Et maintenant, place au terrain Vu 67 foisPubliée le 03/09/2013 à 07:08 Le mercato est enfin terminé. Critiqué par les uns, applaudis par les autres, on connaîtra réellement son verdict à l’heure des comptes, en fin de saison. Pour l’heure, le parcours de l’ASSE, mis à part le couac européen, est positif. C’est l’éternelle histoire du verre à moitié plein ou à moitié vite. L’ASSE a -t-elle réussi son début de saison? Oui répondront les optimistes et les décideurs du club stéphanois, non rétorqueront les éternels grincheux et ceux qui depuis des années attendent que les mots ASSE et Europe soient à nouveau indissociables. Pour cela, il faudra patienter au minimum un an de plus et miser sur une saison accomplie, comme le fut le cas pour la précédente. Alors, ce nouvel exercice a-t-il bien commencé? Entre les réponses positives et négatives, il y a un juste milieu… et les chiffres. Au terme de quatre journées, l’ASSE pointe à la troisième place, a remporté trois matches sur quatre en championnat. Un bilan plus qu’honorable. Il serait parfait s’il n’y avait eu le couac en Europa League et l’élimination face aux Danois d’Elsjberg. Dur à digérer certes mais ressasser un passé lointain ou proche ne sert pas à grand chose. À Saint-Etienne plus qu’ailleurs on est bien placé pour le savoir. L’avenir c’est le championnat, les coupes nationales, tout simplement le prochain match à Valenciennes le 14 septembre. L’ASSE est-elle bien armée pour aborder ces échéances? On aura une idée plus précise sur la question dans quelques semaines. Au petit matin de cette longue nuit sombre que constitue le mercato, toutes les énergies vont pouvoir se mobiliser vers l’essentiel: le terrain. On pourra toujours dire que cette période de transferts fut chaotique du côté de Saint-Etienne mais c’est le cas dans tous les clubs à l’exception de ceux pour qui l’argent n’est pas un problème: Monaco, PSG et l’OM à un degré moindre. On peut reprocher peut-être aux dirigeants stéphanois de ne pas avoir finalisé plutôt l’arrivée du remplaçant d’Aubameyang ou plus exactement d’un pur attaquant. Sans doute mais dans ce secteur les bonnes affaires ne sont pas légion à moins, et on en revient toujours au même point, de posséder une surface financière conséquente. L’ASSE n’évolue pas dans la catégorie des privilégiés, comme en témoigne le départ pour l’Atletico de Mardrid de Josuha Guilavogui, que tout le monde au sein du club va regretter pour son talent comme pour ses qualités humaines. Ce matin, les choses sont ce qu’elles sont, mais elle sont claires. La trêve internationale va permettre à Christophe Galtier de faire souffler son effectif tout en peaufinant les automatismes. Le mois d’août et ses huit matches de compétition, au sortir d’une préparation plus courte et différente des saisons précédentes en raison des barrages de l’Europa League, fut un handicap indéniable. Le voisin lyonnais en a fait lui aussi la dure expérience. Le rythme de la compétition va devenir plus régulier pour une équipe stéphanoise qui a su sortir la tête de l’eau après un échec européen que l’on redoutait traumatisant. Cela n’avait rien d’évident. Francis Gillot, l’entraîneur bordelais, s’est montré surpris par la capacité de l’ASSE à réagir, trois jours après son élimination. Au-delà des résultats, des chiffres, cette réaction collective est la bonne nouvelle de la semaine. La vérité du terrain a plus de valeur que les bruits de coulisses. Jacky Clavel leprogres.fr/asse/2013/09/03/et-maintenant-place-au-terrain
Posted on: Tue, 03 Sep 2013 15:01:27 +0000
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