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INTERVISTA ALLEX MINISTRO ALGERINO: LA CRISI MAROCCHINO-ALGERINA E SOLO UN PRETESTO PER NON PARLARE DI RISPETTO DEI DIRITTI UMANI NEI TERRITORI SAHRAWI OCCUPATI DAL MAROCCO. jeudi, 31 octobre 2013 15:42 Rappel de l’ambassadeur du Maroc à Alger : une décision surprenante pour Abdelaziz Rahabi et une escalade pour l’Alliance de l’Algérie verte Hadjer Guenanfa La décision du Maroc de rappeler son ambassadeur à Alger pour consultation suscite l’étonnement en Algérie. « La décision est surprenante et disproportionnée par rapport au motif invoqué par les Marocains », estime d’emblée Abdelaziz Rahabi, ancien diplomate et ancien ministre de la Communication dans une déclaration à TSA ce jeudi 31 octobre. Mercredi, Rabat a annoncé le rappel de son ambassadeur à Alger pour consultation en réaction au discours du président Abdelaziz Bouteflika lu à Abuja (Nigéria) lundi dernier où il réclamait la mise en place d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme au Karama - Associazione di solidarietà con il popolo Saharawi occidental. Le chef de l’Etat a accusé le Maroc de violations massives des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. Ce motif invoqué par Rabat pour rappeler son représentant diplomatique est « le rappel d’une position algérienne connue de tout le monde et qui est relative à la demande de mise en place d’un mécanisme de surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental », s’étonne M. Rahabi qui explique que : « Lorsque l’Algérie demande un mécanisme de surveillance des droits de l’Homme, elle ne s’adresse pas seulement au Maroc, elle s’adresse à toute la communauté internationale et particulièrement au conseil de sécurité de l’ONU ». La visite du secrétaire d’Etat américain John Kerry en jeu A travers le rappel de son ambassadeur, le Maroc « cherche à accentuer la tension pour conditionner la prochaine tournée du secrétaire d’Etat américain John Kerry dans la région. « M. Kerry est très sensible aux questions des droits de l’Homme, explique Abdelaziz Rahabi. Cest-à-dire que Rabat veut faire en sorte que cette tournée ne porte pas sur les questions bilatérales et régionales mais exclusivement sur la question du Sahara occidental. » Ainsi, la décision marocaine peut peser sur l’ordre du jour de la visite du responsable américain dans la région, assure-t-il. « Si la crise persiste, Kerry risque de se contenter de faire le pompier entre les deux pays et c’est ce que le Maroc veut », précise-t-il. Le rappel intervient aussi au moment où l’Algérie est en train de « reprendre l’initiative sur la question du Sahara occidental en affirmant clairement ses positions. A un moment où on assiste à la réactivité de la diplomatie algérienne ». M. Rahabi estime que la tension actuelle entre l’Algérie et le Maroc est artificielle. « C’est une tension artificielle. Je ne pense pas que l’Algérie va tomber dans ce piège. Elle a autre chose à faire », répond-il. De son coté, Mohamed Hadibi, porte-parole de l’Alliance de l’Algérie verte (MSP-Ennahda-Islah), considère que ce rappel est une escalade visant à contrer l’avènement d’une solution onusienne au dossier du Sahara occidental. M. Hadibi rappelle que la décision marocaine intervient après la tournée de l’envoyé spécial des Nations Unies, Christopher Ross, dans la région. Il appelle les autorités algériennes à peser de tout leur poids diplomatique pour trouver une solution à la question du Sahara occidental, dans un cadre onusien. Nouara Djafaar, porte-parole du RND se réfère aux dernières déclarations du ministre des Affaires étrangères, M. Lamamra. « Nous soutenons la position du ministère des Affaires étrangères », indique-t-elle en ajoutant que l’Algérie défend ses principes sur la question du Sahara occidental.
Posted on: Fri, 01 Nov 2013 18:50:35 +0000

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