Fathia Borhene Le Front populaire, l’UPT, d’autres partis et - TopicsExpress



          

Fathia Borhene Le Front populaire, l’UPT, d’autres partis et associations décident Organisation d’un congrès national de salut La réunion de concertation et d’échange qui s’est tenue, mardi dernier à Tunis, entre onze partis de l’opposition, notamment le Front populaire et l’Union pour la Tunisie , s’est soldée par la signature d’un document appelant à l’organisation d’un congrès national de salut. Les signataires de ce document sont, entre autres, Nida Tounès, Al Massar, le Front populaire, Al Watad, le Parti socialiste, Al Majd, ainsi que douze associations de la société civile dont les mouvements «Tamaroud» , Khnagtouna», l’Uget, l’Unft, l’Atfd. Le parti Al Jomhouri est le seul membre de l’UPT qui n’a pas signé jusqu’ici ce document. Toutes ces parties ont répondu positivement à l’initiative du Front populaire, discuté de l’évolution de la situation politique en crise afin de trouver des solutions communes. Contacté, Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire, nous dévoile la teneur des débats: «C’était très positif, il y a presque un accord total sur le constat d’échec de la gouvernance de la Troïka avec à sa tête le mouvement Ennahdha. Tout le monde s’est également accordé sur le fait que cette coalition au pouvoir assume la responsabilité de la situation actuelle de plus en plus grave, d’autant qu’elle ne cherche pas à y trouver des solutions. Bien au contraire, elle cherche à s’éterniser au pouvoir et à pérenniser la phase transitoire au détriment des intérêts du pays et du peuple.» Lors de cette réunion, les participants ont insisté sur le fait que l’Assemblée nationale constituante et toutes les institutions (la présidence de la République et le gouvernement) qui en ont émané ont perdu toute légalité et légitimité. Le porte-parole du Front populaire explique cela : «Le mandat de la Troïka s’est achevé le 23 octobre 2012. Elle a donc perdu toute légitimité, sans compter son incapacité totale à trouver des solutions aux problèmes qu’affronte le pays. Continuer à faire pression sur la Troïka La violence et le terrorisme se sont installés parmi nous, le dernier draft de la constitution ne répond pas à l’attente du peuple, la réforme des institutions est renvoyée aux calendes grecques. Pis encore, Ennahdha ne cesse de mettre la main sur l’appareil de l’Etat pour l’instrumentaliser. D’autre part, la crise économique menace de plonger le pays dans un tourbillon sans fin, le chômage, la cherté de la vie, la marginalisation, l’exclusion, le déséquilibre régional ne cessent de s’approfondir. Au plan diplomatique, la Tunisie n’a plus de poids, au contraire, elle est devenue tout a fait risible. «Tout cela, conclut Hamma Hammami, n’est que l’expression d’une tentative de faire avorter la révolution et de mettre sur pied une nouvelle dictature». Les participants à la réunion ont également échangé leurs idées et opinions sur la manière de faire face à cette crise. Plusieurs idées ont été débattues dont la dissolution aussi bien de l’ANC que du gouvernement. Ils ont par conséquent appelé à un gouvernement de salut national afin de terminer dans les plus brefs délais cette deuxième phase transitoire. D’autres ont proposé un point de vue différent, à savoir continuer à faire pression sur la Troïka afin de l’obliger à faire plus de concessions. Hamma Hammami nous confie que «l’idée qui a finalement prévalu est celle de tenir un congrès de salut national dans les plus brefs délais afin de fixer la stratégie à suivre». Enfin, les présents ont exprimé leur soutien à tous les mouvements populaires à caractère civil et pacifique et ont appelé leurs militants et partisans à y participer. Les signataires de l’appel à un congrès national de salut – Hamma Hammami : Front populaire – Jilani Hammami : Parti des travailleurs – Zied Lakhdar : Parti des patriotes démocrates unifié – Slim Ben Arfa : Al Massar – Nizar Amami : Ligue de la gauche ouvrière – Hassen Kassar : Mouvement Baâth – Farhat Radaoui : Parti socialiste de gauche – Ridha Belhaj : Nida Tounès – Ahmed Seddik : L’Avant-garde arabe – Houssem Hami : L’Alternative sociale _ El joumhouri – Mongi Khadraoui : Syndicat des journalistes – Rafika Rekik : Moussawat – Faïza Skandrani : Moussawat Wa Tanasof – Amel Radhouani : Indépendante – Béchir Rajhi : Citoyenneté et solidarité – Jawher Ben M’barek : Doustourna – Salem Ayari : Union des diplômés au chômage – Meriem Zghidi : Femmes démocrates – Wael Naouar : Uget – Mohamed Ali Asli : Alliance civile – Tarek Ben Hiba : Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives. Il est à préciser que la liste des signataires demeure ouverte
Posted on: Fri, 12 Jul 2013 00:47:59 +0000

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