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Etats-Unis: accord au Sénat pour relever à temps le plafond de la dette Publié le 16-10-2013 à 12h50 - Mis à jour à 23h55 Le Congrès américain navait plus que quelques heures mercredi pour écarter le risque de déflagration mondiale que constituerait un défaut de paiement des Etats-Unis, mais les marchés gardaient leur calme malgré le coup de semonce dune agence de notation. (c) Afp Washington (AFP) - Un accord a été conclu in extremis mercredi au Sénat américain afin décarter le risque dun défaut de paiement des Etats-Unis, laissant espérer un dénouement rapide à la crise qui paralyse Washington depuis plus de deux semaines. tempsreel.nouvelobs/topnews/20131016.AFP8937/etats-unis-plus-que-quelques-heures-pour-eviter-le-defaut-de-paiement.html Le milieu incident de l’apprentissage 06.02.2011 0 Dans un apprentissage, il faut intégrer, d’une façon intellectuelle, plusieurs composantes dans un espace / temps déterminé. Nous parlons de transfert et d’organisation de l’information, mais il s’agit au final d’acquérir des connaissances et un savoir. Comment se représenter mentalement ce processus complexe d’apprentissage ? Par exemple, en utilisant la métaphore de la diffraction de la lumière blanche en couleurs. Dans la section libre opinion de LA PRESSE du 21 février en 1992, Lucien Bonnet fait remarquer que Newton n’avait pas considéré, lors de son expérience sur la diffraction de la lumière blanche en 1665, que son rayon lumineux passait à travers un milieu sombre (une boîte noire) pour ensuite traverser un prisme afin d’être décomposé ou réfracté en différentes couleurs. Le savant anglais n’avait pas remarqué que la lumière blanche, une fois entrée dans son milieu sombre, n’était plus blanche mais grise. «Ainsi donc, écrit-il, nous constatons que la «gamme continue» de couleurs telle que nous la connaissons, constitue la décomposition non pas de la lumière blanche mais d’un mélange de lumière blanche et d’obscurité, c’est-à-dire d’un gris». Ce commentaire d’un lecteur me pousse à faire une analogie dans laquelle la «lumière blanche» représente la chose à apprendre et la boîte noire, le milieu incident qui réunit toutes les composantes d’un apprentissage dans un espace / temps prédéterminé. Ce milieu incident de l’apprentissage, dans la réalité, n’est pas nécessairement sombre et fermé, mais a la particularité de contenir des composantes en interraction dans un espace physique qui encadre l’exercice intellectuel. Plus précisément, cette «lumière blanche» devenue grise doit traverser un prisme et se retransformer en une gamme de couleurs continue. Le milieu réfringeant (le prisme) à l’intérieur du milieu incident (la boîte) symbolise l’apprenant et son effort intellectuel pour organiser les différents transferts d’information. Cette analogie avec la source lumineuse influencée par le milieu incident peut aider à visualiser certaines étapes clés pour retenir un enseignement. Visualiser un processus d’apprentissage oblige de tenir compte de ce fameux milieu incident (la boîte noire) qui transforme dès le départ l’action d’apprendre. On parle d’ambiance, de lieu physique, d’interaction avec des collègues, de contact personnel avec l’enseignant, d’état d’esprit et même de la combinaison de tous ces éléments à la fois. Faites vous-mêmes l’expérience de lire dans différents endroits pendant des périodes plus ou moins longues avec des personnes autour de vous pour réaliser que le milieu incident influence la qualité de votre concentration. Le milieu de l’apprentissage en est donc une composante importante. Plus nous sommes soucieux de la qualité de ce milieu incident, plus notre apprentissage sera une expérience réussie. Dans l’exemple de Newton, si la lumière blanche doit absolument traverser une chambre obscure pour dévoiler la gamme continue de couleurs, c’est que l’on présuppose que le milieu incident doit être une espace contraire à la source lumineuse. Dans un apprentissage, le milieu incident n’a pas à s’opposer à l’enseignement, mais plustôt à être complémentaire. Certains apprentissages demandent un cadre physique déterminé (une école, une classe, une chambre), d’autres, un espace imaginaire dont une photo, un film ou un dessin peuvent devenir le rappel. Certains disposent la photo de leur enfant sur leur bureau de travail sans doute parce que c’est une composante essentielle de leur milieu incident. D’autres préférent sentir la présence humaine autour d’eux quand ils font un travail intellectuel parce que le milieu, «réchauffé» par la présence humaine, procure ainsi une ambiance plus agréable que la froideur de la solitude. Ainsi, on peut dire que le milieu incident de notre apprentissage aide au transfert, voire à la réalisation de cette «gamme continue de couleurs» que l’on peut appeler la connaissance. Michel Delage Voir: TEMPETE DE VERGLAS contact-canadahaiti.ca LA THÉORIE DE NEWTON SUR LES COULEURS À la suite de l’article que j’ai publié dans LE DEVOIR du 26 février dernier sur les préjugés anti-noirs en Occident, de nombreuses réactions se sont manifestées au Canada, tant dans la communauté noire que dans le milieu scientifique. La plupart de ces personnes qui ont pu me joindre, tout en m’approuvant totalement dans mon analyse expliquant les causes profondes de ces préjugés, affirment rester sur leur appétit lorsque je parle de leur nocivité dans le domaine scientifique et que je cite, comme exemple de cette contagion, la théorie de Newton sur les couleurs. L’espace limité qui m’était réservé n’ayant pu me permettre de m’étendre sur ce point, qu’il me soit permis maintenant de démontrer, avec concision, pourquoi la théorie de Newton sur les couleurs est fausse. Tout d’abord, qu’est-ce que cette théorie de Newton sur les couleurs ? Rappelons que la notion de couleur issue d’expérimentation à caractère scientifique découle en Occident de la fameuse démonstration à laquelle se livra en 1665 le célèbre savant Isaac Newton. Cette expérience consiste à faire passer un « rayon lumineux visible » appelé « lumière blanche », à travers un prisme dans une chambre noire, et provoquer la décomposition de cette lumière en un « spectre continu » de toutes les couleurs. Newton ainsi, avait cru démontrer que la « lumière blanche » se décompose à travers le prisme en une série de sept rayons réfractés qui produisent sur l’écran où y ils sont projetés des couleurs passant du rouge au violet. Il en concluait donc que la « lumière blanche » renferme différentes lumières dont chacune est plus sombre qu’elle, « la lumière blanche », en tant que partie de l’ensemble. Quant à la plus sombre de toutes, l’obscurité, elle ne saurait, selon lui, constituer qu’une absence de lumière. Or, à mon avis, qui est aussi le point de vue de plusieurs grands savants, la chambre noire, qui était véritablement noire, devient, une fois pénétrée par le « rayon lumineux visible », un lieu constitué d’un mélange d’obscurité et de « lumière blanche » et n’est donc plus une chambre noire. C’est là l’origine même de « l’erreur de Newton » qui provient d’une mauvaise observation. En d’autres termes, les éléments de base de son expérience ne sont pas ce qu’il croit qu’ils sont : au cours de l’expérience, nous avons affaire en réalité à une chambre quasi noire, ou encore, quasi blanche. En conséquence, le prisme qui se trouve à l’intérieur de cette chambre quasi noire reflète cette réalité, c’est-à-dire qu’il est déjà soumis à ce mélange de « lumière blanche » et d’obscurité. Ce qui a échappé à l’observation de Newton. En effet, le prisme, dans la chambre noire de l’expérience, d’un angle il reçoit l’obscurité, de l’autre un faisceau de « lumière blanche ». Il met ainsi en situation ces deux éléments. À son niveau, le rayon lumineux « incident » se trouve transformé, adouci sous l’effet de l’ombre environnante. Jouant le rôle de mélangeur d’ondes le prisme intègre à la fois la « lumière blanche » et l’obscurité. Il en fait la synthèse « in vitro » selon un degré donné dans « l’échelle des gris » actuellement bien connue dans le domaine de la photographie et de la télévision en couleurs. Sous l’effet du « rayon incident » qui agit comme un projecteur, le « rayon réfracté », d’un gris très subtil, passe à travers le prisme. Issu à la fois de la « lumière blanche » et de l’obscurité se forme, dans une chambre quasi noire sur un écran quasi blanc, le « spectre continu » de toutes les couleurs. Ainsi donc, nous constatons que la « gamme continue » des couleurs, telle que nous la connaissons, constitue la décomposition non pas de la « lumière blanche » mais d’un mélange de « lumière blanche » et d’obscurité, c’est-à-dire d’un gris. « C’est, écrivait déjà le savant allemand Wolfgang Gœthe, la preuve de la loi selon laquelle la lumière n’est qu’un mélange de lumière et de ténèbres, à des degrés divers ». La théorie de Newton sur les couleurs s’avère ainsi totalement fausse. Et pourtant, les techniques utilisées par les industries de photographie, et donc de cinématographie et de télévision, reposent toujours sur cette théorie erronée. En photographie, les laboratoires sont les premiers à découvrir, dans leurs manipulations, que la somme des couleurs du spectre donne un gris et non un blanc. Si bien qu’ils se trouvent contraints d’introduire la couleur noire pour obtenir le blanc. C’est là une démonstration en sens inverse que le noir est partie intégrante du processus de la lumière et de la couleur. Chose qui a, faut-il le rappeler, totalement échappé à l’observation de Newton. Malheureusement, si dans leur application et leur usage de la gamme des couleurs, les laboratoires de photographie s’aperçoivent de l’erreur de Newton et la corrigent sur le plan pratique, ils ne s’en démarquent pas pour autant. Pourquoi ?D’aucuns pourraient affirmer que les grandes industries utilisant le processus de la couleur (imprimerie, photographie, cinéma, télévision et même microprocesseur) maintiennent cette théorie erronée pour des questions de gros intérêts financiers, notamment en ce qui a trait aux brevets d’invention et aux secrets de fabrication, quoique, également, des préjugés anti-noirs profondément enracinés dans la culture occidentale ne seraient pas étrangers, dans le domaine de l’Optique, à « cette phase de repos et presque de stagnation plutôt que de progrès théorique ». Il revient donc aujourd’hui au Monde scientifique (universitaires, chercheurs, etc.) de dépasser de tels handicaps et de corriger la théorie de Newton, afin de laisser libre la voie au cheminement du progrès. Lucien Bonnet Article publié dans le journal montréalais « Le Devoir » en date du 15 avril 1986. L’auteur, Montréalais d’origine haïtienne, a réalisé un film intitulé « Où vas-tu Haïti ? ».
Posted on: Wed, 16 Oct 2013 23:49:00 +0000

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