Forgeons le fer quand il est chaud Prose et réflexion avant - TopicsExpress



          

Forgeons le fer quand il est chaud Prose et réflexion avant poésie. La liberté est un droit éphémère. Elle est détournée, violée, interdite, surveillée selon l’endroit où nous sommes sur la planète. Nos constitutions, la déclaration universelle de 1789, celle de 1948 la garantissent, la réalité les contredit. Ce droit fondamental est aussi maltraité que n’importe autre droit que déclament les fondements même de notre République, et les organismes internationaux : ONU, etc…S’insurger, s’indigner, manifester, voter pour, militer pour,, bien sûr, tout simple citoyen attaché à ces droits se doit d’agir. Avons-nous le choix ? Ne ferions nous nous pas comme les habitants de Venise dont les bases s’enfoncent inexorablement. Pour beaucoup, ils pensent qu’elle subira un sort tragique. Fatalité, renoncement ? Et sur notre planète se produisent chaque jour des actes et des événements qui mettent à mal nos bonnes intentions, tous ces droits et si une carte d’entre elle est enlevée, c’est le droit même comme ce château de cartes qui s’écroule, qui est annulé. Autrement dit, chaque jour, nos magnifiques déclarations volent en éclats. Une guerre ici, un conflit religieux par-là, quelques gestes racistes, des suppressions dans ce pays, mais des embauches illégales dans celui-là… et nos démocraties se protègent derrière leurs déclarations et leurs organismes. L’être humain considérerait-il que l’on puisse vivre en admettant qu’existe une certaine proportion d’actions, de phénomènes, de propos, d’idées au sein desquelles le pire, le mal en personne puisse s’exprimer et agir ? Ce constat me donne froid dans le dos. Et pourquoi une majorité de citoyens déçus par des hommes politiques incapables, ou responsables, ou complices de cette réalité, des citoyens ayant touchés le fond, survivant, désespérés, cherchant une main à laquelle ils s’accrocheraient par dépit, ou par libération, ne se retourneraient-ils pas vers le loup dont la société prépare sa tanière ? La brise souffle sur la plaine déserte et silencieuse ! La mémoire est inquiète, une brume règne. Oh fontaine, ma fontaine, ton eau coule sans bruit Et ton ruissellement me laisse réfléchir. Qui sont les responsables ? Qui sont ceux qui manient ? Qui sont assez cyniques pour provoquer le pire ? Je fais sans doute partie d’une minorité, Mon action, notre action n’est pas une utopie. Nous devons affiner réflexion, stratégie, Notre minorité sera majorité ! Il est inadmissible que sur cette Planète, Des êtes soient des chiens, des mouchoirs que l’on jette, Aujourd’hui, nous sommes cent, demain nous serons mille, Et nos idées fondées, devant ces êtres vils Lentement changeront, oui, toutes ces mentalités. Certaines préfèrent le pire, non la stricte vérité, Notre monde en danger joue les apprentis sorciers, Nous pouvons, nous devons vaincre, ces inégalités. Il est temps, il est temps d’en finir pour toujours Avec ces atrocités, ces situations Qui dévoilent le pire de tous ces êtes humains, Que le meilleur d’entre eux, soit le vainqueur un jour. Face à la guerre des profits, que vainque une autre économie, Face au piège de l’être providentiel, gérons notre vie, Face à toutes ces inégalités, agissons tous ensemble, Face à la réalité, œuvrons sans que l’esprit ne tremble ! Edmond Fayet
Posted on: Sun, 03 Nov 2013 15:13:29 +0000

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