Ils ont des comportements de plus en plus insupportables, ces politiques. Protégés qu’ils sont pourtant, notamment par une immunité, voire une impunité. Dès qu’une petite convocation leur tombe sur la figure. Dès qu’une mise en cause dans une presse pourtant aux ordres les concerne. Dès que l’on ose leur demander une justification. Dès qu’il leur arrive le dixième de ce qui arrive au citoyen lambda. Ils se répandent sur les micros et devant les caméras. Souvent déjà peu télégéniques, ils adoptent un ton de fausset. Ou un ton haché, hésitant. Ou pire encore, besogneux, preuve qu’ils font leur boulot à reculons. Et ne parlons même pas de la langue française qu’ils massacrent au passage. Comment donner confiance dans ces conditions ? Comment entraîner les autres avec aussi peu de conviction ? En plus de ces tons insupportables, les propos ne sont que purs mensonges. Sur la situation réelle de l’économie, sur les taux de chômage, d’inflation… Ou alors ils nous assènent des solutions qui n’en sont pas. Occupés qu’ils sont à nous narguer du haut de leurs avantages. Avantages qu’ils s’octroient en bandes organisées, avec l’onction des médias. Il n’y a qu’à voir le poids nouveau de Sciences Po, notamment dans le milieu des « journalistes ». Ils parlent, ils parlent… Pour ne dire que des conneries provocantes. On les invite, on les réinvite pour augmenter leur ego déjà démesuré et nous intoxiquer au passage. Ils passent à la radio avec leur voix irritante… Ils passent à la télé avec leur sale gueule… Si vous assistez à un jeu télévisé, les « moches », ils les mettent au fond ! Eux, on nous les sert en gros plans. Même maquillés, ils finissent par nous faire gerber. Et encore, dites-vous bien que tout cela se fait avec des professionnels pour les entourer. Des « conseillers de communication », officiels ou officieux… Preuve, soit qu’ils sont totalement incompétents, soit que la mission est impossible. Mais si la mission est impossible, ils n’ont qu’à la refuser. Les noms, vous les connaissez. Ils se connaissent également, mais ils n’ont aucune pudeur. Je vous emmerde avec ce que je fais, ce que je vous fais. Je vous emmerde avec ma voix, mon ton. Je vous emmerde avec ma sale gueule et mes mimiques. Bref, moi politique, je suis là pour vous emmerder ! Pas pour vous aider.
Posted on: Wed, 28 Aug 2013 07:31:21 +0000
Trending Topics
© 2015