Glaive perçant la carapace des choses Jusqu’à en abstraire la moelle, Mais rai de pupille tuant les moroses Illusions : du Cœur, l’ardent poêle ! Il cisaille les broussailles du mensonge, Le regard d’Aigle ! Plonge en la plaine Cocasse, où les mots ne sont que vilain songe ! Il plante, partout, la Raison saine ! Œil ! Prédateur de la sublime Substance Eparpillée en obscurs bas-fonds ! Rien ne t’échappe, même la pieuse Danse Des Oiseaux envoûtés par le bruit des gonds ! Puissant, vif, leste, intense, implacable, il fuse A l’aune de la Lumière, neutre : Par son trait acéré et noble, il refuse Toute combine aigre-douce et pleutre. Prunelle d’ébène à l’Arcane priante ! Tu ne réchauffes que le cœur pur, Mais glaces d’effroi la tiédeur, chancelante, Du faux temple - avare - au flasque mur ! Quiconque ne peut te soutenir, piégé Aux filets de ton acier dardant, Saura, de ses fibres, le creux assiégé, Touché à vie-à mort en son flanc ! Regard d’Aigle ! Tu transperces d’Amour vrai Les coques, cancanières et roques Du glauque sentiment, affecté, épais : Tu crées l’Ensemble des soliloques !|
Posted on: Sun, 28 Jul 2013 20:53:20 +0000
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