Et tout ce que l’on entend parler et dire de la fabuleuse - TopicsExpress



          

Et tout ce que l’on entend parler et dire de la fabuleuse culture Andalouse commença sous le règne d’an-Nassir. Sous son règne aussi la face de l’Andalousie changea totalement. - La première période andalouse fut marquée par les conquêtes de Moussa Ibn Noussayr et Tariq Ibn Ziyad (qu’Allah le Très Haut leur fasse Miséricorde). - La deuxième période par le règne des Préfets : Vingt-deux émirs pour une période de 42 ans. - Puis vint ‘AbderRahmane ad-Dakhil qui implémenta l’état omeyyade en Andalousie. Puis lui succéda ses fils et ses partisans et l’Andalousie se divisa en états indépendants particulièrement sous les règnes d’al-Moundir, ‘AbdAllah et Muhammad Ibn ‘AbderRahmane al-Awsat. La période entre ‘AbderRahmane ad-Dakhil jusqu’à la fin du règne de ‘AbdAllah Ibn Muhammad est appelée l’ère de l’émirat (imarah). Du fait que le gouverneur d’Andalousie était alors appelé émir d’Andalousie alors que le calife était le calife abbasside. Peu de temps après son arrivée au pouvoir an-Nassir se fit appelé calife émir des Musulmans. Avec lui commença une nouvelle ère appelée l’ère du califat (khilafah). An-Nassir resta émir d’Andalousie un demi-siècle soit cinquante années. Avant de parler de son règne plus en détail, récapitulons l’ère de l’émirat échelonnée entre ‘Abderrahmane ad-Dakhil et ‘AbdAllah Ibn Muhammad. Sous cette ère des Omeyyades, l’Islam s’établit fermement en Andalousie excepté pour les régions du nord aux mains des Chrétiens. Enormément de gens adoptèrent la religion islamique. L’état et l’administration s’organisèrent. Des nouveaux corps représentatifs et enseignants furent créés. De même la force navale musulmane vit le jour et l’organisation militaire s’améliora. Se propagea aussi l’enseignement de la construction des navires, des routes, des ponts, des égouts et du système hydraulique. Des jardins resplendissant contenant toutes sortes de plantes et de fruits furent crées. Les relations diplomatiques avec l’Europe et les ambassades se propagèrent. Il y eut des échanges culturels entre les poètes, les savants, les érudits religieux de l’Andalousie et des autres terres d’Islam, voyageant et transmettant les sciences d’un pays à l’autre tandis que les échanges avec le califat abbasside restaient stricts. A cette époque apparut des grands érudits de science islamique tels que Ziyad al-Lakhmi, Yahya al-Leythi et Muhammad Ibn Loubabah puisse Allah le Très Haut leur faire miséricorde. Il y eut aussi de grands enseignants tels que ‘Abbas Ibn Farnas que les gens connaissent du fait qu’il s’intéressa à l’aviation. Il est mort, d’ailleurs, en essayant de voler comme les oiseaux car il voulait être le premier humain à avoir volé. Ibn Farnas avait d’autres qualités : il fut le premier à avoir transformé les pierres en verre et aussi le premier à avoir divisé le temps en heure, minutes et secondes. Il fut aussi le premier à avoir construit une horloge et il créa plusieurs écoles pour les hommes et les femmes financées par l’Etat. De même, lors de cette période, se propagea la traduction de livres en Arabe et la langue arabe en Europe. La langue arabe devint la langue d’enseignement des sciences et même les écoles non musulmanes enseignaient en arabe. Et cela eut un grand impact dans le rapprochement des non Musulmans vers la religion islamique. A cette époque, la justice était parfaitement implémentée et indépendante. Elle était complètement détachée de l’état afin de pouvoir juger en toute partialité y compris les membres de l’état et aucun membre de l’état ne s’y impliquaient. Ce fut une époque de justice, de paix et d’intérêt envers les pauvres musulmans et non-musulmans de manière générale et dans toute l’Andalousie. Ce fut aussi le retour, durant un certain temps, de l’amour du combat dans la voie d’Allah et de la recherche du martyr (fikr jihadi) mais de manière moindre qu’à l’époque de Moussa Ibn Noussayr et de Tariq Ibn Ziyad. Il était important que cet état d’esprit revienne afin que les Musulmans soient respectés tout en étant craint par leurs ennemis. Mais bientôt, se propagea aussi la musique (mizmara shaytan) avec le chanteur bien connu Zaryab qui était l’élève d’Ibrahim al-Moussali (de la ville de Mossoul), le chanteur personnel des califes à Bagdad. Zaryab devint bientôt meilleur que son maître et par jalousie al-Moussali l’expulsa. C’est ainsi que Zaryab arriva en Andalousie ou il propagea son art et créa la musique andalouse. Les émirs d’Andalousie le rapprochèrent de la cour mais son art ne tarda pas à corrompre les gens et à les rendre lascifs. Ils se mirent à aimer la vie de ce monde au dépend de celle de l’au-delà et cela les perdit car ce mal en engendra une multitude d’autres. Bientôt les gens oublièrent leurs devoirs et l’Andalousie en proie au tumulte se divisa en états indépendants secoués de révoltes successives. Les gens oublièrent le combat dans la voie d’Allah (jihad) et ce sont leurs ennemis qui vinrent les combattre ! Le Messager dAllah (Saluts et Bénédictions dAllah sur lui) a dit : « Nul peuple n’abandonne le Jihad sans qu’Allah le Très Haut ne les humilie ! ». Ce qui est l’exacte vérité témoignée par les siècles passés et le présent. La chose la plus importante de cette ère fut la totale liberté culturelle et religieuse pour les gens. Nulle personne ne fut forcée d’abandonner ou de changer sa religion et les Musulmans excellèrent en cela durant leur règne et cela est unanimement reconnut dans l’histoire des nations même chez les ennemis de l’Islam. Dressons maintenant une carte de l’empire musulman de cette époque. An-Nassir hérita de l’Andalousie divisée avec : - Ibn Hafsoun au sud, - Séville, aux mains des Bani Hajjaj, - Mérida à l’ouest, aux mains d’al-Jiliqi, - Tolède au centre, aux mains des Bani Zi Noun, - Saragosse, aux mains de l’Omeyyade Moussa Ibn Moussa. Au nord les Chrétiens aussi étaient divisés en quatre états comme nous l’avons précédemment mentionné. Quant au monde islamique il était aussi divisé : - Le califat abbasside était en Iraq et ce n’était qu’un nom car même si les différents états reconnaissaient le califat tous étaient révoltés. - Farés (faris) et Ispahan (asbahan), aux mains des Bani Bawi (Bawé), - Qarman, aux mains de Muhammad Ibn Ilyas, - Mossoul et ses environs, aux mains des Banou Hamdan, - L’Egypte (misr) et la Syrie (sham), aux mains des Irshidiyoune, - L’Afrique du nord et le Maghreb, aux mains des ‘oubaydiyine ismaéliens, - Le Khorasan (khourassan), aux mains de Nasr Ibn Ahmadin Samani, - L’Ahwaz, le centre de l’Iraq et Basra, aux mains des Biraydiyoun, - Le Yamamah et le Bahrayn, étaient à cette époque aux mains des qarmates (qaramita), - Quant à l’est, le Tabaristan (tabaristane), le Jorjane et autres contrés de la Transoxiane aux mains des Daylam et, - L’Andalousie aux mains des Omeyyades. Le calife à cette époque n’avait plus aucun pouvoir effectif si juste un nom symbolique.
Posted on: Mon, 28 Oct 2013 01:49:38 +0000

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