Ex-bacheliers non orientés : L’Etat fait peser de sérieuses - TopicsExpress



          

Ex-bacheliers non orientés : L’Etat fait peser de sérieuses menaces sur l’enseignement supérieur privé Après la proclamation des résultats du baccalauréat l’année dernière, l’Etat du Sénégal s’est retrouvé avec un problème épineux sur les bars. En effet, plusieurs milliers de bacheliers n’ont pas pu être orientés dans les universités publiques du pays, en raison d’effectifs déjà pléthoriques dans ces établissements publics. L’UCAD et l’UGB, notamment, sont connus pour avoir dépassé depuis longtemps leur capacité d’absorption de nouveaux étudiants. C’est ainsi que l’Etat s’est résolu à explorer de nouvelles pistes, devant la grogne des bacheliers non orientés, qui ont multiplié sit-in de protestations et grèves de la faim. On pensait la solution trouvée avec le partenariat entre l’Etat et plusieurs établissements d’enseignement supérieur privé. C’est ainsi que plusieurs milliers d’étudiants ont été envoyés dans les business schools et les universités privées, suite à la signature d’un contrat avec l’Etat. Or, des menaces graves pèsent sur la poursuite sereine de la scolarité de ces étudiants dans ces établissements privés et sur la bonne santé financière de ces instituts de formation. En effet, il était prévu que dès signature du contrat, l’Etat verse le règlement d’une première tranche. Or, jusqu’à présent, près de trois mois après, aucun paiement n’a été reçu du Trésor public par ces établissements privés. Pourtant, afin de faire de cette expérience de partenariat public-privé une réussite totale et en garantir la pérennité, les établissements privés d’enseignement supérieur ont consenti des efforts importants : Investissement en location et construction d’infrastructures d’accueil ; investissement d’un coût minimal par étudiant, la mise en place de la logistique pédagogique, la mise en place d’un personnel d’encadrement, le recrutement de professeurs. Ces efforts ont occasionné des surcoûts importants, dont les instituts de formation peinent à supporter plus longtemps les incidences financières. Seule la garantie donnée par l’Etat d’un premier paiement rapide les avait encouragés à se lancer dans ces investissements non budgétisés. Cet état de fait est gros de dangers et risque d’engendrer, à très brève échéance, le non-paiement des professeurs, des arrêts de cours et des mouvements d’humeur des étudiants boursiers. Ainsi, lors de l’AG organisée par ces mêmes étudiants au pavillon A à l’UCAD, ce sujet a déjà été longuement discuté. La préservation de la paix sociale sur le front étudiant et la sauvegarde de l’outil de travail des établissements privés sont désormais en jeu. scientifou.e-monsite
Posted on: Fri, 19 Jul 2013 23:14:13 +0000

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