Extrait du journal Emmanuel: Le problème de Parfait KOLELAS - TopicsExpress



          

Extrait du journal Emmanuel: Le problème de Parfait KOLELAS aujourd’hui c’est qu’il ne peut pas faire moins bien que la DRD, et, justement, il ne peut pas faire aussi bien. Remplir le boulevard ? Même pas en rêve, lui qui n’a jamais tenu le moindre meeting de sa vie, et en pratiquement 5 ans à la tête du MCDDI, hormis les rassemblements durant les campagnes électorales. Lui qui n’a jamais testé sa capacité à mobiliser et dont les mobilisateurs ont tous rejoint la DRD. Lui qui n’a d’autres arguments que de jurer que son père lui avait confié l’idée de créer un parti, et pour cela, il est fondateur du MCDDI et légitime à vie. Lui qui a perdu tous les cadres qui aurait pu lui donner une voie, remplacé par des parents. Ensuite, il y’a le congrès. Celui de la DRD a été organisé à Brazzaville, et ce sont des assemblées d’arrondissements, de districts et de départements qui ont sélectionnés les congressistes eux-mêmes. Hellot MAMPOUYA n’en connait pas plus de 10%. Alors que pour sa convention, simple convention, Parfait KOLELAS est allé l’organiser à Kinkala, entourant le lieu des débats de ses bras musclés, non sans avoir sélectionné seul les convives, avec des répartitions curieuses, tels que 31 personnes pour Bacongo, mais 200 pour Kouboula Nkountou, petit bled d’une cinquantaine d’âme dans une vallée non cartographiée du Pool. Le Congrès de la DRD a eu pour président du présidium quelqu’un d’autre que MAMPOUYA, et qui n’est en rien son parent. Aucun autre parent ne figurait dans aucune responsabilité, et même pas comme congressiste. Ce qui est impensable avec Parfait KOLELAS, dont 4 frères et sœurs, ainsi qu’une marmaille d’oncles, de cousins, de beaux frères et de parents paternels et maternels écument sans honte le bureau politique. A cela il faut ajouter les moyens mis pour ce congrès qui a bénéficié d’une communication extraordinaire, d’un habillage digne des meilleures assises occidentales, d’un per diem respectables des congressistes (de 20.000 à 100.000 selon les catégories), et d’équipements (pagnes, cartables de travail, pins) à la hauteur de l’ambition. Pas que le ministre de l’enseignement primaire soit plus riche que son homologue de la fonction publique, mais il n’est un secret pour personne que le fils du Nkoumbi est avare pour ce qui concerne autrui. Lui qui bénéficie de tous les cadeaux qu’il demande, des fonds de l’Etat au MCDDI, et bien plus encore, n’a malheureusement pas de vision, persuadé jusqu’à présent que s’appeler KOLELAS et tenir l’étendard du MCDDI c’est la clé de la réussite. Tellement peu logique, qu’il ne sursaute même pas lorsqu’il voit, à une semaine du congrès, une bonne dizaine du dernier carré d’activistes qui lui restait (par fidélité au vieux surtout) rejoindre la dynamique. Parmi eux, on peut citer NGOALI, jusque là président du MCDDI Talangaï, tellement fan du fondateur du MCDDI qu’un de ces enfants s’appelle Bernard KOLELAS. Mais tellement déçu, qu’il a fini par rallier la voie de la raison, sous le signe de « manga ya Hellot kwenda wapi ? ». Parfait KOLELAS lui, continue de croire en sa bonne naissance, il sera président en 2016 grâce à son nom et à sa famille. En tout cas ce ne sont pas les congolais qui seront déçus de cette reconfiguration de la vie politique, quelque peu atone depuis le retour du PCT au pouvoir, où il n’est inquiété par personne. Avant la Dynamique Républicaine pour le Développement, seul le MCDDI avait une aussi forte capacité de mobilisation. Qu’il a d’ailleurs perdu au fil du temps, Hellot MAMPOUYA n’ayant pas donné le coup de grâce comme on l’écrivait il y’a quelques mois encore, mais ayant récupéré cette énergie. Car en effet, on ne peut plus dire qu’il ait été payé pour briser le MCDDI, puisque son mouvement est encore plus debout, plus populaire, plus dynamique (et c’est le cas de le dire), que ce qu’était devenu finalement le parti de la famille KOLELAS. Et si par mégarde Sassou l’a quand même payé pour anéantir le MCDDI (personne en effet ne peut infirmer ou affirmer sauf eux deux), soit il voulait vraiment que naisse un grand parti à la place, le peuple aussi, alors tout le monde est content, soit il doit s’en mordre les doigts. Ce ne sont pas ceux qui déploraient le manque de parti d’alternance qui vont s’en plaindre. Ainsi on peut dire que tout va bien dans le meilleur des mondes.
Posted on: Mon, 05 Aug 2013 11:45:39 +0000

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