Il faut quon se le dise, la junte au pouvoir est réellement dans - TopicsExpress



          

Il faut quon se le dise, la junte au pouvoir est réellement dans un bourbier qui risque de lengloutir bientôt.Depuis le changement brutal du 24 Mars 2013 jusquà nos jours,le Gouvernement manque de cohérence dans la gestion de la chose publique.En réalité, il existe une incompatibilité qui na absolument pas droit de cité devant la longanimité du peuple centrafricain.On se croirait dans une soirée de valse où il ya une incompatibilité époustouflante entre le mouvement des danseurs et la chanson...Il nest guère fastidieux de reconnaître que DJOTODJIA danse la salsa alors que son premier ministre senivre de la chanson du parolier centrafricain Yaraïna . Diantre! Il semble que les autorités de Bangui prefèrent mieux la conquête du pouvoir à son exercice proprement dit.A force doeuvrer longuement dans lopposition et la rebellion, ces politicards confondent vitesse et précipitation dans la gestion de la chose publique.Un melange de confusion et dincompétence qui trouvent un debut dexplications dans lamateurisme obsèquieux des enturbannés depuis léviction de lancien locataire du palais de la renaissance.Certes! Le chef de la junte au pouvoir a ,dans une pléiade de décrets,mis les pieds de plusieurs personnes à létrier et remis en selle une multitude de personnalité.Seulement, il faut admettre quil ya eu beaucoup entorses dans lapplicabilité de ces différentes nominations.Aujourdhui, plusieurs personnalités ne peuvent rejoindre leurs lieux daffectations à cause dune entorse liée à la procédure administrative. Curieusement, cette entorse est devenue le mode opératoire le plus usité des autorités de Bangui. Un contraste soporifique qui élucide demblée lincompétence des nouvelles autorités de Bangui.La nomination du nouveau représentant de la République Centrafricaine auprès de lONU est un fait atypique et illustratif de cette entrose. La procédure usuelle voudrait que le président Djotodjia adresse une lettre daccréditation au secrétaire général de lONU en vue de rendre pragamatique son décret.Or dans le cas despèce,le chef de la junte au pouvoir avait juste envoyé un mandat de recommandation au secrétaire général de lONU dans loptique dentériner son décret. Une entorse à la règle qui est perçue dans cette institution comme une insolence à peine voilée.Dailleurs la réponse du berger à la bergère ne sest pas faite attendre car le nouveau représentant de la Centrafrique nest quunepersonna non grata au sein de lONU.Selon certaines indiscretions au Ministère des affaires étrangères, cette entorse désopilante a davantage renforcé lindignation des autorités onusiennes envers la Centrafrique.Il est dune évidence absolue que le président Djotodjia doit adresser une lettre daccréditation au secretaire général de lONU en vue de sopoudrer son décret initialement pris pour la simple raison quil ny a pas dautres alternatives.Par ailleurs, cette entorse balourde donne encore droit à lancien amabassadeur de sièger à lONU autant que faire se peut alors que son remplaçant nommé à la hussarde gamberge en canapé dans un hôtel aux Etats Unis. Plusieurs exemples analogues mettent en exergue les différentes entorses qui deviennent au fur et à mésure un mode de gouvernance dans le pays des enturbannés.Tant que les vendeurs de thé, de café, de viandes, de fripes, de chaussures, de colas occuperont toujours les postes clés, la Centrafrique gagnera la palme dor en matière dentorse dans les procédures administratives.
Posted on: Tue, 05 Nov 2013 12:30:23 +0000

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