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Gard: Une manifestation anti-corrida vire à l’affrontement Gard: Une manifestation anti-corrida vire à l’affrontement © DR Le 13 octobre 2011 | Mise à jour le 13 octobre 2011 Marie Desnos Samedi, une manifestation pacifiste anti-corrida a dégénéré, les aficionados de la tauromachie ayant chassé manu militari les militants de la cause animale. Une vingtaine d’entre eux ont été blessés au point que des plaintes ont été déposées. Brigitte Bardot a écrit au ministre de la Culture. «A Rodilhan, les barbares ont montré toute létendue de leur violence.» Tel est l’intitulé du communiqué que nous a transmis Christophe Marie, directeur du bureau Protection animale de la Fondation Brigitte Bardot, après avoir participé, samedi, à une manifestation anti-corrida qui a dégénéré. Le collectif «Sauvons les animaux» avait donné rendez-vous aux militants défenseurs de la cause animale dans les arènes de Rodilhan, dans le Gard (à quelques kilomètres de Nîmes), où devait avoir lieu la finale du concours annuel «Graines de toréros», qui met en scène de jeunes toréros affrontant des veaux. L’action, pacifiste, devait consister à attirer l’attention sur leur cause, en brandissant des affiches, mais aussi et surtout à empêcher la «becerrada» (corrida pratiquée sur de jeunes animaux, donc), via une chaîne humaine formée dans l’arène à l’aide notamment de câbles de motos. Selon la Fondation, ils étaient «près de cent militants venus dun peu partout, y compris de Belgique», à avoir répondu à l’appel «pour former une résistance citoyenne à la torture animale». Mais les aficionados de la tauromachie ne l’ont pas entendu de cette oreille. La vidéo ci-dessous en témoigne: ils s’en sont pris sans concession aux «perturbateurs», les chassant à coups de pieds, de poings, de crachats ou encore en les arrosant au Kärcher. Les manifestants, eux, encaissaient et résistaient sans broncher: ils avaient pour «mot d’ordre» de «ne pas répondre aux provocations», indique le communiqué. «Alors la haine des barbares sest montrée avec toute sa férocité, sa violence à lencontre des animaux bien sûr mais aussi des militants sans aucune défense et qui ont été roués de coups», dénonce le porte-parole de Brigitte Bardot. «Face à moi une jeune fille sest retrouvée violentée avec deux sadiques venus lui déchirer ses vêtements, arracher son soutien-gorge, tirer sur son pantalon, lasperger deau comme nous tous», s’est-il indigné, saluant la «dignité exemplaire» de la jeune femme face à ces «coups» et «gestes obscènes». «La pagaille générale a permis également aux aficionados de voler ou casser des portables, des caméras mais aussi de molester le cameraman de France 3 qui a très vite été éjecté hors des arènes», raconte-t-il encore, toujours bouleversé par la «violence» de cette réaction. «La torture n’a pas sa place dans notre culture» «Nous sommes restés soudés pendant 20 minutes au cœur des arènes, 20 minutes dune folie quaucune image ne pourra retranscrire», résume-t-il, regrettant n’avoir constaté «aucune empathie» de la part du public, que nous entendons applaudir sur la vidéo. Après quoi «quelques chaines ont été coupées», puis les défenseurs de la cause animale ont «été trainés en groupe, certains écrasés sous dautres, tirés par les bras, les jambes, par les cheveux comme je lai été, nos chaînes nous coupant la respiration», poursuit Christophe Marie. Et de dénoncer le comportement des gendarmes, qui, une fois sur place, «ont assuré le strict minimum», pour ne pas dire «rien du tout», mais aussi des maires de Nîmes et de Rodilhan, qui sont restés passifs face à la tournur
Posted on: Tue, 22 Oct 2013 13:29:03 +0000

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