Gravity (Sortie le 23 octobre 2013) Aujourdhui, je vous livre - TopicsExpress



          

Gravity (Sortie le 23 octobre 2013) Aujourdhui, je vous livre ma critique succincte sur le chef doeuvre spatial de la décennie. Déjà coupable du dantesque Les fils de lhomme, le réalisateur Alfonso Cuarón signe avec Gravity, un projet minimalement titanesque qui redonne foi en la S.F et au cinéma en général. Si le récit (deux astronautes de la N.A.S.A dérivent dans lespace après que des débris aient détruis leurs station spatiale) est assez primordiale, voir linéaire, ce Space Opéra est scénaristiquement à 10 000 années lumières dun Sunshine, préférant ici mettre laccent sur la métaphorique de lespace associée à une technique et un jeu dacteur révolutionnaire. En effet, les longs plans séquences et les coupes reflètent une maîtrise époustouflante de la part du réa latino. Si la structure générale nest pas sans nous rappeler Mission to Mars, la photo se rapproche bien plus étrangement du Space Cowboys dEastwood. A contre pied de la science fiction métaphysique, tout le titre du film se retrouve dans la constante oscillation entre lattraction et la répulsion qui sassocie naturellement au rythme haletant et ramassé (seulement 1h30, les oeuvres S.F étant en général bien plus longues), dans ce survival orbitale. Cette contradiction physique est clairement mise en exergue avec la force attractive que pense rejeté Mr. Nespresso (un pur texan savérant finalement un astronaute extrêmement chevronné) sur sa compagne Sandra Bullock (une novice du vide, alors en plein trauma après la mort de sa file). Rentrer sur terre ou sabandonner au silence intersidéral, voilà toute la question universelle ici posée. Si Gravity arrive à supplanter lindétrônable Blade Runner cest aussi bien dans limmersion époustouflante transmise par le réalisateur que dans le jeu dactrice exceptionnel que nous livre ici notre Miss Détective (qui leut crût ?). Des conditions de tournage vertigineuses (imaginez-vous, chaque jour, suspendu par des câbles dans un studio, essayant de mimer lapesanteur et de jouer en même temps) couplées à un travail de mise en situation considérable (ajoutez le fait que 80% de décorum et deffets furent rajoutés en post prod) et vous comprendrez pourquoi, rien que pour cela, ce film est une révolution (hein Jobs ?). Beau, évasif, réfléchi, les superlatifs ne manquent pas pour qualifier ce blockbuster minimal qui restera dans les annales du Cinéma avec un grand C et nous redonne lespoir perdu quant aux prod S.F hollywoodiennes qui jusquà présent, ne tenaient plus leurs promesses. Si vous navez pas encore tentez lexpérience, foncez dans votre ciné le plus proche et assurément, vous perdrez toute notion de pesanteur. Houston, nous avons un chef doeuvre.
Posted on: Thu, 24 Oct 2013 17:43:41 +0000

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