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INITIATIVES DE JEUNES Projet ‘’’jour de l’histoire’’ Date : 31juillet 2013 Lieu : Bibliothèque municipale de Pobè Coordonateur : Aménagement Moral et intellectuel /Réseau des Acteurs de Développement Introduction Ce n’est pas sur qu’il y ait d’homme plus inutile et plus nuisible que celui qui se borne au présent ! Est-il un animal ? non. Est-il un quelconque être ? là encore attention doit être faite pour éviter d’amalgame. Ce qui doit donc faire peur de nos jours, c’est la méconnaissance du passé comme piège pour l’émergence sur tous les plans de l’existence humaine. C’est conscient de cela que nous les membres du groupe AMI /RAD avons prix l’humble engagement de faire sortir les jeunes béninois de l’analphabétisme historique. Quelle honte pour une jeunesse ignorant son passé ! Quel affolement ! quel gâchis humain ! On a espéré en vain que notre école nous en parle ! On a risqué aussi en apprendre parfum au près des ainés. Dans les bibliothèques la peur et la soif se sont tant bien que mal assouvies mais très tôt le désenchantement ! Point de doute, Mieux vaut que la jeunesse cherche l’histoire par elle-même, pour elle-même dans l’optique de se rendre apte au défit non du millénaire mais de l’humanité et de l’éternité. C’est cette vision que nous nous donnons en initiant le projet ‘’jour de l’histoire’’. Cette initiative vise trois objectifs principaux : Réactualiser l’histoire du Bénin avant, pendant et après l’Indépendance le 1er Août 1960 dans sa vérité ; Forger une conscience patriotique en la jeunesse ; Révéler les modèles du passé et du présent qui peuvent servir de terreau au développement futur du Bénin. Ce projet aussi noble qu’il puisse être, peut concerner tout béninois ou tout africain soucieux de fonder une mentalité développante. C’est en effet un mouvement de tous vers tous ou du groupe AMI vers ceux qi peuvent l’écouter ou s’écouter. Mais à quel prix ou avec quel moyen ? Faut-il évoquer la honte ? faut-il déclarer forfait ? non ! car nous sommes de simples citoyens soucieux de mieux faire, de faire ce que personne n’a fait ou de faire autrement ce que tout le monde fait. Nous n’avons donc pas grand moyen ; nous avons simplement essayé d’avoir ce que tout le monde peut avoir sans compromettre l’existence de quiconque. Nous disposons de ce moyen juste pour montrer que nous ne faisons rien d’extraordinaire. Ce qui nous est particulier certainement, c’est notre engagement, notre patriotisme ou notre courage sinon notre souci de sortir notre monde de la misère en marge des clivages sociaux et des défaillances sociopolitiques et économiques qui enfoncent les clouent de la souffrance. Qui ou qu’est-ce qui mérite de nos jours ou en tout temps d’être condamné pour crime contre l’humanité ? C’est sans doute la faim ! C’est aussi et surtout l’incertitude du lendemain. Comment faire alors pour que le bonheur soit la « chose du monde la mieux partagée » ? Evidemment, question aisée mais réponse pénible ! Ceci ne peut advenir si nous avons des citoyens qui manquent d’amour ou d’estime pour eux-mêmes. C’est l’amour-propre humanisé qui fait que chacun se trouve dans autrui ; chacun perçoit autrui comme un autre lui-même sans pour autan perdre son identité, sa particularité ou sa personnalité. Je m’aime donc pour trouver mon prochain, mon pays et l’humanité. S’aimant, on se perçoit comme un microcosme dans le macrocosme formé par soi, autrui, société et humanité. Nul ne peut se représenter à lui-même et se trouver seul en lui-même ; plutôt il verrait un agrégat d’éléments, de société… La solidarité collective est donc le corolaire du contact ou du compact je et moi. L’amour-propre est donc indispensable dans l’acquisition du patriotisme. S’aimer pour nous c’est vouloir du bien pour soi-même, c’est remarque la présence à soi-même et s’estimer, se désirer tout en permettant que l’autre face le pareil pour lui-même. S’aimer et empêcher aux autres de faire le même, c’est l’orgueil qui peut être fatal à la collectivité. En effet, si tel est s’aimer, peut-on le réaliser sans se connaître ? Certainement pas car soit je m’aime pour me connaître ou après m’être connu (nous allons frôler ici les spéculations philosophiques sur la connaissance de soi). Du coup, une inquiétude s’affiche sur l’ardoise : si je ne suis pas un individu isolé du groupe, comment me connaître sans faire référence au groupe ? Voilà que la connaissance du groupe ne peut se faire que dans une cadre spatio-temporel. Or dès qu’une connaissance s’inscrit dans tel cadre, elle a valeur historique ou elle est HISTOIRE. Par conséquent, m’aimer me prédispose au patriotisme ; m’aimer nécessite que je me connaisse, mais je ne peux me connaître que par rapport au groupe. Me connaître demande que je connaisse d’abord le groupe. Connaître le groupe, c’est connaître, avant tout son histoire. Ceci implique que tout développement individuel et collectif nécessite connaissance de l’histoire de la communauté. Surtout à l’ère de la mondialisation, de la globalisation et de la démocratie, nul ne peut se prévaloir citoyen s’il s’ignore, s’il ignore son histoire. Fort de cela, le projet le jour de l’histoire vient sauver notre éducation en redonnant valeur aux données socio-formatrices.
Posted on: Fri, 26 Jul 2013 14:05:35 +0000

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