Finalité dune sérieuse enquête ... CONCLUSION DE NOTRE - TopicsExpress



          

Finalité dune sérieuse enquête ... CONCLUSION DE NOTRE ENQUÊTE DE RECHERCHE A PROPOS DE LA NON-PRESENCE DE JEAN-FRANCOIS-CHARLES DE MORANGIES A MINORQUE , de 1759 à 1760 . Nous pouvons affirmer à cette heure, et sans le moindre risque derreur, au vu des archives militaires consultées comme preuves irréfutables, que Jean-François-Charles de la Molette de Morangiès na jamais débarqué avec les troupes du Maréchal Duc de Richelieu en 1756 à la tête de son régiment de Languedoc, pour la simple raison que les listes darmées dintervention relatives à la présence des troupes à Minorque, tant françaises quespagnoles, démontrent sans aucun détour possible que ce régiment na jamais mis les pieds sur cette île ! Dautre part , que les états militaires et la chronologie historique-militaire confirment sans la moindre ambiguïté que ce régiment de Languedoc-Infanterie se trouvait alors partagé entre le Canada (2° bataillon) où il servait de Montcalm avec le régiment de La Reine (entre autre), et lAllemagne (1er bataillon), pays dans lequel il fut finalement fait prisonnier après la bataille dHaastembeck qui suivait elle-même la déroute de larmée du Maréchal de Soubise depuis la bataille de Rosbach, en automne 1757. Les listes darmée concernant la noblesse présentent aussi une absence incontestable de tout Comte de Morangiès dans lintervention française sur lîle ibérique. De plus, les états-militaires de France (première archive régimentaire) démontrent bien que de Morangiès na jamais occupé aucune fonction majeure de gouvernance durant loccupation de cette terre par la France , de 1756 à 1763 . A cette heure, un peu sans doute par négligence de navoir pas consulté ces véritables sources, certains historiens de laffaire de la Bête, qui se sont prononcés sur ce point, se sont assurément lourdement trompés et ont induit par là-même le public en erreur à propos de la carrière exacte de lun des principaux protagonistes de cette histoire . De nombreuses thèses seffondrent delles-mêmes suite à cette mise à jour !... Donc, de Morangiès, ses frères et lensemble des officiers ainsi que les hommes qui composaient ce premier bataillon du rgt de Languedoc-Infanterie furent emmenés en captivité à Minden où les soldats demeurèrent prisonniers jusquau début de lannée 1761. Jean-François-Charles et les autres officiers du bataillon réussirent à racheter assez rapidement leur liberté (avant novembre ou décembre 1758 puisque leur captivité ne figure pas aux états-militaires comme cela est le cas pour dautres officiers toujours maintenus en détention) et rejoignirent ensuite larmée royale en première ligne étant donné que lon sait que le capitaine Dampus - qui deviendra le lieutenant-colonel du rgt de Languedoc par la suite - fut gravement blessé au pied à la bataille de Warbourg en juillet 1760. Les officiers du premier bataillon étaient donc toujours au combat en Allemagne durant cette période, sans que lon sache à quelle unité ils étaient effectivement rattachés. Mais, ce qui est certain, cest quon voit mal le Comte de Morangiès abandonner ses frères et ses officiers, déserter en pleine Guerre de Sept Ans finalement, pour gagner dès 1759 lîle de Minorque pour quelques raisons obscures qui nous conduiraient dès lors vers un scénario encore bien plus rocambolesque que celui de la création cinématographique du Pacte des Loups !... Dautre part , les historiens de laffaire nous disent que de Morangiès demeura jusquen 1762 ou 1763 sur lîle de Minorque alors que lhistoire de la cure de Bagnols nous enseigne quil était déjà présent sur ses terres du Gévaudan dès 1762 . Le régiment de Languedoc rentra dailleurs à Pont-St-Esprit dès le début de lannée 1761 (libération suite à une armistice) et on voit évidemment très mal ce premier bataillon - rejoint par le second fraîchement arrivé du Canada - se retrouver sans commandement, autrement dit sans le colonel de Morangiès à sa tête, dans ce nouveau casernement !? La moindre modification , remplacement , mutation, etc, était automatiquement signalée dans les carnets des états-militaires , hors il nen est rien pour le cas présent ! … Quant aux prétendus pseudos historiens ou pseudos chercheurs de laffaire qui affirment en coulisse (et qui tentent dinfluencer dans cette voie les vrais érudits de lhistoire de la Bête) que nous confondons la carrière du père , le Marquis Pierre-Charles de la Molette de Morangiès , et celle de son fils , le Comte Jean-François-Charles de la Molette de Morangiès, nous ne pouvons avoir quune larme de compassion face à une telle déficience puisquil suffit de trente secondes pour comprendre que pas la moindre confusion nest possible entre les différents parcours militaires de ces deux grands seigneurs du Gévaudan !… Généralement , quand on ne sait pas on essaye de faire preuve dun peu dhumilité mais là nous avons affaire aux Maîtres de lUnivers et nous devons obligatoirement nous incliner , nous courber, nous effacer , même si de multiples et incontestables sources prouvent que nous sommes sur le chemin de la réalité des faits !... Belle leçon de respect dautrui et de démocratie de la part de ces critiques nées, donneuses de conseils et dordres !... Maintenant, entre des personnes qui cherchent auprès des Archives Nationales et de celles de lArmée, et dautres qui se contentent de fouiller la bibliothèque de lécole maternelle de leur quartier, il paraît logique que lon découvre quelques écarts en matière de résultats ! En récapitulant, nous disposons donc encore à cette heure de deux bonnes années pour permettre à Jean-François-Charles de passer à Minorque (1759-1760) en abandonnant son régiment de Languedoc captif à Minden, ses officiers du premier bataillon et sans doute ses deux frères ! Autrement dit, il lui aurait fallu pour cela une autorisation royale spéciale afin de ne pas être considéré comme un déserteur et aussitôt passé par les armes ; chacun sait ce quil advint à lamiral Byng commandant la flotte anglaise à Minorque pour son manque de bellicisme et à Lally Tollendal pour avoir trop facilement capitulé aux Indes ! Tout cela, bien entendu, sans la moindre affectation puisquil était toujours à cette époque le commandant en titre du rgt de Languedoc-Infanterie (jusquau 1er décembre 1762) et sans poste important sur lîle ! Un véritable roman despionnage pour cet officier du clan des Morangiès qui naurait pas eu la moindre fonction notoire sur cette terre ibérique de 1759 à 1760 ! Sans doute était-il en vacances sous le soleil de la Méditerranée pendant que ses frères darmes, issus de son premier bataillon, se faisaient tuer ou blesser en Allemagne à la même époque !? … En conclusion, nous allons tout naturellement adopter le même état desprit que les personnes qui critiquent notre travail de recherches dans lombre - montrant là toute létendue de leur courage - en précisant quà défaut de preuves incontestables concernant la présence (pas quune allusion) de Jean-François-Charles de Morangiès à Minorque, de ses états de service sur place, de telle à telle date , et de leffectivité dun commandement sur lîle conforté par les Archives du temps, nous nous limiterons à préciser que, durant la période qui couvre ces deux années de 1759 et 1760, le comte de Morangiès na en fait - très probablement - jamais abandonné ses frères et pas davantage ses camarades officiers du premier bataillon du régiment de Languedoc-Infanterie qui se trouvaient en Allemagne … (CQFD)...
Posted on: Tue, 15 Oct 2013 17:42:57 +0000

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