FLÉAU DES FERMETURES DE ROUTES À BEJAIA: Trop, cest trop! Le - TopicsExpress



          

FLÉAU DES FERMETURES DE ROUTES À BEJAIA: Trop, cest trop! Le spectre de la fermeture des routes reprend de plus belle à Béjaïa, une wilaya qui est à sa deuxième semaine de blocage. Hier encore, la nationale 12 a fait lobjet de blocage par les citoyens du village Bouhatem dans la commune de Toudja, à hauteur dIbourassen. Ces derniers réclament le bitumage de laxe routier qui mène à leurs domiciles. Alors quoi de mieux pour faire pression sur les autorités, que de fermer la route au nez des citoyens qui nont rien à voir avec ce problème. En une semaine, il est pratiquement impossible de se déplacer dune localité à une autre sauf à faire de longs et périlleux détours. Depuis quon ne répond quaux revendications exprimées de manière musclée, la ritournelle est alors devenue plus fréquente. Cest un peu logique, disait hier un usager rencontré sur la RN 12, «puisquon ne répond quau plus fort», affirmait-il non sans regretter labsence de lEtat pour appliquer la loi et sanctionner tous les contrevenants. Autant les revendications étaient légitimes, autant la colère des usagers létait aussi, qui ne comprennent pas pourquoi ils sont seuls à subir ce diktat né dinsuffisances dont ils ne sont aucunement responsables. Personne nétait en mesure de répondre hier à cette question, si ce nest les usagers eux-mêmes qui crient haut fort «labsence de lEtat». «Comment se fait-il quun aussi important axe routier soit fermé à la circulation sans que personne ne daigne se déplacer pour en connaître les raisons et trouver éventuellement les solutions idoines et lever les blocus», assène ce routier qui affirme «redouter le moindre déplacement sur la région». «Ce ne sont pas les appels au dialogue qui peuvent fléchir les manifestants», renchérit ce cadre dune entreprise publique à Béjaïa, résidant à Sidi Aïch, estimant que «le wali et le président de lAPW se doivent de se déplacer avec la force publique pour dabord écouter les manifestants mais aussi lever le blocus pour permettre à tout un chacun de vaquer à ses occupations». Ce ne fut pas le cas hier car les autorités étaient en conclave justement pour faciliter la vie des citoyens. Le wali a réuni les chefs de daïra pour discuter de tout et vraisemblablement des fermetures de routes. Faisant suite aux instructions du Premier ministre, il a été question de lever les obstacles bureaucratiques qui se dressent devant ladministré. Aussi a-t-il été question dinstaurer le lundi comme journée de réception au niveau aussi bien des APC que des daïras et la wilaya. Ceci entre autres mesures dallègement du fardeau de la bureaucratie. Linstauration dune journée de réception hebdomadaire suffira- t-elle pour calmer les esprits? Mettra-t-elle fin au cauchemar des fermetures de routes? Rien nest moins sûr puisque lappel lancé récemment par le chef de lexécutif pour le dialogue avant toute option de fermeture de route na pas eu décho. Que reste-t-il alors si ce nest le recours à la force publique face à un dépassement flagrant sur la liberté de circulation. Lavis est largement partagé par les citoyens bloqués hier aux portes de Béjaïa. Mais lorsquon évoque la spécificité de Béjaïa, on est encore loin de la solution et du coup, cest le cauchemar qui continue. Par Arezki SLIMANI - Lundi 11 Novembre 2013 صورة: FLÉAU DES FERMETURES DE ROUTES À BEJAIA: Trop, cest trop! Le spectre de la fermeture des routes reprend de plus belle à Béjaïa, une wilaya qui est à sa deuxième semaine de blocage. Hier encore, la nationale 12 a fait lobjet de blocage par les citoyens du village Bouhatem dans la commune de Toudja, à hauteur dIbourassen. Ces derniers réclament le bitumage de laxe routier qui mène à leurs domiciles. Alors quoi de mieux pour faire pression sur les autorités, que de fermer la route au nez des citoyens qui nont rien à voir avec ce problème. En une semaine, il est pratiquement impossible de se déplacer dune localité à une autre sauf à faire de longs et périlleux détours. Depuis quon ne répond quaux revendications exprimées de manière musclée, la ritournelle est alors devenue plus fréquente. Cest un peu logique, disait hier un usager rencontré sur la RN 12, «puisquon ne répond quau plus fort», affirmait-il non sans regretter labsence de lEtat pour appliquer la loi et sanctionner tous les contrevenants. Autant les revendications étaient légitimes, autant la colère des usagers létait aussi, qui ne comprennent pas pourquoi ils sont seuls à subir ce diktat né dinsuffisances dont ils ne sont aucunement responsables. Personne nétait en mesure de répondre hier à cette question, si ce nest les usagers eux-mêmes qui crient haut fort «labsence de lEtat». «Comment se fait-il quun aussi important axe routier soit fermé à la circulation sans que personne ne daigne se déplacer pour en connaître les raisons et trouver éventuellement les solutions idoines et lever les blocus», assène ce routier qui affirme «redouter le moindre déplacement sur la région». «Ce ne sont pas les appels au dialogue qui peuvent fléchir les manifestants», renchérit ce cadre dune entreprise publique à Béjaïa, résidant à Sidi Aïch, estimant que «le wali et le président de lAPW se doivent de se déplacer avec la force publique pour dabord écouter les manifestants mais aussi lever le blocus pour permettre à tout un chacun de vaquer à ses occupations». Ce ne fut pas le cas hier car les autorités étaient en conclave justement pour faciliter la vie des citoyens. Le wali a réuni les chefs de daïra pour discuter de tout et vraisemblablement des fermetures de routes. Faisant suite aux instructions du Premier ministre, il a été question de lever les obstacles bureaucratiques qui se dressent devant ladministré. Aussi a-t-il été question dinstaurer le lundi comme journée de réception au niveau aussi bien des APC que des daïras et la wilaya. Ceci entre autres mesures dallègement du fardeau de la bureaucratie. Linstauration dune journée de réception hebdomadaire suffira- t-elle pour calmer les esprits? Mettra-t-elle fin au cauchemar des fermetures de routes? Rien nest moins sûr puisque lappel lancé récemment par le chef de lexécutif pour le dialogue avant toute option de fermeture de route na pas eu décho. Que reste-t-il alors si ce nest le recours à la force publique face à un dépassement flagrant sur la liberté de circulation. Lavis est largement partagé par les citoyens bloqués hier aux portes de Béjaïa. Mais lorsquon évoque la spécificité de Béjaïa, on est encore loin de la solution et du coup, cest le cauchemar qui continue. Par Arezki SLIMANI - Lundi 11 Novembre 2013
Posted on: Mon, 11 Nov 2013 17:17:22 +0000

Trending Topics




© 2015