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Exprimez-vousElection Législative 2013.Cercle de Bandiagara Candidature De Monsieur Kalifa BABADJI Bonjour vous trouverez ci-joint nos visions pour la circonscription électorale de Bandiagara une fois Élus Députés à l’Assemblée Nationale du Mali. Bonne réception. I. CONTEXTE ET ETAT DES LIEUX D’une superficie de 10 520 Km², le cercle de Bandiagara est situé dans la partie exondée sur le sanctuaire naturel de la falaise de Bandiagara, entre les coordonnées des 3° et 4° de longitude Ouest et des 14° et 15° de latitude Nord. Le cercle de Bandiagara fait parti de la région de Mopti, il comprend 317 965 habitants dont environ 15 000 à Bandiagara. Erigé en circonscription par l’administration coloniale depuis le 1er Janvier 1903, le cercle de Bandiagara s’est vu doté de vingt et une (21) nouvelles collectivités dont : un (1) Conseil de Cercle, une (1) Commune Urbaine : Bandiagara et 20 communes rurales: Bara Sara, Borko, Dandoli, Dogani-Béré, Diamnati, Doucoumbo, Dourou, Kendé, Kendié, Lowol-Guéou, Métoumou, Ondougou, Pélou, Pignary, Pignari Bana, Sangha, Ségué Iré, Soroly, Timniri et Wadouba. L’histoire et les conditions géographiques ont favorisé la diversité et la complémentarité des activités économiques du cercle où l’on rencontre aussi bien des agriculteurs, voir des horticulteurs, comme les Dogons (Peuple réputé très ingénieux et surtout très laborieux), que de pêcheurs ou des bateliers, les Bozos et Somonos, ou encore des pasteurs nomades ou sédentaires Peulhs ou Touaregs, ainsi que de nombreux artisans et négociants Dioulas, Sarakolés ou Diawambè. Si cette diversité représente un atout incontestable, il n’en reste pas moins que ces populations demeurent confronter à d’énormes difficultés socioéconomiques, parmi lesquelles on peut citer : - Le Problème Alimentaire : en effet, sous les effets conjugués des déficits pluviométriques répétitifs, avec leurs cortèges de sécheresses, d’une sévère réduction des surfaces cultivables suite à une forte érosion, de l’extrême pauvreté des sols, de la dégradation de l’environnement, de la mauvaise organisation des acteurs économiques et du caractère archaïque des moyens de production, il y a eu une chute brutale et profonde de la production agricole. En conséquence, le cercle accuse un très important déficit alimentaire. D’où une extrême paupérisation des populations, qui vivent désormais presque dans le dénuement total et la précarité. Cette situation économique catastrophique comporte le grave risque de conduire à la famine si des mesures urgentes et vigoureuses ne sont pas prises à temps. - Le Problème de l’Eau et de l’Énergie : Le problème de l’eau demeure encore un véritable cauchemar non seulement pour les populations du cercle (surtout les femmes), mais aussi pour les animaux. Cette pénible situation est la conséquence, non seulement de l’insuffisance notoire des investissements dans les infrastructures hydroélectriques de base (adduction d’eau, barrages, forages, puits etc.), mais aussi de la profonde dégradation des ouvrages et installations en place. De façon générale, le cercle de Bandiagara connaît depuis des décennies, de profonds bouleversements écologiques liés aux sévères déficits pluviométriques, entraînant des sécheresses répétitives. Le réseau électrique est très faible. Au niveau du cercle, seule la commune urbaine de Bandiagara dispose de l’électricité. L’électrification rurale est presque inexistante et les énergies renouvelables très peu exploitées. Cette situation, qui est de nature à ralentir les activités économiques, constitue incontestablement un handicap majeur pour le développement du cercle. - Le Problème foncier : Le foncier fait souvent l’objet de solides contentieux et de conflits armés entre agriculteurs et éleveurs, entre autochtones et allogènes, entre agriculteurs eux – même etc. Le manque de concertation entre les différents acteurs aggrave la situation et entrave les activités de développement du cercle. D’où la nécessité et l’urgence de taire les antagonismes pour consacrer plus de temps et d’énergie à la réalisation des objectifs de développement à travers le dialogue et la concertation. - Le Problème d’enclavement : Le cercle souffre des conséquences de l’insuffisance notoire des infrastructures routières, avec comme conséquence l’état lamentable du réseau routier du cercle. Le réseau des routes et des pistes du cercle ainsi que ses liaisons avec le réseau national sont largement insuffisants et très vétustes. Le réseau entier des routes rurales et des pistes principales est concentré sur Bandiagara. La majeure partie des pistes est à peine carrossable. C’est le cas, en particulier, des pistes secondaires qui relient les villages entre eux et mènent aux sites touristiques ainsi qu’aux barrages et points de retenue d’eau. Il est particulièrement surprenant et regrettable de constater qu’après plus d’un demi-siècle d’indépendance, le cercle de Bandiagara ne dispose que de quatre – vingt – dix (90) km de route bitumée. Le réseau des routes et pistes du cercle de Bandiagara est non seulement très insuffisants, mais aussi en piteux état ; ses liaisons avec le réseau national sont mal assurées. Le réseau entier des routes rurales et des pistes principales est concentré sur la ville de Bandiagara et la majeure partie des pistes est à peine carrossable, ce qui est le cas de nombreuses pistes secondaires qui relient les villages et les sites de barrages. Elles ont un tracé variable et sont difficilement praticables sans aménagement spécial. - Le Problème de l’Environnement : Sous les effets conjugués de la dégradation de l’écosystème, de la poussée démographique, ainsi que de l’utilisation de plus en plus importante des pesticides, insecticides et autres produits chimiques pour la teinture, la pollution commence à trouver cité dans le cercle. En particulier, la ville de Bandiagara a perdu toute sa coquetterie d’antan suite à l’absence d’assainissement et de système d’enlèvement régulier des ordures. - Le Problème de l’insertion des femmes dans le processus de Développement : Les femmes sont généralement tournées vers l’artisanat pour se procurer de ressources financières dont elles ont besoin pour leur entretien ainsi que celui de leurs enfants. Dans la plupart des cas, elles n’ont pas accès aux microcrédits, ce qui est de nature à limiter leurs activités desquelles elles pourraient tirer des revenus substantiels. - Le problème de Chômage des Jeunes et de l’exode rural : L’exode massif des jeunes trouve son origine dans le manque d’emploi. Aucun investissement générateur d’emplois n’a été fait jusqu’ici dans le cercle. Pour atteindre les objectifs de développement du cercle, il faut nécessairement former les jeunes et les orienter vers l’agriculture. Sur le plan Sportif, la situation est tout simplement catastrophique. Le secteur souffre du manque d’infrastructures, d’équipements sportifs, d’encadrement technique de bon niveau et d’organisation. Malgré toutes les difficultés citées plus haut, le cercle de Bandiagara dispose de ressources agropastorales indéniables, d’un énorme potentiel touristique et culturel, d’importantes ressources humaines et d’un patrimoine économique important. Malheureusement, ce potentiel est désorganisé et très mal valorisé. L’élection législative de 2013 doit permettre aux populations du cercle de choisir des représentants valables et capables de défendre leurs intérêts pour améliorer toute cette situation désolante qui n’a que trop duré. II. LE CANDIDAT 2.1. Les Candidats: Timoté dit Dorgo DOLO Professeur PDES - Philipe GUINDO Thérapeute CNID-FYT - Kalifa BABADJI Déclarant en Douane PDES 2.2. Motivation L’intégrité est une valeur qui tend à disparaitre surtout chez les élus qui sont le plus souvent animés d’autres raisons que le bonheur social. Avec des agissements sortant du cadre normal, ces élus s’affichent aux yeux des citoyens comme des personnes qui ne sont pas du tout intègres. Malheureusement, depuis plus de deux décennies de démocratie, on a la conviction que les préoccupations concrètes des citoyens du cercle de Bandiagara ne sont jamais défendues à lAssemblée Nationale comme elles le devraient. Aujourd’hui, le cercle a besoin de leaderships capables d’identifier leurs préoccupations et de les défendre auprès des autorités compétentes. Nos candidatures viennent répondre aux besoins cruciaux de refondation et de rénovation de la vie politique dans notre circonscription : reconstruire la confiance entre les citoyens et leurs élus en servant l’intérêt général. C’est pourquoi, nous sollicitons le suffrage des populations du cercle pour répondre à leurs préoccupations : de développement des infrastructures locales, transport, santé, éducation, environnement, sécurité, tourisme… III. PROPOSITIONS ET ENGAGEMENTS Si les citoyens nous accordent leur confiance, nous jouerons pleinement notre rôle de député : - Nous nous efforcerons, avec toutes nos énergies, de trouver une solution aux problèmes quils rencontrent en intervenant auprès des administrations et des partenaires potentiels. Nous nous ferons lécho de leurs préoccupations à lAssemblée pour critiquer et faire progresser la législation et améliorer son application. nous poserons des questions permettant dinterroger directement les ministres, soit oralement (questions au gouvernement, questions orales avec débat ou sans débat). - Nous nous préoccuperons du développement économique, social et culturel du cercle de Bandiagara, en liaison avec les autres élus. nous serons linterlocuteur privilégié et permanent des maires, des services de lÉtat, des milieux socioprofessionnels et des associations pour qu’ensemble nous puissions mettre en œuvre le Plan d’Action pour le Développement Economique, Social et Culturel du cercle de Bandiagara dont les points essentiels sont les suivants : • Dans le secteur des infrastructures de base : o Des infrastructures routières: La construction et/ou la réhabilitation des routes et pistes rurales entre les villages telles que les routes Bandiagara – Douentza en passant par Kani, Ningari et Mory ; Bandiagara – Douentza en passant par Sangha, Madougou, Diankabou et Bamba ; la piste Bandiagara – Djiguibombo – Bankass par la falaise ; la piste Bandiagara – Dourou ; la piste Goundaka – Piron – kargué ; la piste Doucombo – Pignari ; la piste rurale tireli – yendouma sur 30 km. o Des infrastructures Agro – Sylvo – Pastorales : Réhabilitation des barrages et pistes, notamment : - La réalisation d’un projet de collect d’eau de pluie de Bandiagara - Adoption d’un programme de reboisement dans le cercle de Bandiagara - La réalisation des barrages de Didame et de Lougourougoumbou - La réalisation de micro – barrages dans toutes les communes du cercle, notamment à Soroly, Wadouba, Métoumou, Kendié, Diamnati et Borko. La protection des berges du Yamé sur environ 4 km de long par rive et du désensablement de son lit. o Des infrastructures scolaires : - Construction et équipement (matériels, mobilier, kits pédagogiques bibliothèques, latrines, forages, infirmeries et électrification solaire ou éoliennes de nouvelles salles de classe du 1er, 2nd Cycle, y compris les médersas dans toutes les communes du cercle ; - Réhabilitation des salles de classes existantes du 1er et du 2nd Cycle dans toutes les communes du cercle ; - Construction de nouveaux Lycées à Bandiagara ; - Réhabilitation, agrandissement et équipement des salles de classe de Lycée de Bandiagara ; - Création d’un Centre de Formation Professionnelle d’enseignants à Bandiagara ; - Ouverture d’une Ecole polytechnique rurale ; - Création de télé centres pour l’initiation des jeunes aux NTIC ; - Doter les établissements scolaires de mobiliers, matériels et équipements appropriés. - Redynamiser, créer de nouveaux centres d’alphabétisation et assurer leur suivi ; - Equiper et renforcer les capacités et les moyens de l’inspection de l’enseignement. o Des infrastructures sanitaires : - Réhabilitation et équipement conséquent de l’hôpital de Bandiagara, notamment, construire une unité moderne d’ophtalmologie et d’imagerie médicales ; doter les différentes unités en équipements biomédicaux appropriés et les salles d’hospitalisation en matelas et lits ; - Construction et équipement de CSCom à Ibi, Kani et Tinnin, Diankassagou, Ningari, Kendié, Dourou et Dogani – Béré ; - Construction d’une vingtaine d’incinérateurs au niveau des CSCom ; - Dotation en équipement complémentaire des CSCom de Wô, Kendié, Goundaka, Sangha et Dè. - Subvention des CSCom non viables de Borko, Nando, Ireli, Dè, Kargué, Wô et Kori – maoundé ; - Dotation du service d’hygiène en équipements et matériels appropriés ; - Assurer le paiement régulier des salaires du personnel des CSCom ; - Ouverture d’une Ecole de Santé pour la formation du personnel médical subalterne. o Des Infrastructures Touristiques, Artistiques et Culturelles : - Concevoir et adopter un système fiscal approprié afin que le cercle puisse enfin bénéficier des retombées financières de la taxation du secteur touristique. - Elaborer et adopter rapidement un programme d’aide aux acteurs touristiques : guides, hôteliers, artisans… suite à la crise. - Restauration et Valorisation des sites et monuments touristiques ; - Identification de nouveaux circuits touristiques ; - Création à Bandiagara d’un Village Touristique moderne ; - Revalorisation des métiers d’artisans ; - Organisation d’activités touristiques et culturelles d’envergure internationale ; - Créations d’espaces culturels ; - Réalisation de programme d’animation culturelle pour jeunes ; - Création d’un Centre de Formation en Tourisme et Hôtellerie. o Des infrastructures collectives : - Construction d’un musée dans chaque commune ; - Construction de Centres d’Accueil Municipaux afin d’améliorer les capacités d’accueil des différentes communes du cercle ; - Construction d’un nouveau stade omnisport municipal plus moderne et plus fonctionnel à Bandiagara et réhabilitation de l’actuel stade totalement vétuste ; - Construction et équipement d’une salle de Conférences Polyvalentes de 1000 places à Bandiagara ; et des salles de 150 à 200 places dans chacune des communes rurales du cercle. - Réhabilitation des marchés ruraux, - Réhabilitation du marché actuel et construction d’un nouveau marché moderne à Bandiagara ; - Aménagement de la gare routière de Bandiagara ; - Création d’une caisse d’épargne et de crédit pour les femmes rurales ; - Création d’une bibliothèque de conservation des œuvres relatives à la culture dogon ; - Réalisation de forages et puits à grands diamètres équipés de pompes solaires ou d’éolienne ; - L’électrification des chefs – lieux des communes (solaire ou éolienne) ; - Traitement d’ordure dans la ville de Bandiagara ; - La création d’une unité militaire dans la perspective de la régionalisation ; - La dotation des services de sécurité en moyens adéquats et conséquent ; - Soutien à l’implantation de radios libres dans toutes les communes. • Dans le Domaine de l’agriculture de l’élevage et de pêche : - L’organisation d’un salon de l’agriculture à Bandiagara - Le développement d’un élevage périurbain en vue de palier au déficit laitier ; - L’installation de jeunes diplômés dans le domaine de l’élevage, - L’aménagement et l’alevinage de nouveaux bassins et d’étangs piscicoles le long du Yamé et près des micros barrages ; - Le renforcement de toutes les banques de céréales et l’introduction de nouvelles méthodes de production pour assurer l’autosuffisance alimentaire, - L’Augmentation des surfaces cultivables totales de 20 à 25% sur la période de cinq ans en aménageant chaque année, au moins 2000 ha de terres (plaines et baffons) irriguées par forages équipés de pompes solaires ou à l’éolienne. - La diversification de la production maraîchère à haute valeur ajouté en incitant les agriculteurs à la production de céréales et de tubercules (pomme de terre, patates douces, igname etc.) en culture de contre saison ; - L’implantation d’unités de transformation d’échalote dans les zones de production ;
Posted on: Sat, 16 Nov 2013 12:07:50 +0000

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