INFO CNDF SOMMAIRE 1 - Manifestation 22 juin 14h Paris - - TopicsExpress



          

INFO CNDF SOMMAIRE 1 - Manifestation 22 juin 14h Paris - Solidarité avec la résistance en Turquie, Solidarité avec la place Taksim ; Halte aux violences policières ! 2 - Manifestation 23 juin, Paris, 15h, Le fascisme tue, ensemble combattons-le ! 3 - Rassemblement mardi 25 juin, Paris, 18h30, Pour défendre les libertés en Tunisie et exiger leur garantie dans la nouvelle Constitution ---------------------------------------- Solidarité avec la résistance en Turquie Solidarité avec la place Taksim ; Halte aux violences policières ! MANIFESTATION Samedi 22 juin – 14 heures Place de la République Samedi 15 juin, le gouvernement de l’AKP a opéré une attaque policière très violente alors qu’il n’y avait aucune manifestation sur la Place Taksim et que le Parc Gezi demeurait ce lieu d’un rassemblement pacifiste œuvrant pour le dialogue. Sitôt connue la nouvelle de l’évacuation du parc, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue dans toute la Turquie pour protester contre ces violences. Toute la nuit, la police est intervenue à grand renfort de gaz, de canons à eau et de tirs de balles en caoutchouc pour disperser la foule dans différentes villes du pays. Cette attaque contre ce rassemblement pacifique démontre que le gouvernement AKP se saisit du Parc Gezi comme un prétexte avec comme objectif d’intimider la population et d’exercer la coercition au point d’étouffer toutes les voix d’opposition revendiquant des droits et ainsi de criminaliser toute opposition. Nous nous préoccupons du niveau de violence de la part de la police, qui s’en prend à la fois de manière ciblée contre des personnes et de façon généralisée et abusive contre des foules. Nous demandons l’arrêt immédiat de toutes les violences policières. Nous demandons aux autorités turques que toutes les victimes soient identifiées et impartialement dénombrées, qu’aucune maltraitance ne soit plus commise lors des arrestations, que les responsables de la police à l’origine de telles violences soient poursuivis en justice. Nous exortons les autorités turques à faire changer, contrôler et sanctionner les procédés inadmissibles de leurs forces de police, afin que de telles exactions ne puissent plus se reproduire. Nous réaffirmons notre solidarité avec la plateforme « Solidarité Taksim « à l’origine du mouvement pour la protection du Parc Gezi. Nous appelons l’ensemble des organisations, des partis politiques, des syndicats et des citoyens épris des valeurs de démocratie et des droits de l’homme à exprimer à leur solidarité en participant à la manifestation de solidarité avec la résistance en Turquie. -------------------------------------------- Le fascisme tue, ensemble combattons-le ! MANIFESTATION dimanche 23 juin 15 heures à Paris, Place de l’Opéra Le 5 juin, des militants d’extrême-droite ont tué Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste. Ce meurtre nous indigne et nous révolte ; il s’inscrit dans la suite de très nombreuses agressions commises par des groupes d’extrême-droite ces derniers mois. La situation exige des actes forts, permettant de mettre un coup d’arrêt à la propagation de ces idées et pratiques nauséabondes. Dans le respect de leurs différences, les organisations soussignées appellent à s’unir pour rendre hommage à Clément et pour éliminer la haine fasciste. Confortés par des partis qui reprennent des propos et des pratiques de l’extrême droite, les groupes fascistes refont surface. Les dernières actions contre le mariage pour tous et toutes ont été l’occasion pour eux d’être mis sur le devant de la scène. Nous dénonçons la banalisation du FN et de ses idées xénophobes et racistes. L’exclusion, le rejet de l’autre, la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la dénonciation de l’immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui, l’histoire en témoigne, conduisent au pire. L’Etat entretient un climat délétère en organisant des expulsions massives qui participent à la stigmatisation des immigré-es et des Roms. Au contraire, il est nécessaire d’agir avec détermination contre les commandos fascistes. Odieux et inacceptable en lui-même, le meurtre de Clément dépasse le drame individuel. Agressions contre les lesbiennes, bi-es, gays et les personnes trans, contre les immigré-es et les personnes issu-es de l’immigration, les musulman-es, actes antisémites, violences envers des militant-es antifascistes et des organisations progressistes, se sont multipliées dans toute la France comme à travers toute l’Europe. Le mensonge, la haine, la violence, la mort, voilà ce que porte l’extrême-droite, de tout temps et en tous lieux. Ce n’est pas une question morale ; le fascisme se nourrit des peurs face à l’avenir : 5 millions de chômeurs et chômeuses, 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, 3,5 millions de mal logé-es, accroissement de la précarité, conditions de travail dégradées, licenciements, fermetures d’entreprises... Face à l’explosion des inégalités et aux politiques d’austérité, il faut reconstruire l’espoir collectif en une société plus juste. La question de la répartition des richesses que nous produisons est fondamentale. L’extrême-droite est à l’opposé de ces valeurs. Utiliser la mort de Clément serait méprisable. A contrario, c’est honorer sa mémoire que de dire publiquement et ensemble ses engagements syndicaux et antifascistes, et de poursuivre encore plus nombreux-euses et déterminés-es ses combats pour la liberté et une autre société. Unité contre le fascisme et l’extrême-droite ! Premiers signataires : AC !, Act Up Paris, Action antifasciste Paris Banlieue, Alternative Libertaire, APEIS, ATTAC France, CADAC, CEDETIM/IPAM, CGT Educ’action Versailles, CGT Educ’action Créteil, CNDF, CNT, Collectif Antifasciste Paris Banlieue, Collectif CIVG Tenon, CONEX (Coordination nationale contre l’extrême droite), Collectif de Saint Denis contre le FN et l’extrême droite, Confédération paysanne, Convergence et Alternative, DAL, DIDF, EELV, FA, FASE, FASTI , Fédération Anarchiste, FIDL, FSU, Fondation Copernic, Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire, GISTI, Jeudi Noir, Justice et Libertés, L’appel et la pioche, La Horde, La LMDE, Les Alternatifs, Lesbian and Gay Pride Lyon, Les Debunkers, Marche Mondiale des femmes, Marches européennes contre le chômage, MRAP, Mémorial 98, MJCF, MNCP, M’PEP, NPA, PCF, PCOF, PG, Pink Bloc Paris, Ras l’Front Marne-la-Vallée, Ras l’Front 38, République et Socialisme, Réseau pour un avenir sans fascisme, SGEN-CFDT Académie de Versailles, SLU (Sauvons l’université), SNESUP-FSU, Solidaires Etudiant-Es, SOS Racisme, Sortir du colonialisme, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature, UNEF, Union syndicale Solidaires, UNSP, VISA (Vigilance et initiatives syndicales antifascistes), Filpac CGT -------------------------------------------- Pour défendre les libertés en Tunisie et exiger leur garantie dans la nouvelle Constitution RASSEMBLEMENT mardi 25 juin à Paris 18h30 Fontaine des Innocents (métro Les Halles ou Chatelet) Les libertés menacées en Tunisie Alors que le « débat » fait rage à l’Assemblée nationale constituante (ANC) et qu’une tendance préfère insister sur les avancées et les progrès en matière de droits de l’homme et de libertés, la réalité sur le terrain nous rappelle qu’il y a loin de la coupe aux lèvres. En effet, en attendant la mise en place de l’organisme supposé garantir l’indépendance de la justice, les tribunaux ne cessent de prononcer des peines totalement disproportionnées au regard des actes commis. - Le 12 juin 2013, les trois Femen européennes ont été condamnées à quatre mois de prison ferme pour « atteinte à la pudeur, aux bonnes mœurs et à l’ordre public ». Amina, quant à elle, risque d’être condamnée à six ans de prison pour un tag commis près du cimetière de Kairouan. - Le 13 juin 2013, c’est au tour du rappeur Weld El 15 (Alaa Yaacoub) d’être condamné, par le tribunal de Ben Arous, à deux ans de prison ferme pour une chanson qui s’en prend à la police. Dans la salle d’audience et près du tribunal, la police s’en est brutalement prise à des journalistes dont certains risquent des procès - En avril 2012, déjà, le tribunal de Mahdia avait condamné deux jeunes, Ghazi Beji et Jabeur Mejri, à sept ans et demi de prison et 1200 dinars d’amende pour « atteinte à la morale, diffamation et trouble à l’ordre public » – en fait, pour avoir publié des écrits et des dessins jugés blasphématoires. Aujourd’hui, Jabeur Mejri croupit en prison alors que Ghazi el Beji, en fuite depuis le 9 mars 2012, a obtenu tout récemment l’asile politique en France. On peut multiplier les exemples… La sévérité dont ont fait preuve les tribunaux dans ces trois procès cache mal une « justice » des « deux poids, deux mesures ». Pour mémoire : En mai 2013, et après un interminable marathon, le procès, intenté par deux jeunes étudiantes en niqab contre le doyen de la Faculté Manouba, Habib Kazdaghli, pour des faits qui remontent à mars 2012, après une occupation musclée de son bureau, a fini par reconnaître les deux étudiantes coupables et les a condamnées … à deux mois de prison avec sursis, et le Parquet a fait appel contre l’acquittement du doyen Kazdaghli. Le 28 mai 2013, c’est au tour du tribunal de première instance de Tunis de rendre son verdict dans l’affaire de l’incendie de l’ambassade des Etats-Unis : deux ans de prison avec sursis. Là encore, on peut multiplier les exemples, comme celui de tel fonctionnaire du ministère des Affaires religieuses qui a publiquement appelé au meurtre d’un ancien premier ministre, récemment acquitté en appel… Le message est clair : des opinions, exprimées de manière pacifique, sont lourdement condamnées, alors que la violence verbale et physique dont font preuve les groupes extrémistes, les Ligues de protection de la révolution (LPR) et les sympathisants en général du parti au pouvoir a droit à plus de mansuétude et à des circonstances atténuantes auprès de certains tribunaux. Les Tunisiennes et les Tunisiens attendent beaucoup de l’indépendance de la justice – d’une véritable justice fondée sur le respect du droit et sur l’égalité de traitement entre les citoyennes et les citoyens. Ils attendent notamment que soit, enfin, levé le voile sur les assassins de Chokri Belaïd et leurs commanditaires, et s’étonnent du peu d’empressement dont fait preuve l’instruction dans cette affaire. Outre cette justice à deux vitesses, les violences exercées par la police à l’encontre de citoyens, de journalistes et des médias ne laissent pas d’inquiéter quant au sort réservé à nos libertés. Constatant que : • D’un pouvoir à l’autre, de Ben Ali aux islamistes, malgré la résistance de nombreux magistrats, les mêmes mœurs judiciaires continuent et la Justice semble juste avoir changé d’obédience politique. • Alors que les Constituants ont consenti à insérer la liberté de conscience dans le projet de Constitution (après un long bras de fer il est vrai), on assiste à la mise en place rampante d’un insupportable ordre moral qui pénalise lourdement l’« insolence » et l’anticonformisme et se montre clément pour les fanatiques et les fauteurs de haine. • Au-delà, la liberté d’expression des citoyens et des journalistes, si chèrement acquise, est de plus en plus menacée, dans la rue, sur les ondes et, si l’on n’y prend garde, demain dans les textes. Tout en nous déclarant pleinement conscients de la nécessité de défendre l’Etat de droit et ses institutions, police, gendarmerie, armée, contre la violence et surtout contre le terrorisme, nous voulons des institutions républicaines au service de toutes et tous, inséparables de l’exercice des libertés fondamentales, comme la liberté d’expression et la liberté de conscience – dont la garantie absolue doit être inscrite dans les textes et dans la pratique. Nous exigeons : • La libération des personnes condamnées et détenues dans le cadre de ces affaires : Amina et les 3 Femen, le rappeur Waled 15 (Alaa Yaacoub), Jabeur Mejri… ; • La révision du procès de Ghazi Beji et Jabeur Mejri ; • L’arrêt de toutes les poursuites contre les journalistes (Hind Meddeb, …) ; • Une indépendance véritable de la justice dans l’immédiat en attendant sa consécration dans le texte constitutionnel ; • La dissolution des LPR et de tous les groupes qui prêchent la violence. Nous appelons l’ensemble des forces démocratiques à la plus grande vigilance face au glissement dangereux contre les libertés individuelles, contre la liberté de conscience et la liberté d’expression sous toutes ses formes en Tunisie. Premiers signataires : Agir pour le Changement et la Démocratie en Algérie - ACDA AIDDA Al Massar France AL Joumhouri France Nord Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquies - ACORT Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis - AFAPREDESA Association APEL-EGALITÉ Association Démocratique des Tunisiens en France – ADTF Association des Travailleurs Maghrébins en France -ATMF Association des Tunisiens en France – ATF Association des Tunisiens en Suisse – ATS Association Vérité et Justice pour Farhat Hached – AVJFH Collectif 3C Collectif des Femmes Tunisiennes Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie -CRLDHT Comité pour le Respect des Libertés et des Droits Humains au Sahara Occidental - CORELSO Engagement Citoyen Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives - FTCR Femmes Plurielles Gauche Anticapitaliste la Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique – FASE Les Alternatifs Ligue des Droits de l’ Homme – LDH Manifeste des Libertés Marche Mondiale des Femmes Mouvement Citoyen des Tunisiens en France – MCTF MRAP Parti de Gauche Uni-E Vers Elles Union des Travailleurs Immigrés Tunisien – UTIT
Posted on: Fri, 21 Jun 2013 23:17:29 +0000

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