Extrait duTémoignage(1) du frère Lisungi MBULA, UN ANCIEN - TopicsExpress



          

Extrait duTémoignage(1) du frère Lisungi MBULA, UN ANCIEN MAGICIEN CONVERTI A CHRIST. « VA A BÉTHEL » Dans l’antre du diable Introduction Chers Frères et Soeurs en Christ! Je vous salue au nom du glorieux Seigneur et Sauveur JESUS-CHRIST! Avant de commencer ce témoignage, je vous convie à lire tous avec moi le Psaume 27:1: L’Éternel est ma Lumière et mon salut, De qui aurai-je crainte? L’Éternel est le refuge de ma vie, De qui aurai-je peur? Mon nom est LISUNGI MBULA. Je suis né au Zaïre (RDCongo), le ler Janvier 1955, dans la zone d’ISANGI. Sous-Région de TSHOPO, Région du Haut-Zaïre (Province Orientale), dans une famille chrétienne protestante Baptiste. Comme la majorité des habitants de ma Sous-Région, mon père était pécheur. C’est donc grâce à la vente des produits de la pêche que mon père subvenait aux dépenses de la famille et de ma formation scolaire. L’histoire que je vais vous raconter est une suite d’événements mystérieux que j’ai personnellement vécus. Je vous préviens que les faits que vous allez lire dépassent tout entendement naturel. J’ai pratiqué la magie pendant plus de dix ans. Vous n’êtes pas obliges de me croire. En revanche, je serai quitte de mes obligations après vous avoir raconté ces faits. Telle est la mission que j’ai reçue du Seigneur JESUS, à savoir dévoiler ces choses longtemps cachées. Je sais qu’il y aura parmi vous des personnes qui verront mal mes propos. A celles-là, je demande de vous en prendre non à moi, mais à Celui qui m’a envoyé vers vous. Mon but, en vous apportant ce témoignage, est de dévoiler au grand jour les ruses du diable et de libérer, avec l’aide du Seigneur bien sûr, certains de nos frères et soeurs qui sont encore malheureusement liés à Satan et à ses pratiques ténébreuses par ignorance, selon qu’il est écrit : Mon peuple périt faute de connaissance (Osée 4:6). Pendant plus de dix ans, le diable m’a tenu dans cette ignorance, en essayant de me convaincre que sa puissance était au-dessus de toutes les puissances. Mats Dieu est Amour, Il m’a relevé de la boue où j’étais et j’écris maintenant tout ce qu’Il a fait pour mon âme en guise de témoignage. Alléluia! Je n’ai pas pratiqué la magie par aventure, mais plutôt par nécessité. Les circonstances de la vie, et surtout la pauvreté de mes parents, ont été pour beaucoup dans cette conduite. Après mes études primaires et secondaires à Yangambi, je me suis dit qu’il serait mieux que je continue mes études supérieures. Ainsi, je pourrais travailler une fois pour toutes, au lieu d’interrompre mes études, de travailler pendant un temps, puits de continuer les études. J’ai quitté Yangambi pour Kisangani en 1973. A Kisangani, j’habitais chez ma cousine. Cette dernière se débrouillait tant bien que mal pour nourrir sa famille. Mon beau-frère était sans emploi, et ma présence chez elle l’indisposait. Parfois, pendant la nuit, il battait sa femme parce que, d’après lui, elle ne lui fournissait pas assez de nourriture, chose qu’elle ne faisait d’ailleurs pas. J’ai vite compris que mon beau-frère ne voulait plus de moi chez lui… Quant à vous, mes chers frères et soeurs en Christ, pratiquez l’hospitalité! (Romains 12: 13). Il m’arrivait parfois de rester à jeun pendant deux ou trois jours. J’avais maigri, J’étais sale et souvent malade. Ma situation sociale était connue de tous, tant par mes camarades que par un grand nombre de mes professeurs. J’étais à bout, ne sachant que faire, sinon abandonner mes études et rentrer chez moi. Mais l’idée du chômage me chagrinait. Je persistai donc, tout en priant. Je demandais à Dieu de me venir en aide. Toutes mes prières restaient lettre morte. J’en étais venu jusqu’à douter de l’existence de Dieu. Je me disais: « Mon père est chrétien et il prie tous les jours. Chaque dimanche, il assiste au culte et donne son offrande s’il en a la possibilité. Pourtant, il demeure toujours pauvre. Moi aussi, je vis la même situation: je suis très pauvre, souffrant, affamé, et très sale. Quel mal avons-nous commis, mon père et moi, pour que le Ciel puisse nous punir ainsi? Le DIEU miséricordieux, le DIEU Tout-Puissant dont mon père m’a tant parlé avec admiration, existe-t-Il réellement? S’Il existe, pourquoi permet-Il que je passe par de telles épreuves? » Devant toutes ces questions demeures sans réponse, j’en étais venu à conclure que Dieu n’existait pas, et que c’étaient les prêtres et les pasteurs qui L’avaient créé dans le but de nuire aux naïfs. La réalité était claire et nette: Dieu n’existait pas! Tel était mon raisonnement. Longtemps après, j’ai compris pourquoi Dieu n’exauçait pas mes prières. Je priais et demandais à Dieu, sans pour autant recevoir ce que j’avais demandé, parce que je demandais mal. Je demandais non pour accomplir les plans de Dieu en moi, mais plutôt pour assouvir mes propres désirs (Jacques 4:3). Un jour, mon professeur de Botanique Systématique m’invita chez lui. En cours de route, Il me dit avoir entendu ses collègues se plaindre à mon sujet. Alors il me proposa d’habiter chez lui. J’accueillis cette bonne nouvelle avec une grande joie. Je déménageai aussitôt de chez ma cousine, pour me rendre dans ma nouvelle habitation. Chez mon professeur, ma condition sociale s’améliora. Je recouvrai la santé et je consacrai la plupart de mon temps à mes études. L’initiation Un soir, alors que je révisais mes cours, mon professeur entra clans ma chambre, et me dit: - » Je trouve que tu es bien ici, et tes études vont bon train. Mais une chose est certaine: si tu continues dans la vie à cette allure sans aucune protection, tu ne feras pas long feu. Car, sans ce moyen que je veux mettre à ta disposition, tu pourras peut-être terminer tes études et travailler, mais tu demeureras toujours pauvre et malheureux. Je vois comment tu te sacrifies pour aider les tiens. C’est bien, je l’approuve. D’ailleurs, c’est l’une des raisons qui me poussent à te venir en aide. Heureusement pour toi, car j’ai songé à ton avenir. Je te demande une chose: sois patient et courageux, car je te remettrai une puissance. » Quatre jours après cette entrevue, mon professeur m’amena un catalogue. Il me parla de le lire tranquillement et attentivement. Il m’accorda trois jours pour le lire. Après quoi, je devais choisir, parmi les différents sujets présentés, ceux qui m’avaient intéressé. Le catalogue en question traitait de sujets de la vie courante, et de prières d’incantations magiques. Il y était question de la magie, surtout des applications des phénomènes magiques aux différents domaines de la vie courante. Du fait que j’étais étudiant, je choisis les sujets qui avalent trait à mes occupations. J’ai donc choisi le « bic magique, » la « pilule égyptienne. » et le « mouchoir magique. » A côté de chaque sujet figurait une légende qui présentait l’utilité et le mode d’emploi de chaque article. Un jour après la remise du catalogue et de mes préférences au professeur, il m’amena le bic, le mouchoir, ainsi que la pilule égyptienne. Soulevant chaque objet l’un après l’autre, le professeur me dit: - « Ce bic magique a le pouvoir d’écrire tout seul. Il suffit de le mettre entre les feuilles lors d’un examen, et il écrit tout seul les bonnes réponses. Mais pour ne pas attirer l’attention des autres participants, tu pourras faire semblant d’écrire, ou de griffonner n’importe quoi sur la page. A la correction, le correcteur ne verra que les bonnes réponses… Cette pilule égyptienne a pour fonction de stimuler les mémoires faibles. » Le professeur me tendit la pilule et partit chercher de l’eau. Il me demanda d’avaler la pilule en buvant l’eau qu’il m’avait donnée, ce que je fis. Ensuite, il poursuivit: - Ce mouchoir de domination servira à imposer ta volonté aux autres. Il te suffira de le passer deux fois sur ton visage et toutes tes suggestions seront admises à l’unanimité. Le professeur s’assit et me considéra en silence d’un air grave. On aurait dit un père qui voulait confier à son fils une tâche qu’il savait d’avance pénible. Puis il me dit ceci: - Pendant deux ans, tu ne devras manger que des aliments crus. A partir de cette date, il ne me fut plus possible de manger des aliments préparés, ni même sales. Car il faut utiliser de la chaleur pour la fabrication du sel, et le sel était aussi interdit. Je ne me nourrissais que de fruits, d’œufs crus, et de certaines racines comme des tubercules: carottes, manioc, patates douces. etc…. Je pouvais obtenir ces aliments sans peine, du fait que je vivais chez le professeur. Après deux ans, je repris un régime alimentaire normal. Je ne peux continuer la suite de ce témoignage sans vous préciser que le professeur polonais dont il est question ici est un prêtre de l’Église Catholique Romaine. Le fait qu’il m’ait invité à vivre chez lui avait suscité en moi des sentiments de culpabilité, à cause des conclusions que j’avais hâtivement tirées concernant la non-existence de Dieu. Car je m’étais dit que Dieu existait quand même, et que c’était Lui qui avait envoyé Son serviteur à mon secours. Quel ne fut donc pas mon étonnement de voir un prêtre catholique m’initier à la magie indienne! L’attitude de ce prêtre confirmait en moi l’idée que Dieu n’existait pas réellement. En effet, si Dieu existait, c’étaient les prêtres qui avaient le plus de chance de mieux Le connaître, du fait de leur position privilégiée. D’après le catéchisme de l’Église Catholique Romaine, les prêtres ont pour rôle de servir d’intermédiaires entre Dieu et les fidèles. Malgré le fait que ce prêtre célébrait la messe chaque jour, il connaissait la vérité, et cette vérité était que Dieu n’existait pas. C’est pour cela qu’il me révélait le chemin par excellence, celui de la magie, donc celui du bonheur. Tel était mon raisonnement à ce moment-là. Une année après que le professeur m’ait interdit de consommer des aliments préparés, je constatai une grande transformation dans mon être. J’étais devenu très intelligent. Je pouvais lire dans les pensées de mes interlocuteurs. Je pouvais connaître leur identité, leur date de naissance et leur adresse, sans qu’ils ne m’aient rien dit auparavant. Tous les cours me semblaient être de simples révisions. Durant les quatre années passées dans l’enseignement supérieur, je ne fis que me distinguer, de la préparatoire au troisième graduat. Lorsque les deux années d’observance du régime alimentaire imposé par le professeur furent accomplies, ce denier ne cacha pas sa satisfaction à mon égard. Il me promit d’entamer des choses sérieuses avec moi. Il me dit: - Mais avant d’en arriver là, je vais te remettre une protection. A partir de ce moment, je pus manger tous les aliments de mon choix et consommer toutes les boissons possibles. L’interdiction était levée. Deux semaines passèrent, après que le professeur m’eut promis la protection en question. Il m’amena un nouveau catalogue intitulé: « ATLAS DE BONNE CHANCE EN TOUTES CHOSES. » Cette fois, sans consulter mon point de vue, il m’indiqua un sujet dans le catalogue, et me dit: - Je te remets la GRANDE FORCE DIVINE DU GRAND ASHANTI. A l’aide d’une paire de ciseaux, il coupa une mèche de mes cheveux et la mit dans un flacon. Ensuite, il préleva un peu de poussière sous mon talon droit et l’enveloppa dans du papier blanc. Il m’expliqua: - Ces choses ainsi prélevées de ton corps serviront à te garder, dans les moments difficiles. Il déposa ces choses dans un tiroir, puis ajouta: - Cette force divine a le pouvoir de te protéger contre les balles, les morsures de serpents, les sorciers, contre la mort par noyade, par le feu, par asphyxie ou par accident… Elle te donne aussi une protection contre tout ennemi visible ou invisible. Bref, contre tout danger et tout mal. Le professeur tira une bague à six bijoux de sa poche, me la donna et me dit: - Ce talisman te donnera la force nécessaire pour lutter contre vingt et une personnes, et de les vaincre. Tu pourras dépasser les lois physiques de la nature au gré de ta volonté: l’apesanteur, l’altitude, l’espace et le temps… L’expérimentation Doté de toutes ces puissances et de ces protections, je résolus de les expérimenter. Ce n’est pas que je doutais de la véracité des paroles du professeur, mais je voulais d’abord tester ma puissance, et ensuite me prouver à moi-même que j’étais important. C’est en vue de ces choses que je mis volontairement du poison dans ma nourriture. Lorsque j’approchai ma main du bocal qui contenait la nourriture empoisonnée, il se brisa de lui-même en plusieurs morceaux, avant même que ma main ne le touche. Un jour, des amis tentèrent de m’empoisonner. Ils déposèrent une couche d’acide sulfurique en poudre dans l’assiette qui m’était réservée, et m’invitèrent à dîner. Ce ne serait pas trop dire que d’ajouter que je savais à l’avance que mon assiette était empoisonnée. Si j’avais refuse de manger. Ils se seraient doutés de quelque chose, ou qu’un traître parmi eux m’avait informé de leur infamie. Alors, pour convaincre mes amis de ma supériorité sur eux, il me fallait manger ce plat empoisonné. Devant tout le monde, mon assiette tomba au moment on ma fourchette toucha les aliments, renversant ainsi son contenu. Puis tard, mes amis s’excusèrent et me confessèrent leur acte. Ils me dirent que leur mauvaise conduite à mon égard leur avait été dictée par ma vantardise et mon orgueil à leur égard. Ce qu’ils disaient était vrai. Je voulais qu’ils sachent que je n’étais plus un homme ordinaire. Mon but était atteint, car à partir de cet incident, mes amis rectifièrent leur position à mon égard. Ils me considéraient comme un surhomme, protégé par des êtres invisibles. Aucun deux ne pouvait plus penser du mal de moi sans éprouver des sueurs froides. C’était là mon désir : la folie des grandeurs. J’étais donc invulnérable. Les femmes ne me disaient rien qui vaille. Mais, avec mon mouchoir magique, je pouvais briser leur volonté et les obliger à faire ce que je voulais qu’elles fassent. Un jour, je me disputai une femme avec un militaire, un commando, uniquement pour me faire de la publicité. Ce commando était réputé pour sa méchanceté dans la région. Lorsqu’il apprit mes amours avec sa concubine, il battit violemment cette dernière. La pauvre femme ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait. Elle dépensait l’argent du commando à mon profit. Une fois, il arriva que le commando fut informé par les parents de la fille de ma liaison avec elle. En réalité, cette femme aimait bien son amant, mais, du fait qu’elle était sous mon pouvoir, c’est-à-dire sous l’envoûtement, elle ne pouvait agir à l’encontre de ma volonté. Cette situation était connue de tous et tout le monde en parlait. Le commando était devenu la risée de toute la population de Kisangani. Il était dépassé par le succès que j’avais auprès de sa petite amie, malgré les corrections qu’il lui infligeait. Poussé par la jalousie, car c’était pour lui une question de dignité et d’amour-propre, le commando décida de me tuer. Le pauvre homme ne savait pas qu’en agissant ainsi, il réalisait mes plans. Il prit donc la décision de m’éliminer. Seul restait à déterminer l’endroit où aurait lieu mon exécution. Après m’avoir filé pendant plusieurs jours, chose que je savais d’avance, le commando me croisa dans un lieu inhabité. C’était vers 18h30, il faisait un peu sombre. En réalité, c’était moi-même qui avais organisé cette rencontre fortuite, car cette situation n’avait que trop duré, il fallait y mettre un point final. Le commando s’approcha de moi sans mot dire. Il sortit un revolver de l’une des poches de son pantalon, le dégaina, et tira à trois reprises dans ma direction, à bout portant. L’écho des coups de feu se répercuta dans les arbres. Je sentis comme un chatouillement l’impact des balles sur la peau de ma poitrine et de mon ventre. Je me grattai la peau aux endroits où j’avais senti le chatouillement, et je me retrouvai avec les trois balles dans la main. Dans un geste sublime, je les tendis au commando, en lui disant de tirer encore s’il en avait envie. Aucun témoin n’avait assisté à cette scène. L’acte s’était déroulé avec une telle rapidité que son cerveau n’eut pas le temps d’enregistrer cette information. Le soldat resta ébahi, sans comprendre ce qui lui arrivait. Je compris vite qu’il n’avait plus du tout envie de tirer. Il avait perdu la tête et était devenu comme un fou. En réalité, il était bien devenu fou. Quel orgueil fut le mien, lorsque j’expérimentai que même les balles tirées à bout portant ne me causaient aucun tort! L’impossible n’existait plus pour moi. Je pouvais voler dans les airs à la manière d’un oiseau, je pouvais traverser une porte ou passer à travers un mur, je pouvais me rendre invisible si je le voulais, etc… Je réalisais que si Dieu existait, je devais moi même être Dieu, ou que je n’étais pas loin de l’être! Je n’avais rien en perspective, mais j’étais craint et respecté comme je le voulais. Rien ni personne ne pouvait m’inquiéter. Plusieurs jours après cela, un ami vint me dire qu’il avait entendu dire qu’il y avait un couvent de soeurs catholiques ici à Kisangani, l’une des conditions d’admission était qu’il fallait que la postulante soit vierge. Cette nouvelle m’intéressa beaucoup. L’idée me vint de vérifier cette Information sur place. Le soir venu, je me rendis invisible. Je connaissais plusieurs manières de me rendre invisible. Je me rendis au couvent, en état d’invisibilité. Je pénétrai sans problème dans le dortoir des religieuses, et là, je me rendis visible. Utilisant mon mouchoir magique, je me rendis maître de toute volonté contraire à la mienne, et j’abusai de ces pauvres religieuses, qui ne purent ni crier ni demander du secours, car tout se déroula en dehors de leur volonté. Mon forfait achevé, je repartis comme j’étais venu. Le lendemain matin, comme pour signer mon acte, je revins au couvent et je demandai aux religieuses si elles étaient toujours vierges. Certaines d’entre elles reconnurent en moi le visiteur nocturne. Faute de preuves et compte tenu de la bassesse de cet acte, aucune n’osa porter plainte contre moi. Certaines religieuses pleurèrent la perte de la virginité qu’elles avaient consacrée au Seigneur. Chers frères et soeurs en Christ, aujourd’hui encore je me remémore ces faits honteux. Ma mémoire me fait revivre l’atrocité de cet acte, et je revois la scène de ces jeunes religieuses pleurant la perte de leur chasteté promise au Seigneur… Plus tard, je réalisai la gravité de mon péché lorsque je découvris ces écrits: Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est extérieur au corps. Mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps (1 Cor. 6:18). Je remercie Dieu pour l’abondance de Sa grâce à mon égard. Gloire a Dieu! Il m’arrivait parfois de faire certaines représentations magiques en plain air pour amuser la galerie et pour me rendre populaire. A l’aide d’un fil que les femmes utilisent pour tresser les cheveux, je pouvais arrêter un véhicule en pleine marche, et le forcer à reculer sans que le fil se coupe. Cela faisait énormément plaisir aux spectateurs, et les gens venaient en masse pour admirer ce phénomène. En réalité, ce n’était pas le fit qui exerçait une pression quelconque, mais la légion d’esprits qui étaient à mon service, et qui poussaient le véhicule en arrière. Le fit n’était là que pour faire illusion. Telle était la face connue de la magie que je pratiquais. En dehors de ces représentations, personne ne pouvait soupçonner ce que j’étais réellement dans la magie, hormis bien sûr le professeur et quelques initiés. J’étais bien connu à Kisangani. Même les petits enfants connaissaient mon nom et chantaient mes exploits. On parlait partout de mot. Cette notoriété me valut quelques problèmes sérieux. Un jour, sans savoir le motif que l’on me reprochait, je vis des agents de l’ordre public venir avec un mandat d’amener qui portait bien mon nom. Je les suivis sans protester, afin de savoir ce qui m’était reproché, et connaître par la même occasion l’identité de mon plaignant. Lorsque nous fûmes arrives à la Gendarmerie, l’officier chargé de l’instructioin de l’affaire ordonna à ses agents de me jeter au cachot. Avant que les gendarmes se saisissent de moi, je trouvai le temps de dire à l’officier: - Citoyen Adjudant, sachez bien que quel que soit le motif, je ne peux être arrêté, jugé, condamné, battu ou emprisonné que si je le veux. Mes paroles furent comme de l’essence jetée sur une flamme. C’est-à-dire qu’elles attisèrent la colère de l’officier. C’était pour lui une grande insulte que je lui tienne un tel langage en public. Aidé par deux gendarmes, il me bouscula avec une grande brutalité dans le cachot, dont il verrouilla la serrure. Il empocha la clef, afin que personne ne vienne a me libérer sans d’abord passer par lui. De retour dans son bureau, il me trouva assis dans le fauteuil. Lorsqu’il entra, je lui dis: - Viens, assieds-toi et causons. Mais mon interlocuteur n’avait plus envie de causer avec moi. En regardant son visage, je vis s’exprimer toute une série d’émotions. De la sérénité, il passa à la colère, puis à un grand étonnement, pour terminer par un sourire béat, hagard, sans expression aucune. L’homme avait perdu le nord et se mit à courir dans la pièce à la manière des petits enfants qui jouent au jeu de cache-cache. Ce n’était pas beau à voir. Bref, l’Adjudant était devenu fou. Voyant ce qui lui était arrivé, j’eus pitié de lui. Je courus l’attraper, et lui remis son esprit en place grâce à quelques paroles magiques apprises du professeur. - C’est de ta faute! lui dis-je, quand il eut recouvre ses sens. Je repris: - Si tu avais écouté mes paroles, nous n’en serions pas là. Pour le consoler, je lui avais donné un gilet pare-balles. Plus tard, il s’ensuivit une bonne camaraderie entre l’officier et moi. L’incident fut vite oublié. Bien que détenant toute cette puissance, je n’avais pas la paix pour autant. Au début, je ressentis la joie de posséder une force dont d’autres personnes ne pouvaient même pas soupçonner l’existence. Mais, avec le temps, mes désirs augmentaient. Les objets ou les actes qui me procuraient de la joie s’estompaient dans ma mémoire du fait de la monotonie. Comme dit un proverbe: » L’habitude est une seconde nature. » Je trouvais qu’il était normal que les choses se déroulent comme je les faisais. Plus rien ne m’étonnait, et plus rien ne me procurait de la joie. Je remarquai que tout ce que je faisais ne me profitait réellement pas. J’étais populaire, mais sans un sou. Je fis part de cette situation au professeur. Ce dernier me répondit qu’il m’avait tout donné. Il suffisait que je le désire pour obtenir tout l’argent dont j’avais besoin. Avec la bague à six bijoux que je possédais, je pouvais faire disparaître des objets de plus de 50 kgs à plus de 50 mètres de distance. Sur le champ, le professeur me donna un objet qu’il appela « tube magique. » Il me dit: - Ce tube a plusieurs applications dans le domaine de la magie. Tu peux avec ce tube lire, voir, garder, déplacer, chercher, calculer, évaluer… Il y a plusieurs façons d’obtenir de l’argent. Je ne veux pas t’initier à toutes ces méthodes d’un coup. Mais nous les étudierons progressivement. La première méthode est appelée « vol malin. » Cette méthode consiste à commander aux esprits errants de vous apporter de l’argent. Vous pouvez spécifier le lieu, la quantité, l’heure et la nature de cet argent. Lorsqu’il apparaîtra, il sera accompagne d’un chiffre. Ce chiffre indique le temps que tu dois mettre pour le dépenser. Cet argent est volé dans des magasins ou des banques par des esprits errants, voici à présent les conditions relatives au « vol malin »: - avec cet argent, tu ne pourras acheter aucun bien durable. - à l’heure convenue, tout l’argent devra être dépensé. - Tu vois qu’en dehors de ces deux conditions, tu peux faire de cet argent tout ce que tu veux. Voici la punition réservée à ceux qui ne respectent pas nos exigences : soit ils meurent, soit ils deviennent fous. Quelques explications sont nécessaires pour une meilleure compréhension. Nous appelons cette méthode « vol malin, » parce que le vol ne sera pas découvert, du fait que l’argent sera remis à sa place avant que le propriétaire ne se rende compte de sa disparition. Tu ne dois pas acheter des articles durables, car tout doit disparaître à l’expiration du délai imparti. Ce qui fait que si tu gardes cet argent, tu risques de mourir. Après avoir acheté un article non durable, si l’argent que tu remets au vendeur est mis ensemble avec de l’argent ordinaire, cet argent disparaîtra en même temps que l’argent ordinaire, après le délai. On n’obtient rien pour rien dans ce monde, mon fils. Cet argent ordinaire qui disparaît sert à renflouer les caisses secrètes, et servira plus tard à acquérir d’autres clients. Si nous sommes sans pitié pour les récalcitrants, c’est parce que si l’argent n’est pas épuisé, c’est nous qui devons combler le vide qui manque. Donc, si le client meurt. C’est pour qu’il vienne travailler pour nous pour rembourser l’argent que nous avons dû verser à sa place. Si le client devient fou, c’est que l’argent ordinaire disparu a suffi à combler les pertes, sans que nous subissions de dommage. Mais le client sera quand même puni pour avoir enfreint les ordres, et aussi pour nous avoir fait travailler pour rien. Expérimente d’abord cette méthode. Lorsque tu découvriras ses inconvénients, je t’enseignerai une autre possibilité. Souviens-toi de mes paroles: patience et courage. En attendant, amuse-toi bien! Je retins bien chaque mot prononcé par le professeur. Quelques jours après cet entretien avec le professeur, après avoir pesé le pour et le contre du « vol malin, » je me décidai à l’expérimenter. Assis dans mon salon, je mis à exécution les procédures destinées à obtenir de l’argent. Tout comme me l’avait dit le professeur, je spécifiai bien les données: le lieu, l’heure, la quantité ou le nombre, et enfin la nature des espèces demandées. Pour le lieu et l’heure, j’avais indiqué que l’argent apparaisse sur la table de mon salon à quatorze heures. En ce qui concerne la quantité et la nature de l’argent, j’avais spécifié vingt kilos en coupures de dix zaïres. Je commis une erreur en ce qui concerne la quantité, car, à quatorze heures, une montagne de billets de banque en coupures de dix zaïre apparut sur la table. Il y avait une note au destinataire indiquant le chiffre dix. Ce qui indiquait que j’avais dix heures devant moi pour évacuer de ma table cette montagne d’argent. Après calcul, je trouvai qu’il me faudrait avoir tout dépensé à minuit juste. Une joie mêlée de crainte s’empara de moi lorsque j’empochai des quantités de billets de banque afin d’aller les dépenser. A la sortie de ma chambre, la première personne que je croisai fut le domestique du professeur. Il me demanda une cigarette, et je lui remis 500 zaïres en coupures se dix. Poursuivant mon chemin, j’empruntai un taxi pour qu’il me dépose au centre-ville, vers les magasins. Je remis au conducteur le quintuple du prix normal de la course. Pour ne pas éveiller sa curiosité, je le complimentai en lui disant que c’était parce qu’il m’avait conduit rapidement à l’endroit souhaité que je lui faisais cette faveur. En ville, je contemplai les articles à travers les vitrines des magasins. Une chemise attira mon attention. Au moment où j’allais entrer pour l’acheter, j’entendis une voix qui me disait: - Pas d’articles durables! Cette voix m’était familière, c’était celle du professeur. Je me dis, en m’éloignant du magasin: - Le professeur m’aime beaucoup, il ne veut pas que je meure ou que je devienne fou. C’est pourquoi sa voix me parvient jusqu’ici pour me prévenir du danger de la désobéissance. Je dirigeai mes pas vers un restaurant européen. Puisqu’il m’était interdit d’acheter des articles durables, autant dépenser pour la nourriture, pour me venger. Je commandai des mets coûteux. Tout l’argent que j’avais emporté était épuise. Je hélai un taxi et informai le conducteur qu’il recevrait le prix de sa course lorsqu’il m’aurait ramené à l’endroit où il m’avait pris. J’eus un haut-le-corps en arrivant dans le salon où se trouvait l’argent. L’argent que j’avais pris avant de sortir avait été remplacé par d’autres billets. Etait-ce la réalité ou avais-je rêvé? Je ne sais pas. Il était 15 heures à ma montre, et l’argent était encore très abondant sur la table. J’empochai une grande quantité d’argent, supérieur à la première, et je sortis. J’étais tourmenté par l’idée qu’à mon retour, je trouverais peut-être une autre quantité d’argent qui aurait remplacé ce que j’avais emporté. Le chauffeur m’attendait au volant de sa voiture. Sans mot dire, je pris place à côté de lui. Mes idées étaient ailleurs. Je me dis que celui-ci en aurait pour son compte quand il verrait sa caisse vide le lendemain matin. Le taxi me déposa à la même place où il m’avait pris, c’est-à-dire au restaurant européen, je lui remis une importante somme d’argent, sans rien lui dire, car lui-même était conscient que je l’avais fait attendre longtemps. Ce jour-là, certains de mes amis se trouvaient dans le restaurant. Je me souviens avoir offert une tournée générale à mes frais. Tout le monde mangea et but à mes frais. Cela me faisait du bien de sortir l’argent de mes poches pour le dépenser à la vue de tout le monde Avant que mes convives ne terminent leur consommation, j’exigeai la facture. Je payai cash et je m’éclipsai, de peur que certains curieux ne se mettent à poser des questions sur la provenance de cet argent. Je fis plusieurs va-et-vient entre la maison et le centre-ville pour évacuer les 20 kgs de billets de 10 zaïres. Cela peut vous paraître simple. Mais dépenser une telle somme en 10 heures, à Kisangani, en 1976, n’était pas chose facile. A 22 heures, il y avait encore une grande quantité d’argent sur la table. Une sueur froide s’empara de moi, et je fus saisi d’une peur atroce: peur de mourir, peur de devenir fou. Je me rappelai les paroles du professeur lorsqu’il me recommandait le courage et la patience. Un peu de calme revint alors en mol. Je me dis que j’avais encore deux heures devant moi, et qu’il n’était pas question de me laisser aller au découragement. Il fallait changer de tactique de dépense. Oh! Mes chers frères et soeurs, il est meilleur de travailler pour Jésus que pour Satan! Car le joug de Jésus est doux et Son fardeau léger (Mat. 11:30). Je me rappelle encore cette nuit comme si c’était hier. Je jetai l’argent en l’air dans une cérémonie funèbre, dont je ne connaissais même pas le défunt! J’entrai avec précipitation dans un bar, et je demandai aux consommateurs quels étaient leurs goûts. Puis je vidai mes poches devant eux sans pour autant toucher à un seul verre, de peur de m’enivrer, et de ne pas pouvoir dépenser tout l’argent que je possédais. C’était pitoyable. Maranatha! Viens, Seigneur Jésus! Vers 23h30, II ne me restait plus que quelques liasses de billets de banque sur la table. Le domestique du professeur, au lieu d’acheter seulement la cigarette qu’il m’avait demandée, s’était aussi payé à boire. Pendant tous les va-et-vient que j’avais faits, j’avais remarque une forme allongée dans la cour, mais je ne savais pas que c’était le domestique. Le pauvre homme, appliquant le principe romain disant qu’il faut profiter du jour, avait dépensé tout l’argent. A présent, il dormait dans la cour, ivre-mort. A minuit, il ne me restait plus un sou, et je pus pousser un » ouf » de soulagement. Cette nuit-là, dans mon lit, je réfléchis à tout ce que j’avais fait dans la soirée, en contemplant le plafond de ma chambre. Je conclus qu’à l’avenir, je ne demanderais que des sommes inférieures à 20 kilos. Quelques jours plus tard, j’eus à nouveau recours au » vol malin. » Cette fois-ci, je m’abstins de grossir la quantité, de peur de revivre la même situation que la première fois. Je remarquai que le temps fixé pour dépenser l’argent n’était pas constant dans chaque cas: il variait en fonction de la quantité demandée. Plusieurs jours passèrent. Je constatai que l’argent, obtenu par la méthode du « vol malin » ne m’était d’aucune utilité. Il m’était défendu d’acheter un simple slip, pas même un mouchoir de poche. Si je tentais de le faire, je risquais la folle ou la mort. Mes parents étaient toujours pauvres. J’étais incapable de leur venir en aide. Je ne pouvais pas leur envoyer mon argent, de peur qu’ils ne le mettent avec leurs économies, et que le tout disparaisse lorsque le délai imposé aurait expiré. Je me décidai à aller trouver le professeur afin qu’il me donne une autre possibilité de trouver de l’argent. Avant de me révéler cette possibilité, le professeur me donna un conseil: - Tu es encore trop jeune pour comprendre le problème de l’argent. Fais ta demande à cette adresse et attends de connaître leur réponse. Il me remit une adresse en Inde. Après son départ, je rédigeai précipitamment ma demande d’argent à expédier en Inde par vole occulte. On se sert alors d’esprits pour acheminer le courrier. Cette méthode est réputée pour sa rapidité. Un retard de 5 minutes est rare quand on utilise ce moyen. Les boites postales utilisables peuvent être les toilettes, les lits, le buffet, les tables, les armoires, etc… Cinq minutes plus tard, je reçus la réponse, dont voici le contenu: « Vous, Zaïrois qui demandez de l’argent, sachez bien que l’argent n’achète pas l’argent, ou qu’un zaïre n’achète pas un zaïre, Et puis cet argent ne peut pas vous parvenir tout seul. Bonne compréhension. » Au bas de la lettre, il y avait, en guise de signature, un cercueil et une tête de mort. La lettre était écrite, signée et cachetée à l’encre rouge. Je l’amenai au professeur après l’avoir lue. Ce dernier, sans même y jeter un coup d’oeil, me dit: - C’est comme je te l’avais dit, mon fils. Dans ce monde, il n’y a rien pour rien. Je trouve que tu es encore trop jeune pour comprendre. La réponse du professeur et celle de la lettre sous-entendaient que, pour recevoir l’argent dont j’avais besoin, il fallait que je sacrifie une vie humaine. Je répondis au professeur que je n’avais personne sacrifier pour obtenir de l’argent. Je préférais mourir pauvre comme mon père, plutôt que d’être riche et responsable d’une vie humaine sacrifiée dans le but de satisfaire certains besoins passagers. Tuer une personne? Je n’en revenais pas! Mon émoi fit Sourire le professeur. Il me suggéra une troisième possibilité d’obtenir de l’argent. II me dit: - J’accepte que tu aies encore des scrupules pour sacrifier une vie humaine. Je te comprends du fait de ton âge. Je sais que lorsque le besoin se fera davantage sentir, tes scrupules disparaîtront. En attendant, je t’informe qu’il existe une troisième possibilité, qui est d’ailleurs la plus répandue parmi les magiciens. Si tu veux, je te remettrai deux cachets. Le premier cachet te fera être aimé par les femmes. Aucune femme au monde ne pourra résistera ton appel, même si tu étais laid. Elle viendra et tu feras d’elle ce que tu voudras. Le second cachet a le pouvoir de faire concevoir une femme que tu connaîtras, même si elle est stérile. N’oublie pas que si tu t’unis à une femme, tu formes un seul corps avec elle. Ainsi, au lieu de te sacrifier toi même, tu peux sacrifier ta propre chair qui est ta femme, ou ton propre sang qui coule dans les veines de tes enfants. Pour éviter la perte de ces personnes chères, ce qui cause du chagrin, n’oublie pas que tu pourras faire ceci: chaque fois que tu coucheras avec n’importe quelle femme, tu pourras relever son nom et lui remettre une importante somme d’argent en guise de cadeau. Le nom ainsi relevé sera inscrit sur une liste. Plus tard, si le besoin s’en fait sentir à notre quartier général, tu n’auras qu’à rayer un nom de cette liste, et la personne’ dont le nom sera barré sur la liste mourra. - En réalité, cette personne ne meurt pas de manière absolue, car, après ce que l’on appelle « mort, »son âme ira travailler pour ton compte, à la recherche de nouvelles sommes d’argent à te remettre. Si cela ne t’arrange pas de coucher avec n’importe quelle femme, tu pourras prendre des » bureaux, » (c’est-à-dire une deuxième ou troisième femme). Les enfants qui naîtront de ces unions seront inscrits sur la liste. Lorsque le besoin s’en fera sentir au quartier général, tu effaceras un nom de cette liste et l’enfant mourra. On te remettra une importante somme d’argent en guise de récompense, de telle sorte que les cérémonies de deuil seront faites avec pompe. Personne ne songera à te soupçonner de la perte de l’enfant, pas même la mère en tous cas. Pour ceux qui t’entourent, toutes les larmes versées et tout l’argent dépensé prouveront l’attachement et l’affection que tu éprouvais pour la personne décédée. Chose étrange, toute cette théorie ne m’intéressa pas du tout. L’idée de sacrifier une vie humaine pour jouir de l’argent me répugnait énormément. J’acceptai donc mon sort. Je me résignai à ma condition. Cette résignation se poursuivit sans que je trouble le professeur avec mes problèmes d’argent. J’ouvre une parenthèse avant de poursuivre ce témoignage, dans le but de prévenir mes soeurs des ruses du diable. Gare à vous, mes soeurs, si vous aimez le luxe et le prestige. Gare à vous si vous acceptez de devenir « deuxième ou quatrième bureau »… Mes soeurs, si vous n’êtes pas mariées, ne vous prostituez pas. Priez plutôt Dieu afin qu’il vous donne un mari. Car il est écrit: » Il les créa homme et femme » (Genèse 1:27). JESUS-CHRIST notre Seigneur, en qui nous avons foi a fait plusieurs promesses, dont voici l’une d’elles: » Si vous demandez quelque chose en mon Nom, je le ferai » (Jean 14:14). En acceptant de devenir un « bureau » (c’est-à-dire la deuxième ou troisième femme d’un autre), vous vous prostituez. Vous souillez votre corps qui est, ne l’oubliez pas, le temple du Saint-Esprit (1 Cor. 6:18-19). En outre, vous risquez de tomber sur un magicien en quête d’une âme qu’il pourra offrir à son maître. Si tel est le cas, vous perdez automatiquement votre vie. Pour vous qui êtes mariées, si vous remarquez que votre mari porte des bijoux sur son corps, ne pensez surtout pas que cela lui sert d’ornement. S’il est un magicien, ces objets lui servent de point de contact entre lui et ses maîtres. Vous remarquerez peut-être que les affaires de votre mari prospèrent de plus en plus, et vous vous direz que vous avez de la chance d’être tombées sur un homme chanceux en affaires. Oui et non. Oui, s’il n’est pas magicien, et non s’il l’est. En effet, les magiciens et les adeptes de certaines sectes obscures obtiennent leur argent par des voles occultes. Le diable est rusé. Si un nouveau client signe un pacte d’argent avec lui, il ne lui accorde pas tout de suite des millions, mais il lui en donne progressivement de plus en plus: un débit de boissons, un bar, Un « hôtel, » des voitures… Le principe du diable est le suivant: puisque vous vous servez de cet argent pour entretenir votre vie et subvenir à vos dépenses, en retour vous devez payer de votre vie tous ces bienfaits. Toutes ces importantes sommes d’argent que vous gaspillez pour entretenir votre « standing » sont en fait le prix de votre sang, celui de vos enfants, que vous détruisez par votre ignorance. Vous mourrez prématurément, non pas pour que votre âme aille se reposer en attendant l’avènement du Seigneur, mais plutôt pour aller travailler à la recherche d’autres sommes, destinées à combler les vides que vous avez causés en satisfaisant vos caprices. Pendant tout le temps que j’ai passé au service du mal, j’ai remarqué que le diable avait plus d’emprise sur les femmes que sur les hommes. Il se servait beaucoup des femmes pour accomplir ses desseins maléfiques. Votre seule arme, c’est la prière et la foi. Il se peut que quelqu’un vous offre, lors d’une fête ou d’anniversaire, des bijoux en guise de cadeau. Si cette personne fait de la magie vous constaterez une anomalie dans votre vie, en particulier le manque de sang fréquent chez les enfants. Ou alors, si vous avez l’habitude de garder vos économies chez vous, d’importantes sommes d’argent disparaîtront sans que vous puissiez en comprendre La raison. Tout cela à cause des bijoux qui vous ont été offert, ou que vous aurez même achetés. Les bijoux que nous rencontrons dans la vie ne sont pas tous fabriques à partir de minerais. J’en connais qui proviennent d’ailleurs. Au pays de la déesse Maharashathie Aucun des possibilités ou méthodes pour obtenir de l’argent mises à ma disposition par le professeur ne satisfaisait mes désirs. Mon souci était de jouir de l’argent comme tout le monde, sans qu’il me soit fixe des limites dans le temps. Par » tout le monde, » j’entendais les hommes riches. Je désirais obtenir l’argent qui pouvait me permettre d’aider mes parents à Yangarnbi, de fonder une famille plus tard, etc.. Malgré le fait que je pratiquais la magie, j’éprouvais de l’amour pour : les miens. Je songeais parfois aux moyens qui pouvaient me permettre d’améliorer leurs conditions de vie. J’avais pensé à leur envoyer l’argent du « vol malin, » car toutes les autres méthodes nécessitaient 1e sacrifice d’une vie humaine, chose que je détestais. C’était pourtant 1a seule possibilité de leur venir en aide. Mais je n’utilisai pas cette méthode pour aider ma famille, car cet argent devait disparaître après expiration du délai. J’étais convaincu que je ne jouissais pas réellement de l’argent comme je l’entendais. C’est pourquoi j’allai trouver le professeur. Je lui demandai de bien se rappeler s’il ne pouvait pas trouver une possibilité d’obtenir de l’argent sans sacrifice humain, et de l’argent qui ne disparaîtrait pas. Le professeur énuméra les trois possibilités mises à ma disposition, puis il se tut. Je crus qu’il n’avait plus d’autres ressources, qu’il était à bout, et que c’était la raison pour laquelle il me rappelait ses bienfaits. Après un moment de silence, il haussa les épaules, comme pour exprimer la résignation, puis il me dit: - Alors, il te faut une femme. Je ne compris pas le sens de la du professeur. La prière du vieux diacre Comme je l’ai dit dans le chapitre précédent, le résultat de mon initiation à mes nouvelles fonctions s’était avéré concluant. Suite à ce résultat, le professeur me laissa diriger certaines opérations délicates, comme l’opération que je vais vous décrire dans les lignes qui suivent. II s’agit de la capture d’un esprit condamné. Il y avait un jeune homme qui, par l’intermédiaire de mon professeur, avait signe un contrat pour obtenir un porte-monnaie magique. Jour après jour, pendant six mois, le jeune homme trouvait chaque matin dans son porte-monnaie la somme de cinq mille zaïres. Il dépensait cet argent comme bon lui semblait, c’est-à-dire sans condition aucune. Ce jeune homme était riche. Lorsque les six mois furent écoulés, un matin, il trouva dans son porte-monnaie, à la place où d’habitude il trouvait l’argent, une note ainsi écrite: « La personne qui recherchait l’argent pour te le rapporter est fatiguée après t’avoir servi pendant six mois. Veuille nous envoyer son remplaçant dans un bref délai. » Cette note n’impressionna pas notre jeune homme. Il s’attendait à cette situation et s’était préparé en conséquence. Il s’y attendait, car lorsqu’il avait signé le contrat, tout lui avait été décrit en détail. Après lecture de la note. Il partit voir le professeur. Ce dernier le mit en rapport avec moi, nouveau Diplômé de la Région et serviteur de la déesse. Je convoquai le jeune homme pour faire connaissance avec lui et pour une prise de contact. Lorsque le jeune homme vint, je sortis les documents qu’il avait donnés lors de son adhésion…. Ces documents comportaient les noms des différents membres de sa famille, en commençant par son père jusqu’au cadet de la famille. La première convocation avait pour but de demander au jeune homme de choisir un nom sur la liste en notre possession, ainsi que la cause de décès qui convenait le mieux pour sa victime, parmi toutes les causes possibles. Voici le dialogue qui s’ensuivit: - Sur quel nom ton choix est-il tombé? - Sur mon père. - Pourquoi ton père? - Qui d’autre voulez-vous que je sacrifie? Mon père est le plus âgé de toute la famille. Plutôt que de sacrifier quelqu’un qui n’a pas encore connu la vie, je préfère que ce soit mon père qui meure. J’ai comme principe que les plus âgés cèdent la place aux jeunes. - En tous cas, tu te défends bien. Bon! Maintenant, tu vas choisir parmi ces différentes causes de décès que je vais t’énumérer, celle qui convient le mieux dans le cas de ton père. Voici la liste: mort par brûlure, mort par accident, mort par noyade, mort par affaiblissement d’une maladie, mort à la suite d’une bagarre, mort pendant le sommeil… Avant de répondre, le jeune homme réfléchit: « Si j’opte pour une mort à la suite d’une maladie, peut-être que, lors de sa maladie, certains sorciers de la famille pourront voir que c’est moi qui suis la cause du décès de mon père. Non! Cette mort ne convient pas. Si j’opte pour une mort par suite d’un accident, le corps de mon père ne pourra peut-être pas être exposé lors du deuil. Son corps pourrait subir des dégâts, être abîmé ou écrasé, de telle sorte que son exposition ne soit plus possible. Non! Pas de mort par accident. S’il mourait à la suite d’une bagarre, cela impliquera des conflits éternels entre ma famille et celle de la personne qui se bagarrera avec lui. Non! En tous cas, pas cette mort. Alors… » - Je veux que mon père meure dans son sommeil. Je pris note des deux réponses données par le jeune homme, à savoir qu’il sacrifiait son père et qu’il voulait qu’on le trouve un jour mort dans son lit. Pour moi, son raisonnement était correct: « Il faut que les vieux cèdent la place aux jeunes. » Je le congédiai et pris rendez-vous avec lui pour le lendemain à 10 heures, pour la grande opération de capture en question. L’opération consistait à envoyer des esprits servants, et d’autres esprits déterminés chercher et ramener l’esprit de la victime, afin que ce dernier voie celui qui l’a fait convoquer, et accepte devant les témoins de signer un contrat pour servir la personne qui l’a fait convoquer. En d’autres ternes, la personne devait venir signer le contrat de sa propre mort. C’était ma première opération de ce genre. Je mis de l’eau dans un bassin, à l’intérieur duquel je déposai un miroir magique. Tout autour du bassin, je disposai des livres de prières magiques. La salle était pleine des esprits errants et servants, qui étaient là pour la circonstance. A 10 heures précises, le jeune homme arriva. Je lui offris une place et il s’assit. J’étais capable de reporter l’opération ou de l’interrompre si je le voulais, car c’était moi qui commandais les opérations. Apres quelques minutes de concentration, je me mis à invoquer les esprits à haute voix. Je dis: » J’invoque les huit esprits soumis aux huit sous-princes. Je veux que vous me rameniez l’esprit de cette personne (nom de la personne), pour qu’elle accepte devant vous de travailler pour celui qui l’a désignée. » Après cette invocation, je citai les noms des huit sous-princes en question. Puis je regardai dans le miroir pour voir l’esprit de la personne en question venir répondre à mon appel. Il se produisit alors sous nos yeux un événement qui dépassa notre entendement. Alors que je fixais des yeux le miroir placé dans l’eau, je vis apparaître un morceau de bois de la dimension d’un petit doigt. Peu un autre bout de bois apparut. Les deux morceaux de bois s’étaient unis pour former une croix. A l’intersection de ces deux morceaux de bois se mit à couler une substance liquide de couleur rouge comme du sang. Cette substance, en se diluant dans l’eau, rendit toute exploration du miroir impossible. Tous les esprits errants s’enfuirent à la vue de ce phénomène. Je jetai le liquide rouge qui se trouvait dans le bassin. Je remis à la place de l’eau propre, et replaçai le miroir dans le bassin. Il fallait donc recommencer l’opération avec d’autres données. Je doublai la puissance de la prière magique et prononçai ces paroles: - Je vous invoque, vous les huit esprits sous-princes, car les huit esprits qui vous sont soumis ne sont pas efficaces. Je vous somme, par le nom ineffable……. de me ramener l’esprit de cet homme, afin qu’il vienne signer le contrat en votre présence. Je citai les noms de ces huit esprits sous-princes, ainsi que le nom de la victime. Après cela, je regardai intensément dans le miroir à travers l’eau du bassin. Cette fois, j’étais sûr de voir apparaître l’esprit du père du jeune homme qui se tenait à coté de moi. Au lieu de cela, je vis dans le miroir une grande étendue d’eau. Je scrutai le miroir pour essayer de distinguer le fond de cette étendue d’eau, mais mes efforts furent vains. L’étendue d’eau était sans fond. Cette profondeur rendait toute exploration impossible. On aurait dit une mer ou un océan. Je perdis mon calme. J’étais ennuyé à l’idée d’essuyer un échec des ma première opération de capture de l’esprit condamné. Ce sentiment stimula en moi un certain entêtement. Je ne me décourageai pas pour tant. Pour la seconde fois, je jetai le contenu du bassin, sauf le miroir, bien entendu, et je remis une autre eau plus propre. Je triplai la puissance de la prière magique. Et je comptais passer à l’invocation des quatre esprits supérieurs, ou esprits méchants, lorsque l’idée me vint d’espionner d’abord l’esprit en question. En effet, d’après mon professeur, certains sujets sont sous la protection de certaines « maisons. » Pour capturer de telles personnes, il fallait les passer à l’examen du tube magique. Ce dernier avait aussi pour fonction de déceler la protection dont bénéficiait le sujet, ainsi que le degré de cette puissance protectrice, afin de l’évaluer en la chiffrant. C’est ainsi, par exemple, que si le degré de protection du sujet était de quatre, nous lui envoyions la même puissance, mais de valeur opposée, soit moins quatre. Quatre moins quatre égale zéro. L’individu se trouvait alors sans protection, et il était donc à notre merci. Nous pouvions faire de lui tout ce que nous voulions. Satan est comme cela! Avec lui, c’est la loi du plus fort! Selon les enseignements du professeur au sujet des personnes qui font l’objet de l’opération de capture, elles semblent souvent rêver ou être mal à l’aise. Mais le cas du père de notre jeune homme me laissa perplexe. L’examen du tube magique me donna l’image d’un vieux papa en train de danser au milieu d’un groupe de personnes. Le tube magique ne me révéla aucune protection sur lui. Vous comprendrez qu’il n’y avait donc aucun moyen de le neutraliser, puisqu’il n’avait rien sur lui. Mais qu’est-ce qui l’empêchait donc de venir à notre appel? Un deuxième examen me donna l’image du vieil homme en train de récolter de l’argent au milieu d’un groupe de personnes. Je demandai au jeune homme qui était à côté de moi: - Que fait ton père dans la vie? Il répondit: Mon père est diacre dans une église protestante. Un simple diacre ne pouvait pas résister à un dieu! D’où provenait donc cet échec? Je voulus téléphoner au professeur pour le tenir informé de la tournure des événements, mais je m’en abstins, me disant que si j’échouais à ma troisième tentative, alors je le ferai. J’invoquai donc les quatre princes méchants: - Je vous invoque, vous les quatre princes méchants, afin de me ramener l’esprit de ce mortel. A moi … . a moi …, a moi …, a moi … ! Je vous invoque pour que vous me rameniez l’esprit de ce mortel, mort ou vif! Sauf dans un cas comme celui-ci, où la victime devait mourir le jour même, nous donnions souvent un délai allant de deux jours à trois mois avant que la victime ne meure, bien qu’elle ait déjà signé le contrat. Après avoir invoqué par leur nom ces quatre esprits méchants, je vis apparaître une main dans le miroir. Cette main tenait par trois de ses doigts un tout petit livre. Les esprits servants qui m’aidaient dans cette opération se demandèrent entre eux: « Cette main est-elle celle de la personne que nous attendons, ou celle du propriétaire du livre? Le petit livre en question était un Nouveau Testament, version Louis Segond. Lorsque les esprits servants remarquèrent que le petit livre était un Nouveau Testament, ils s’enfuirent tous en me disant que le propriétaire de ce livre était toujours dans sa Parole. Ils s’enfuirent tous, me laissant avec le jeune homme. Ce dernier ne voyait pas les esprits. Du fait qu’aucun esprit n’était resté avec moi, il était pratiquement impossible de continuer l’opération. C’était un échec cuisant, et il fallait prévenir le professeur. (Voir Romains 8:31-37). Le Jeune homme était toujours présent et avait suivi toute la scène. L’opération de capture de son père était un échec cuisant. La seule et unique possibilité qui restait a faire dans un pareil cas était de choisir une autre personne de la liste, mais en partageant en deux parties les années qui restaient à vivre au client. La première partie devait appartenir au client, et la deuxième à la « Maison ». C’est ce que j’expliquai au jeune homme: Tu sais que tu devras vivre 94 ans. Nous allons soustraire ton âge actuel du nombre de tes années, et nous diviserons la différence par deux. Tu dois donc vivre encore pendant 36 ans et 6 mois, puisque tu as 21 ans. Première moitié sera pour toi, et la seconde partie pour nous, après quoi tu pourras aller te reposer pour de bon. Toutefois, avant de procéder au partage des années, je me fixe encore un délai de trois jours pour essayer de capturer l’esprit de ton père. Si je réussis, tu vivras, mais, dans le cas contraire, nous exécuterons le plan que je viens de te décrire. Puisque tu es encore présent, tu peux signer d’avance le contrat, pour prouver que tu es d’accord avec le partage des années. Le jeune homme signa pour approuver sa propre mort dans 36 ans et 6 mois, dans le cas où j’échouerais. La situation de ce jeune homme m’avait beaucoup peiné. A mon avis, il était normal que le vieux diacre meure à la place de son fils, parce que le vieux avait fait son temps, alors que le jeune avait toute la vie devant lui. Je promis au jeune homme de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour le sauver. Je savais d’avance que la « Maison » n’attendrait pas pendant 36 ans pour rappeler 1e jeune homme. Je le savais. La nuit, avant d’aller au cimetière, je me rendis invisible, et je passai à la maison du vieux diacre pour l’espionner. Aidé par les esprits errants, je fouillai de fond en comble le domicile du vieux diacre, dans l’espoir de dénicher une protection quelconque, un fétiche ou un talisman… Toutes nos recherches furent vaines. Alors, tapi dans un coin de la chambre à coucher du vieux diacre, j’attendais son retour pour le surveiller avant qu’il ne s’endorme. Je persistais à croire que le vieux cachait une protection occulte qui n’était pas détectable au tube magique, et qu’il conservait soigneusement. Car sa qualité de diacre ne pouvait pas à elle seule le protéger contre l’invasion d’esprits, voire même d’esprits supérieurs méchants. Mon raisonnement était fondé, puisque je connaissais des pasteurs, des prêtres, des abbés, et j’en passe, qui nous commandaient des talismans, soit pour leur avancement, soit pour leur protection contre des ennemis invisibles. Mais ce simple diacre…! Tapi dans la chambre, j’attendis donc impatiemment son arrivée. Mon attente ne fut pas longue. Quelques instants plus tard, le diacre arriva. Après s’être déshabillé, il mit son pyjama. Avant de se mettre au lit, il s’agenouilla et fit cette prière: Seigneur Jésus, je vais bientôt dormir. Je ne sais pas ce qui peut m’arriver pendant mon sommeil. Je Te demande une chose: garde mon esprit dans Ton ciel, tout près de Toi. Qui peut monter là-haut et Te ravir mon esprit de Tes mains? Personne! Je Te prie ainsi en Ton nom, Jésus-Christ. Amen! Et il s’endormit (Col. 3:3). De l’endroit où je me trouvais, j’avais suivi toute la prière du vieux diacre. Chaque mot de sa prière avait pénétré mon esprit. L’esprit de cet homme était bel et bien là où il voulait qu’il demeure: entre les mains de Jésus. Il fallait qu’il en soit ainsi, puisque même les quatre princes, les quatre esprits supérieurs méchants n’avaient pas pu ramener l’esprit de cet homme (Jean 10:29). Je voulus abandonner la partie, mais la mort du jeune me chagrinait beaucoup. Je quittai la maison du vieux diacre, et je parus, pensif, pour le cimetière, têtu. En réalité, chers frères et soeurs en Christ, j’étais dans les ténèbres, dans la plus profonde ignorance. A force de penser à ce problème, une idée naquit dans ma tête, me suggérant d’aller encore espionner le vieux diacre à son réveil. Il se pouvait qu’il détienne une protection quelconque qu’il n’honorait que le matin, et non le soir! Pour bien la dissimuler, il faisait semblant de prier le soir et, le matin, il vénérait sa puissance… Le matin, à l’aurore, à ma sortie du cimetière, je me précipitai au domicile du vieux diacre. Le vieux se réveilla pour entamer une nouvelle journée. Chose étrange, comme s’il avait détecté ma présence dans la chambre, (je m’étais rendu invisible), le vieux, dès qu’il fut sorti de son lit, se mit à genoux et récita cette prière: Seigneur Jésus, le soleil se lève et toute la nature s’éveille. Il y a dans ce bas monde des gens qui en veulent à la vie des autres. Seigneur, protège mon esprit contre les attaques de telles personnes. Garde toujours mon esprit là-haut, de telle sorte que s’ils viennent à moi, ils me trouvent « vide ». Par Ton Nom j’ai prie, amen! (NDT: Nous comprenons: « ils ne pourront pas voir mon esprit ni s’en emparer ».) Aussi banales que ces paroles puissent paraître, chers enfants de Dieu, j’ai expérimenté leur exactitude. Cette prière matinale me découragea complètement dans mes tentatives de poursuivre l’esprit du vieux diacre. Je me résignai à la perte du jeune homme, malgré ses principes que je partageais. Pour me consoler, je me dis qu’après tout, c’était de sa faute. Il n’avait qu’à choisir une personne qui ne confiait pas esprit au ROI DE TOUT ESPRIT! Trois jours après la dernière tentative, j’expédiai les résultats de l’opération à qui de droit. Mes chers frères et soeurs, Satan est un mauvais payeur. Il ne tient pas ses promesses. Voici sa méthode: après vous vous avoir induit en erreur, il ne se soucie plus vous. Par contre, il vous arrache la vie, de peur qu’en demeurant en vie, vous ne vous repentiez et vous convertissiez un jour. Car il sait bien que c’est sur cette terre que l’homme a toutes les chances d’être sauvé et d’avoir la vie éternelle. Ce n’est pas après la mort qu’on devient saint, mais c’est bien sur cette terre, si l’on est né de Dieu. Une année plus tard, le jeune homme en question fut trouvé mort dans son lit. C’était juste le genre de mort qu’il avait choisi pour son père. Le vieux diacre, son père, est toujours vivant. Romains 6:23. La Conversion Comme tout le monde, j’avais d’abord cru à l’existence de Dieu. Suite aux raisons que vous connaissez, ma vision en ce qui concerne l’existence de Dieu avait complètement dévié. Les enseignements que me prodiguait le professeur, et les événements qui en découlaient, m’avaient complètement convaincu de la non-existence de Dieu. Mais, à partir d’un certain moment, je commençai à remarquer des contradictions entre ce que me disait mon professeur et la réalité quotidienne, qui n’était d’ailleurs qu’une illusion. A partir du moment où je parvins à comprendre l’existence d’une réalité surnaturelle, il me fut impossible de pouvoir distinguer le bien du mal, le vrai du faux. Je me laissais vivre en attendant que la vérité se manifeste en moi. Mais Dieu est Amour, mes frères et soeurs. Il m’a fait voir clair. A SUIVRE…
Posted on: Mon, 07 Oct 2013 19:25:01 +0000

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