Et ce n’est là que le bilan économique, noirci sans appel par 15 ans de gabegie et de corruption sous couvert de « programmes de soutien à la relance » d’une économie dont on avoue, aujourd’hui, qu’elle n’existe même pas ! Le bilan 2009-2014 est aussi dans la situation politique et sociale du pays, voire même dans l’état psychologique des Algériens. Là-dessus, Sellal n’oserait sans doute pas invoquer quelque avis d’«expert international » pour sauver le bilan et, du même coup, la face d’un régime qui a échoué sur toute la ligne, n’ayant pu tenir, en réalité, aucune de ses promesses qu’il résumait, par la voix de son chef, par « le retour de la paix civile », « la restauration de l’image de l’Algérie » et « la relance de l’économie ». Bouteflika a beau mettre tous les contrats possibles et imaginables dans la valise de Hollande quittant Alger pour Paris, le gratifier de superbes cadeaux tels les deux beaux pur-sang berbères qu’il lui a offerts avec leurs scelles cousues main, ou encore ouvrir l’espace aérien de l’Algérie aux avions de guerres français, cela ne semble pas avoir eu beaucoup d’effet : c’est du Palais Bourbon qu’est venu le coup de grâce, le jour même ou Sellal pensait opportun de faire un aveu tactique à Sétif. Hassan Talbi
Posted on: Mon, 04 Nov 2013 12:37:59 +0000
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