Hier jévoquais la situation préoccupante pour bon nombre de - TopicsExpress



          

Hier jévoquais la situation préoccupante pour bon nombre de Français à lorée dun hiver qui pourrait voir disparaître les plus faibles, ceux qui nont droit à rien parce quils sont simplement des citoyens pauvres. Certains diront : si vous avez une petite retraite cest parce que vous navez pas cotisé assez ou si vous avez un petit emploi cest parce que vous nêtes pas suffisamment qualifié. Ce type de réflexion marque lignorance quand ce nest pas de la stupidité tout simplement. Si notre société qui se veut moderne est essentiellement hypocrite, repliée sur elle même elle le doit à son éducation laïque dispensée par lécole qui a perdu le sens des valeurs et de la mesure parce quelle a été livrée à la franc maçonnerie qui a inspiré les méthodes quand ce nétait pas le contenu lui-même comme on le découvre aujourdhui avec la théorie du genre. Comment faire de vrais citoyens responsables et solidaires avec un enseignement qui occulte jusquà notre histoire pour ne pas froisser ceux de la diversité. On forme des élèves, puis des étudiants mais on oublie ce qui fait lessentiel dun peuple : sa culture, son passé. On forme des têtes bien pleines mais mal faites, dépourvues du sens critique et moral indispensable parce quà la morale religieuse on a substitué un enseignement laïc qui a oublié tout simplement lessentiel : la morale. A la morale on a substitué la seule satisfaction des sens altérant ainsi celui de la réflexion et du jugement. Ce qui est grave cest que lon a sans cesse tiré le niveau vers le bas pour faciliter soit disant lintégration. Tout le problème est là dans notre enseignement, on a abandonné la formation délites au profit dindividus moyens donc de niveau moyen ou franchement inférieur. Si jai expliqué cela cest pour bien montrer le décalage qui sest opéré entre les diverses catégories formant notre société, sans doute capables de programmer un ordinateur mais incapables par ailleurs dune réflexion personnelle. Cette réflexion a fait place à une assimilation de données et cest la pensée unique qui a prévalu et sest substituée petit à petit à la réflexion. Ainsi la publicité, linformation formatée ont conduit petit à petit à un détachement de lesprit critique, voire du vocabulaire lui-même : on dit plus volontiers un frigidaire quun réfrigérateur parce que le nom de la marque sest imposé un peu à la manière du chien de Pavlov. De ce fait et pour en revenir au début de mon exposé, on pense volontiers que ceux qui ont moins aujourdhui sont ceux qui ont le moins cotisé pour leur vieux jours. Notre société égalitariste pour beaucoup de choses a toujours pris soin décarter la catégorie de gens prenant des risques comme le commerçant, lartisan, lagriculteur. Pour ceux là on créait un monde à part, coupable de nêtre pas dans le moule classique de fonctionnaire, demployé voire douvrier de base. De ce fait cette catégorie cotisant de la même façon sest retrouvé au final avec un statut à part, au minimum et cotisant plus avec un départ décalé. Cette injustice de traitement alors que ces catégories produisent le plus de recettes fiscales continue aujourdhui dans lindifférence générale puisque la catégorie des fonctionnaires est nettement avantagée, voire très avantagée pour certaines branches qui disposent en plus davantages spéciaux. Si lon constate tant de disparité cest parce quaucun gouvernement na eu le courage et la volonté de remettre à plat tout notre système social et à laube dun effondrement quasi certain il faudra avoir en esprit une reconstruction équitable car comment est-il possible de voir de telles différences? Peu en sont conscients mais nous arrivons au bout de notre système quon nous enviait soit disant ailleurs, notre pays est en situation de dépôt de bilan, épuisé par des décennies de gabegies, dargent public envolé dans des aides et dans une politique dintégration qui mène en fait à la désintégration. Il faudra bien en tirer les enseignements et rebâtir une société plus juste, plus humaine mais aussi plus responsable et plus critique. Ceux qui ont crée les problèmes ne peuvent faire partie de la solution et jirai plus loin en disant quil faudra leur demander des comptes, savoir pourquoi ils ont agi de la sorte mais il faudra résolument mettre fin à linfluence de tout ce qui prétend régir ce monde et ce ne sera pas une tâche facile vue limplantation existante. Si nous ne le faisons pas alors les mêmes causes produiront les mêmes effets et ne reconstruisons pas le même monde quen 1945. Si nous voulons être les acteurs de notre propre destin alors il nous faudra choisir entre un monde nouveau, des hommes nouveaux et ceux qui nous ont conduits à leffondrement. Cest le message que je veux apporter à ceux qui par peur du changement continuent à suivre les mêmes guides qui nous mènent vers le précipice. Rien ne se fera avec eux, tout se fera sans eux. A la semaine prochaine. Bonne journée!
Posted on: Fri, 25 Oct 2013 04:12:12 +0000

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