Exxon Mobil n’a pas encore bouclé ses travaux à Madagascar et qu’il serait normal que ses licences soient prolongées. En ce qui concerne cette reprise des activités d’exploration de la société américaine Exxon Mobil, trois sites importants seront de nouveau explorés à savoir ceux d’Ampasindava, de Mahajanga et du Cap Saint-André. Ces explorations se feront en haute mer c’est-à-dire les licences sont destinées à des activités «offshore ». La compagnie Exxon Mobil a déclaré que ses filiales opérant à Madagascar ont l’intention de reprendre les travaux d’exploration et d’évaluations environnementales des opérations à terre et en mer en vue de la préparation de forage en eau profonde. Pour ce qui est de la première licence, Exxon Mobil détient une part de 70% dans le permis d’Ampasindava avec son partenaire Sterling Energy qui, lui détient les 30% des parts. La même firme détient, en revanche, pour sa deuxième licence, 50% des parts à Mahajanga où elle est associée à BG Group (30%), à PVPE (10%) et à SK Innovation (10%). Pour la troisième licence, Exxon Mobil détient les 100% du permis accordé sur Cap Saint-André.
Posted on: Fri, 08 Nov 2013 07:54:03 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015