File de tapis sur le trottoir jc MARCO ET SABINE La pratique - TopicsExpress



          

File de tapis sur le trottoir jc MARCO ET SABINE La pratique est illégale, mais elle a perduré pendant plusieurs mois. Impossible de passer avec une poussette, déplore un voisin excédé. En plus, ils priaient sur la voie publique. Est-ce légal?» Les fidèles du Centre islamique prient dans la rue Aux Eaux-Vives, l’afflux de touristes fait déborder le lieu de culte. Les trottoirs sont encombrés et les passants, irrités. Hier, vers 13?h?30, les fidèles patientent en file indienne devant l’entrée du Centre islamique des Eaux-Vives. A l’heure de la prière du vendredi, ils sont plus d’une centaine à vouloir entrer dans la salle de prière. Le groupe se presse. La rue se désengorge peu à peu. Mais le fidèle en bout de file devra prier sur le palier. «On va devoir s’entasser dans la salle, mais nous sommes trop nombreux! nous explique-t-on. Normalement, on doit s’agenouiller mais, là, on prie debout, contre le dos des autres…» File de tapis sur le trottoir Jusqu’à la semaine dernière, le surplus de fidèles restait à l’extérieur du Centre et pouvait prier sur le trottoir. Une pratique qui mettait en rogne certains voisins et passants. «Tous les vendredis, il y avait une dizaine de tapis et une quinzaine de fidèles sur le trottoir. Impossible de passer avec une poussette, déplore un voisin excédé. En plus, ils priaient sur la voie publique. Est-ce légal?» Réponse de la Ville: la pratique est tout à fait hors-la-loi. «Le Centre islamique a fait une petite erreur d’appréciation, concède Raoul Schrumpf, chef de cabinet au Département de l’environnement urbain et de la sécurité, car l’utilisation du domaine public est soumise à autorisation. Or, aucune demande n’a été adressée. De toute manière, si une telle demande d’exercice religieux sur la voie publique avait été déposée, nous n’aurions pas pu y répondre favorablement car les règlements en vigueur ne le permettent pas. Ce refus vaut pour toutes les religions.» La pratique est illégale, mais elle a perduré pendant plusieurs mois. L’inaction des autorités est-elle due à l’ignorance du phénomène? En effet, c’est par notre appel d’hier que le chef de cabinet de Pierre Maudet a découvert cette pratique. Après notre coup de fil matinal, plus un tapis à l’horizon de la rue des Eaux-Vives. Simple coïncidence? «Le chef de poste de la police municipale du quartier a été envoyé vers 11?h au Centre pour rappeler les règles d’usage et nous veillerons à ce que cela ne se reproduise plus, explique Raoul Schrumpf. Je passerai personnellement sur place lundi pour m’entretenir avec le responsable. Il faut que les règles soient les mêmes pour tous.» Surplus dû aux touristes Au Centre, on reconnaît cette situation, tout en expliquant qu’il s’agit de la seule solution permettant d’offrir l’accès à la prière au soudain afflux de fidèles. Une augmentation qui doit être relativisée, selon Hafid Ouardiri, ancien porte-parole de la Mosquée de Genève, car elle est une spécificité estivale: «En été, on peut passer du simple ou double en termes de fréquentation. Genève accueille un grand nombre de touristes du Moyen-Orient qui viennent ici en visite, mais qui ne coupent pas avec leurs pratiques religieuses. Ils conservent leur dimension spirituelle et se rendent naturellement dans les lieux de prière proches de leur hébergement, dont le Centre des Eaux-Vives.» archives.tdg.ch/geneve/actu/fideles-centre-islamique-prient-rue-2011-07-15 Par Aurélie Toninato le 16.07.2011 à 00:00
Posted on: Thu, 19 Sep 2013 18:13:36 +0000

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